4e dimanche de Pâques – B

« J’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cet enclos et celles-là aussi, il faut que je les mène; elles écouteront ma voix et il y aura un seul troupeau et un seul berger. » (Jean 10, 16)

> On t’a donné bien des noms dans ta vie, qui chaque fois parlaient autant de la personne qui te nommait que de toi. Qui chaque fois peut-être disaient quelque chose de vrai sur toi, mais qui jamais ne disaient qui tu étais vraiment. Dieu te nomme lui aussi. Il dit simplement: tu es mon enfant. Et derrière ces mots se dit un lien unique et précieux, une tendresse et un soin immense, tout l’amour du monde…

Et Jésus, lui, dit: tu es comme une brebis, je suis comme un berger, c’est ensemble que nous avançons, je prendrai soin de toi, je prendrai soin de cette Eglise, mon Eglise, non pas comme quelqu’un qui le ferait par intérêt personnel. Mais au nom de ce qui nous lie, au nom de l’importance que tu as, que mon Eglise a, à mes yeux.

Et si notre prière est d’être ce seul troupeau du seul pasteur, si notre prière est de vivre enfin l’unité et non la division, alors il est temps de réfléchir aux noms que nous nous donnons. Avec ce qu’ils véhiculent d’images. Et de recevoir non seulement pour soi mais aussi pour l’autre différent, ce nom que Dieu donne. Quand nous saurons nous appeler non du nom que nous nous donnons, mais de celui que Dieu nous donne à toutes et tous, alors nous serons uns.

4e dimanche de Pâques – B

« Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. » – Jn 10, 12-15

> Cette parabole bien connue du « bon berger » (le mot « pasteur » signifie en fait « berger » !) nous dit beaucoup plus que l’image bucolique à laquelle nous restons souvent attachés depuis nos années de catéchisme. Elle souligne en effet la qualité unique et accomplie de la relation de chacun d’entre nous avec le Seigneur. Tandis qu’avec un « faux dieu », une idole, ici nommé un « mercenaire », donc motivé par ce qui est purement matériel, la relation restera limitée, précaire, fragile, superficielle.

Cheminer dans la foi, c’est essayer de vivre cette relation particulière avec Jésus, le bon pasteur, qui a donné sa vie pour chacun d’entre nous. Cette semaine, il nous est proposé de réfléchir à notre propre relation avec Jésus et à comment répondre à son amour inconditionnel dans notre vie, au quotidien et plus largement dans notre voie d’études ou le métier que nous avons choisi.

Avent 2014 – Jour 7

A la vue des foules il en eut pitié, car ces gens étaient las et prostrés comme des brebis qui n’ont pas de berger. Alors il dit à ses disciples : »La moisson est abondante, mais les ouvriers peu nombreux. »  (Mt 9,36-37)

> Jésus a pitié de cette foule qui est abattue et désemparée parce qu’elle ne sait pas vers qui se tourner pour donner un sens à la vie. Pourtant le bon berger est là, tout près. Jésus nous envoie, comme ses apôtres, vers les foules.

Soyons aussi des bergers proches des brebis abattues. entendons l’appel à devenir « guérisseurs» des plaies qui rongent parfois les familles, nos amis, et les nôtres aussi. Encourageons-les et guidons-les vers notre Père à tous.