8e dimanche – A

« Aucun homme ne peut servir deux maîtres : ou bien il détestera l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent (Mamon). » (Mt 6,24)

> « Mamon » vient de la racine Aman (comme notre « Amen » final des prières) qui indique la stabilité, la fermeté. Ainsi, le dieu « Mamon », le dieu « Argent », se présente comme une garantie de stabilité, digne de confiance. Dans ce passage, Jésus nous met donc en garde contre l’idole de l’argent qui est en fait une illusion sécuritaire. Au lieu de cela, le Christ nous invite à placer notre confiance pleinement en Dieu. Et tout le reste nous sera donné par surcroît.

Cette semaine, réfléchissons donc à notre rapport à l’argent. A contre-courant de notre société surconsommatrice, remettons pleinement notre confiance en ce Dieu qui nous aime inconditionnellement et renonçons à l’illusion sécuritaire que l’argent peut offrir. Pour cela, osons cette semaine des actes « gratuits », à l’image de la grâce de Dieu pour nous elle aussi gratuite. Offrons, donnons, partageons, ce que bon nous semble. Et tout le reste nous sera donné par surcroît.

7e dimanche – A

« Vous avez appris qu’il a été dit: Œil pour œil, dent pour dent. Eh bien moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant; mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre. » (Mt 5, 38-39)

> Dans ces versets et ceux qui suivent, il y a un va-et-vient régulier entre les « Vous avez appris » et les « Eh bien moi, je vous dis ». Avec le Christ, nous entrons dans une autre logique, qui n’est pas celle du calcul mathématique, mais celle de l’amour, qui nous invite à sortir de nous-mêmes pour aller vers l’autre.

Cette semaine, quand nous vivons une situation difficile, blessante ou de colère, prenons du temps avant de répondre et ainsi demander au Christ de nous montrer les chemins qui peuvent s’ouvrir à nous, dans sa logique de vie.

6e dimanche – A

« Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande sur l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande. » – Mt 5, 23-24

> Ce passage du Sermon sur la Montagne est bien connu et nous rappelle les bienfaits du pardon et de la réconciliation avec notre prochain. Louable attitude que de reconnaître sa faute, de demander pardon et d’aller se réconcilier avec son « frère ». Mais lisons attentivement : ici il ne s’agit pas de sa propre faute, mais de la faute de son frère à son égard !

Cette semaine, essayons (ce n’est pas facile, mais essayons !) d’aller vers quelqu’un qui est fâché contre nous, qui nous en veut ou qui nous a fait du mal. Accordons-lui notre pardon, discutons ensemble et réconcilions-nous ! N’est-il pas en effet plus facile de demander pardon que de l’accorder d’emblée ? Le pardon n’est pas un but en soi, mais un chemin (parfois coûteux et difficile) de libération vers Celui qui le premier nous a pardonné : le Christ en Croix !

5e dimanche – A

« Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. » (Matthieu 5,15)

> La lumière de ma vie c’est le Christ et son message d’Amour. Vous aussi ? Alors pourquoi cacher cette lumière ?? Pour tant de jeunes, Dieu est une lumière dans leur vie mais ils n’osent pas le dire. Pourtant, rien de moins ringard que la Foi puisque justement ça détonne de s’avouer croyant aujourd’hui, c’est plutôt singulier !

Je vous propose, cette semaine, de rendre visible cette lumière que vous avez dans le coeur. Osons un signe visible, une croix, une participation publique à un rassemblement de chrétiens, un vote qui défende nos idées chrétiennes. Nous avons de la lumière dans le coeur ? Montrons-la !