1er Dimanche de Carême — Année A

« Alors le diable le quitte. Et voici que des anges s’approchèrent, et ils le servaient. »

Mt 4, 11

> Jésus à la suite de son baptême est conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le diable. C’est seulement après 40 jours que celui-ci apparaît pour tenter Jésus.
Le diable est doté d’un bon discernement et tente Jésus d’abord sur ce qui le tiraille le plus : la faim. Lorsque nous jeûnons à certaines dates dans l’année, c’est souvent ces jours-là où nous avons l’envie de grignoter à certaines heures alors que d’habitude non. Ce tiraillement est nécessaire et doit nous rappeler que le jeûne est avant tout un moyen de reprendre confiance en Dieu, de se priver du nécessaire pour se tourner vers l’Essentiel. Cet Essentiel qui se trouve dans la parole de Dieu.

>En ce début de carême, recentrons-nous sur la parole de Dieu qui nous nourrit.

7ème dimanche du temps ordinaire – A

« Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux. »

Mt 5,44-45a

> Aimer et prier pour nos ennemis et pour ceux qui nous persécutent : toute la folie et la puissance de l’Evangile sont résumés en ce mots de Jésus du Sermon sur la montagne. L’Evangile est amour, pour tous, et surtout pour ceux qui nous éloignés ou qui nous font du mal, aussi difficile cela puisse-t-il être entendu et surtout vécu pour nous, humains. L’Evangile est Amour.

Pourquoi ? Parce que, comme disait Martin Luther King, lui l’homme qui été persécutés mais qui n’a jamais relâché sa prière, son amour : « Dieu n’est-il pas un extrémiste de l’amour ? » Le Pape François, dans un tweet, écrivait aussi : « Jésus nous a aimé. Jésus nous aime. Sans limite, pour toujours et jusqu’au bout. »

A notre tour, à la suite de tous les chrétiens, à la suite de Martin Luther King, à la suite du Pape François, nous pouvons nous aussi croire que Dieu est un extrémiste de l’amour, nous pouvons nous aussi, en toute humilité, essayer ce qui peut nous sembler impossible. Soyons des extrémistes de l’amour ! Ainsi, si nous aimons vraiment, nous serons les filles et les fils de notre Père qui est aux cieux. Car « c’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres que tous vous reconnaîtront pour mes disciples » (Jean 13,35).

Alors cette semaine, soyons des extrémistes de l’amour. Dans notre prière. Dans nos actes. Confions à Dieu ceux qui nous tapent sur le système, ceux qui peuvent avoir des paroles blessantes à notre égard, ceux qui nous « persécutent ». Aimons-les en nous rappelant que Christ les aime eux aussi. Ainsi, ce sera un bout de l’Evangile que nous pourrons essayer de vivre !

6ème dimanche du Temps Ordinaire — A

Dimanche 16 février 2020, Mt 5, 17-37

« Lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande, là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande. »

(Mt 5, 23-24)

> Cette semaine, l’Église propose un long passage d’Évangile dans lequel le Seigneur Jésus nous pousse dans nos retranchements. Dans certains passages Il fait même preuve d’une apparente intransigeance envers le pêché. Suivre le Christ n’est pas chose aisée !

Le point commun de toutes ses recommandations, c’est l’Amour envers le prochain. N’est-ce pas bon qu’Il soit intransigeant lorsqu’Il nous demande d’aimer ?

Ainsi, les règles, les rites, les sacrifices, les lois sont vides de sens si appliqués ou suivis aveuglément. Un changement de paradigme est proposé par Jésus. Il nous demande de nous mettre au clair dans nos liens horizontaux avant de prendre soin des liens verticaux entre le Père et nous. C’est déposer un poids pour avoir un cœur léger et disponible à une vraie rencontre avec notre Dieu.

> Cette semaine, lorsque nous prenons du temps pour être dans la présence du Christ, pensons aussi à ce qui mériterait d’être mis au clair dans nos relations. Et là où il y a difficulté, demandons à Dieu de nous aider à accomplir ses commandements.

5ème dimanche du Temps Ordinaire — A

Vous êtes le sel de la terre et la lumière du monde (Matthieu 5.13-16)

Le sel et la lumière n’ont pas à voir avec des plus quantitatifs mais ils changent tout au niveau qualitatif….une petite quantité de sel ou de lumière suffit à transcender un plat ou à changer radicalement la luminosité d’une pièce.

>Cette semaine je veux réfléchir à ma présence au monde et à mes proches en ces termes-là …même si je passe peu de temps avec mes collègues ou avec ma famille à cause d’un agenda surchargé, comment rendre ce peu de temps riche de saveur et de lumière ?

>Seigneur
Sans toi, ma vie serait sans saveur, je serais un errant dans l’obscurité.
Tu m’éclaires, tu donnes un sens à ma vie.
Tu me remplis d’une joie et d’un émerveillement que je ne peux pas garder pour moi. Donne moi de porter haut ta lumière pour qu’elle rayonne autour de moi!

Amen