4e dimanche de Pâques – B

« J’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cet enclos et celles-là aussi, il faut que je les mène; elles écouteront ma voix et il y aura un seul troupeau et un seul berger. » (Jean 10, 16)

> On t’a donné bien des noms dans ta vie, qui chaque fois parlaient autant de la personne qui te nommait que de toi. Qui chaque fois peut-être disaient quelque chose de vrai sur toi, mais qui jamais ne disaient qui tu étais vraiment. Dieu te nomme lui aussi. Il dit simplement: tu es mon enfant. Et derrière ces mots se dit un lien unique et précieux, une tendresse et un soin immense, tout l’amour du monde…

Et Jésus, lui, dit: tu es comme une brebis, je suis comme un berger, c’est ensemble que nous avançons, je prendrai soin de toi, je prendrai soin de cette Eglise, mon Eglise, non pas comme quelqu’un qui le ferait par intérêt personnel. Mais au nom de ce qui nous lie, au nom de l’importance que tu as, que mon Eglise a, à mes yeux.

Et si notre prière est d’être ce seul troupeau du seul pasteur, si notre prière est de vivre enfin l’unité et non la division, alors il est temps de réfléchir aux noms que nous nous donnons. Avec ce qu’ils véhiculent d’images. Et de recevoir non seulement pour soi mais aussi pour l’autre différent, ce nom que Dieu donne. Quand nous saurons nous appeler non du nom que nous nous donnons, mais de celui que Dieu nous donne à toutes et tous, alors nous serons uns.

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