« Tu es bénie entre toutes les femmes et le fruit de tes entrailles est béni ! »
(Lc 1,42)

> Ce verset est employé comme 2e partie du « Je vous salue Marie », la 3e n’étant pas biblique mais beaucoup plus tardivement ajoutée (15e siècle). Bien souvent, dans les versions modernes de cette prière, on remplace « le fruit de tes entrailles » par « ton enfant » ou « le fruit de ton sein », le mot « entrailles » sonnant mal en français.
> Pourtant, c’est un très beau mot en hébreu, et très important : les « RaHaMîM », entrailles féminines et maternelles, sont aussi appliquées à Dieu qui en possède donc. Ce sont ses entrailles à lui qui frémissent lorsque sa créature est en danger, attaquée.
> Cette semaine, souvenons-nous que Dieu a lui aussi des entrailles maternelles, soyons certains qu’elles frémissent lorsque nous crions vers lui… et bénissons celles de Marie qui nous offrent Jésus !