7e dimanche de Pâques – B – 12 mai 2024

« J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu. »

Jean 17,12

> Lorsque Jésus était parmi ses disciples il a pris soin d’eux. Mais alors qu’il prévoit son ascension vers le Père, il remet à Dieu la suite et prie spécifiquement pour que tous restent unis en son nom. C’est l’Esprit-Saint, donné à Pentecôte qui a permis autant de nouveaux disciples, jusqu’à nous aujourd’hui !

> Cette semaine prions que ce même Esprit garde unis les chrétiens du monde. Ne ternissons pas le nom de Jésus par des batailles de clochers mais soyons témoins de son Amour tandis qu’Il continue de veiller sur nous ! Soyez bénis !

6e dimanche de Pâques – B – 5 mai 2024

« Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous,
et que votre joie soit parfaite. »

Jean 15,11

> Au cœur de son testament, Jésus livre à ses amis le sens de la vie : demeurer dans son amour, nous y ancrer, nous y enraciner, et ainsi recevoir Sa joie pour nos vies.

La joie, c’est un fruit de l’Esprit, un accueil du OUI fondamental que Dieu prononce sur ma vie. Un accueil de son amour inconditionnel pour moi. Un accueil de son amour sur mes ténèbres personnelles.

Car cette joie, elle passe par les tourments et la détresse, elle passe par la croix, comme le dit le théologien protestant Dietrich Bonhoeffer, ce qui l’a rend encore plus puissante : « La joie de Dieu est passée par le dénuement de la crèche et la détresse de la croix : c’est pourquoi elle est invincible, irrésistible. Elle ne nie pas la détresse là où elle se trouve, mais au sein de cette détresse, en elle, elle trouve Dieu (…). C’est de cette joie victorieuse qu’il est question. A elle seule on peut se fier, elle seule aide et guérit. » (Dietrich Bonhoeffer, Si je n’ai pas l’amour. Labor et Fides, 1972)

Cette semaine nous sommes invités avec confiance à nous fier à cette joie, à la recevoir et à la cultiver dans notre vie. A s’ancrer dans l’amour de Dieu (à planter nos racines en lui), à chercher à y demeurer à tout prix, et à s’ouvrir à Sa joie.

5e dimanche de Pâques – B – 28 avril 2024

« Tout sarment qui porte du fruit, le Père le taille, afin qu’il porte encore plus de fruit. »

Jean 15,2

> Comme elles sont jolies ces petites vrilles qui s’accrochent au fil dans notre Lavaux… Quand on a enlevé les sarments après la taille, ce sont des « fourchettes » qui demeurent attachées au fil et le sarment, lui, plus bas, reste attaché au cep pour porter plus de fruit encore.

Dans la vie, les épreuves nous taillent, nous débarrassent parfois violemment de certaines attaches qui comptaient. Essayons de toutes nos forces de rester attachés au Christ!

Dans les paysages que l’avenir dessine, peut-être que les souvenirs de ces attachements peuvent ressembler à ces petites vrilles sur la photo et devenir des témoins du chemin de discernement : ces souvenirs sont intégrés comme une partie de notre histoire mais qu’ils ne nous empêchent pas de porter du fruit!

4e dimanche de Pâques – B – 21 avril 2024

« Moi, je suis le bon Pasteur, je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent. »

Jean 10,14

> Le tableau haut en couleur du “curé-peintre“ Sieger Köder (+ 2015) nous fait voir un Bon Berger plein de tendresse, non seulement pour sa brebis, mais pour petits et grands en fête autour de lui. Oui, il a ramené l’égarée au risque de sa propre vie et tous sont invités à s’en réjouir. – “Prêcher par l’image“, telle était la vocation de notre artiste. On peut dire qu’il a réussi le pari en nous rendant Jésus si humainement proche, éveilleur de joie et de fête.

Prêcher par l’image, vocation d’exception ? Surement, puisque chaque vocation est unique, avec ses dons particuliers au service de l’évangélisation. Chacun de nous réalise ainsi son œuvre d’art, avec ou sans pinceau. Et la plus belle, la plus juste, c’est le visage humain créé à la ressemblance de Dieu. Au cours de notre vie modelée sur l’Evangile, quelque chose de cette ressemblance va apparaitre sur nos traits et dans notre regard. Ce sera là notre chef-d’œuvre : Un visage où peut se lire la joie d’être ami, amie du Christ Bon Pasteur qui nous donne la vie en donnant la sienne.

3e dimanche de Pâques – B – 14 avril 2024

« À vous d’en être les témoins. »

Luc 24,48

>Le témoin, c’est d’abord le témoin lumineux sur un tableau électrique, attestant que le courant passe. A nous d’être témoins que le courant passe entre Dieu et notre monde !
> Le témoin, c’est aussi cet objet que l’on se passe lors d’une course-relais. A nous de relayer l’Evangile à nos enfants, petits-enfants, pour leur passer le témoin de la joie !
> Le témoin, c’est enfin celui qui s’exprime à la barre, au tribunal. A nous de ne jamais craindre de rendre compte de notre foi à qui nous le demandera !
> Soyons Ses témoins !

2e dimanche de Pâques – B – 7 avril 2024

« Mais ce qui se trouve [dans ce livre] a été écrit pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant, vous possédiez la vie en son nom. » ()

Jean 20, 31

UN RÉCIT SUFFISANT

> Si j’en crois les propos de l’apôtre Jean, il semblerait que beaucoup d’événements concernant la vie de Jésus ne nous ont pas été révélés. Pourtant, le peu qui nous est rapporté dans l’évangile selon Jean est suffisant pour nous mener à la foi, à croire que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu. Voilà qui correspond bien à l’esprit synthétique de Dieu : ni plus ni moins que ce qui est nécessaire. C’est une invitation à cesser de vouloir tout expliquer, tout comprendre.

Et puis, bien que l’évangile de Jean soit suffisant pour croire et ainsi possédez la vie dans le nom de Jésus, Dieu n’est pas avare de paroles, ne nous a-t-il pas laisser toute une bible ? Scrutons donc ces écrits, Christ s’y trouve en filigrane !

Dimanche de Pâques – B – 31 mars 2024

« Ne soyez pas effrayées !
Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ?
Il est ressuscité : il n’est pas ici. »  

Marc 16,6

> La bonne nouvelle de Pâques, c’est celle qu’entendent ces trois femmes, venues embaumer le corps du Crucifié. Celle de la mystérieuse victoire de la vie sur la mort. Celle qui nous invite à ne plus nous laisser gagner par la peur, à ne plus être effrayés, mais à faire confiance au Dieu de la Vie qui a relevé son Fils de la mort. Un appel à vivre cette confiance en la résurrection dans nos vies qui est tout sauf facile comme le montre encore le verset 8 : Elles sortirent et s’enfuirent du tombeau, parce qu’elles étaient toutes tremblantes et hors d’elles-mêmes. Elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur.

Aujourd’hui, en ce jour de Pâques, nous sommes donc appelés nous aussi à quitter les tombeaux de nos peurs pour nous réjouir : en Christ, la Vie est plus forte que la mort et son règne s’étend jusqu’à nous.

Christ est ressuscité !
Il est vraiment ressuscité !
Alléluia !

Dimanche des Rameaux – B – 24 mars 2024

« On essaya de l’arrêter. Mais lui, lâchant le drap, s’enfuit tout nu. »

(Marc 14, 51-52)

> Dans ce passage de la Passion du Seigneur, un jeune homme suit Jésus, n’ayant pour tout vêtement qu’un drap. Lorsqu’on essaie de l’arrêter, il lâche le drap et s’enfuit tout nu. Cette image de l’homme nu pourrait symboliser la honte que pouvait ressentir ce jeune homme, il a eu peur d’affirmer sa foi face à ceux qui cherchent à arrêter Jésus – en on peut le comprendre ! Dans le récit de la Passion de ce dimanche, Jésus est arrêté et abandonné par ses disciples, il est seul face à ses accusateurs. Mais il accepte de faire la volonté de son Père et de se sacrifier pour le salut de tous les hommes.

> Cette semaine, souvenons-nous que nous pouvons parfois nous sentir vulnérables face aux épreuves et aux tentations que nous rencontrons dans l’affirmation de notre foi, en particulier dans une société qui semble de plus en plus jugeante et méfiante envers les religions. Dans ces moments-là, n’ayons pas peur de nous tourner vers Jésus, qui a lui-même connu la souffrance et l’abandon – raison de plus pour nous de tenir bon, de rester fidèles et de prier avec persévérance. Prions également pour ceux qui sont persécutés pour leur foi dans le monde entier. Le Seigneur nous bénisse et encourage dans notre fidélité à Jésus. Soyons fiers de proclamer notre foi en lui, et prêts à témoigner de son amour dans notre vie quotidienne, même si cela peut être difficile. Amen

7e dimanche de Pâques – A – 21 mai 2023

« Moi, je prie pour eux ; ce n’est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu m’as donnés, car ils sont à toi. »

Jean 17, 9

> Dans ce passage de l’Évangile selon saint Jean, Jésus prie pour ses disciples et pour tous ceux qui croiront en lui. Il leur dit qu’il prie pour eux et non pour le monde. Cela peut sembler paradoxal que Dieu ne prie pas pour le monde entier. Pourtant, il n’oublie personne mais ce qu’Il désire c’est d’avoir un lien personnel avec chacun de nous. Jésus nous connaît personnellement et intercède pour nous auprès de son Père.

> Cette semaine, rappelons-nous que Jésus « nous a choisis » et que nous l’avons choisis en retour ! L’Evangile de dimanche nous demande de « connaître Dieu et son Fils Jésus Christ ». « Connaître » au sens biblique n’a rien d’intellectuel, c’est un engagement de tous son être, toutes son âme, toute sa force… Il ne s’agit pas simplement d’avoir des connaissances sur lui, mais avoir une relation personnelle et intime avec lui. Soyez bénis.

5e dimanche de Pâques – A – 7 mai 2023

« Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures. »

Jn 14, 2

> Donc, pas de crise des logements dans le royaume de Dieu. Il y a de la place pour tout le monde ; à chacune, chacun sa demeure. Et, en plus, c’est le Fils du propriétaire en personne, Jésus Christ, qui nous y introduira.
Prix et contrats de ces logements ? « Vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. » Voilà qui est clair : Il ne s’agit pas d’être quelque part mais auprès de quelqu’un : avec le Fils dans le Père : « afin que là où je suis, vous soyez vous aussi ». v. 3
> L’espace du salut s’ouvre à nous qui avons traversé avec Jésus les jours de sa Passion. Non seulement il se fait notre chemin vers le Père, mais il reviendra vers nous avec le Père (cf.Jn 14,23) et ils feront chez nous leur demeure : Ciel sur la terre, ciel en nos cœurs.