9e dimanche – B (Trinité)

« Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles :  » Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde.  » » – Mt 28, 18-20

> Communément appelé la « finale de Matthieu », ce passage est familier à nos oreilles. Rendons-le désormais familier à notre cœur en remarquant tout d’abord que Jésus s’approche des disciples – et de nous aussi – pour leur donner ses dernières recommandations. Nous voyons ici qu’envoi au-devant des autres et baptême sont liés, pour le Christ.

Plus concrètement, qu’est-ce que cela signifie pour nous aujourd’hui ? Comment pourrions-nous nous y prendre pour répondre à l’exhortation de Jésus ? Comment parler de lui dans notre cercle familial et amical ? Pas facile, semble-t-il… Cette semaine pourrait être l’occasion d’approcher au moins une personne de notre entourage pour lui dire quelle importance a notre relation avec Jésus, ce qu’elle nous apporte au quotidien, comment la foi nous a aidé(e) dans un moment difficile et comment, concrètement, c’est-à-dire ecclésialement, nous avons remercié Dieu d’être à nos côtés et comment nous nous sommes engagés encore plus fortement dans cette relation (demande du baptême, de la confirmation, engagement en catéchèse dans notre paroisse, etc.). Tout en nous souvenant qu’Il est toujours à nos côtés, particulièrement dans un tel moment de partage et d’ouverture du coeur… Allons !…

Dimanche de PENTECÔTE – B

« J’ai encore beaucoup de choses à vous dire,
mais pour l’instant vous ne pouvez pas les porter.
Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité,
il vous conduira dans la vérité tout entière. » (Jean 16,12-13)

> Avant de quitter les siens, le Christ annonce la venue de l’Esprit que nous recevons en ce dimanche de Pentecôte. Cette annonce permet aux apôtres de ne pas céder au découragement mais de se réjouir de la venue et de l’action de l’Esprit dans la communauté post-pascale. Ainsi, c’est un avenir qui s’ouvre avec cette promesse de l’Esprit Saint, Esprit consolateur, mais aussi Esprit de Vérité.

Car l’Esprit de Vérité ouvre à la Vérité toute entière, conduit le croyant dans la vérité, c’est-à-dire dans la révélation de la réalité divine en Jésus Christ. Et pour nous, dans notre vie de tous les jours, quelle place faisons-nous à l’Esprit Saint ? Comment accueillons-nous cet Esprit de Vérité dans notre prière, nos rencontres, notre vie ? Accueillir l’Esprit Saint, c’est d’abord une démarche de confiance, d’une part, et de discernement, d’autre part. Cette semaine, nous vous proposons de vous ouvrir dans la confiance à cet Esprit de Vérité qui éclaire ta vie. Mettons-nous à son écoute. Et osons mettre en pratique ce qu’Il nous dit, qui ouvrira un avenir !

7e dimanche de Pâques – B

« Père saint,
garde mes disciples unis dans ton nom,
le nom que tu m’as donné,
pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. » Jean 17,11b

> Etre unis dans le nom du Christ, voilà un vaste programme. Est-ce que j’y pense à chaque fois que je critique l’autre, simplement parce que sa façon de penser, de faire, d’exister ne me revient pas ?

Nous nous proposons, tous, cette semaine, de rester dans l’unité, de ne pas critiquer ou juger notre frère, notre soeur en Christ. Cela commence au fond de nos coeurs… et cela va jusqu’aux claviers de nos réseaux sociaux.

Pas facile ? C’est vrai. Mais si cette petite piste empêche ne serait-ce qu’une seule critique dans les jours qui viennent, nous aurons fait ensemble un petit pas de plus vers l’unité.

6e dimanche de Pâques – B

Mon commandement, le voici: aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. (Jn 15,12-13)

> Magnifiques versets, cœur de notre foi, sommet de la charité.

Au moment de cette déclaration, Jésus n’a pas encore vécu sa passion, et pourtant déjà il appelle à aimer comme il nous a aimés.

Il ne nous demande pas d’aller à l’autre bout du monde ou de souffrir un martyr sanglant pour le suivre. Ce qu’il nous demande c’est de donner notre vie pour ceux qu’on aime. C’est un commandement pour la maman, pour l’ami, pour l’enfant, pour l’amant, pour le consacré, pour chaque homme, chaque femme qui prend soin de ceux qui lui sont confiés. Trier les chaussettes qui se démultiplient, couper en morceaux le repas du petit frère qui en met partout, aider sa vieille sœur à monter les escaliers tout doucement, écouter les soucis de chaque paroissien, et puis recommencer, tous les jours, toute la vie. L’humble sainteté du quotidien, la façon extraordinaire de donner sa vie pour ceux qu’on aime dans l’ordinaire.

Jésus nous aide sur ce chemin d’une vie d’apprentissage pour aimer vraiment : il nous a montré la voie et il nous amène au Père.

Et nous, pour nous, c’est quoi donner notre vie pour ceux que nous aimons? Et si cette semaine, nous réfléchissions à tous ces gestes que ceux qui nous aiment font pour nous? A tous ceux que nous faisons et à tous ceux que nous aimerions faire un peu plus, un peu mieux pour ceux à qui nous donnons notre vie?

5e dimanche de Pâques – B

« Demeurez en moi comme je demeure en vous! De même que le sarment, s’il ne demeure sur la vigne, ne peut de lui-même porter du fruit, ainsi vous non plus si vous ne demeurez en moi. » (Jn 15, 4)

> Une fois n’est pas coutume, l’image de la vigne est prise pour nous parler de Dieu et de sa relation aux hommes. Il est question ici de notre relation à Jésus Christ. Jésus se définit comme la vigne et nous sommes les sarments. Le tronc de la vigne, c’est ce qui porte les sarments, ce qui les relie entre eux et avec la terre. C’est par ce tronc que les sarments reçoivent également l’eau nécessaire. Jésus est ainsi celui qui est au cœur de notre existence, à sa base. Il est celui sur qui nous enraciner, pour tenir debout, pour nous ouvrir aux autres, pour résister aux tempêtes… mais surtout il est celui sur qui s’enraciner pour porter du fruit !

> Il nous est proposé de prendre le temps cette semaine de demeurer en Jésus-Christ. C’est-à-dire de prendre des temps avec lui, notamment à travers sa Parole (qui est mentionnée en amont du verset proposé), pour toujours plus nous enraciner en lui !