15e dimanche du temps ordinaire – C – 13 juillet 2025

Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? »
L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. »

(Luc 10,26-27)

> Jésus discute avec un docteur de la Loi. Au-delà du piège que tendra ensuite ce dernier à Jésus, ce qui est d’emblée intéressant dans la réponse qu’il fait ici, c’est ce qu’il AJOUTE à la citation de la Loi. Car la Loi est claire : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » est une citation de Lévitique 19,18, et la citation de Deutéronome 6,5 dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. »… mais l’homme de loi rajoute « et de toute ton intelligence ».
> Ce faisant, il se place d’emblée dans l’enseignement de Jésus qui fustige ceux qui appliquent les lois à la lettre sans y mettre l’intelligence, le sens, la compréhension de la situation. Jésus va, ensuite, lui présenter une situation qui suppose la pitié et l’homme de loi répondra correctement (c’est la fin de notre Évangile de ce week-end).
> A nous, dès lors, d’aimer le Seigneur et notre prochain non seulement de tout notre cœur, de toute notre âme, de toute notre force mais aussi avec toute la nécessaire intelligence, en n’oubliant jamais le contexte… et tout ce qui nous échappe d’une situation au premier abord.

14e dimanche du temps ordinaire – C – 6 juillet 2025

« Dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’ »

(Luc 10, 5)

> Nous voici surpris en flagrant délit de…scruter l’Evangile. Ce qui nous vaut sans doute d’être comptés parmi ces ouvriers que le Maître de la moisson a choisis pour sa moisson. Qu’est-ce à dire ? On vient justement de publier les statistiques selon lesquels la part des habitants de notre pays appartenant à une religion a encore baissée. Seulement, ces chiffres ne livrent en aucun cas le secret des âmes où l’Esprit Saint nous devance toujours. Ce qui nous incombe, c’est de souhaiter la paix – avec ou sans paroles – en passant n’importe quelle porte.

> En ce temps de vacances, cela peut être dans un hôtel, une boutique où chez l’habitant, aussi bien que dans un hôpital ou un EMS. Quel que soit l’accueil qui nous est fait, une étincelle de ciel aura jailli sur notre passage ; un petit air de fête restera accroché dans la chambre de la personne que nous aurons visitée. Et au pire, dit Jésus, cette paix reviendra sur nous. Au mieux, un dialogue aura pu se nouer, une confidence s’échanger qui désormais habitera notre prière.