« Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu »
Luc 2,28
> Syméon prend l’enfant Jésus comme un cadeau. Il le reçoit, non comme on peut parfois se saisir d’un bien, mais il l’accueillie, avec reconnaissance. Lui l’homme avancé en âge qui attendait tant ce Sauveur qu’il ne pourrait pas voir la mort avant de l’avoir vu, a le cœur en joie : il bénit Dieu, en signe d’action de grâce et de confession de foi. Dans cet épisode, naissance et fin de vie terrestre se croisent, comme pour rappeler le sens de la vie.
La vie d’un bébé est toujours un miracle. Un cadeau de Dieu. Et cette naissance-ci va tout changer. En sommes-nous toujours conscients comme l’était Syméon ?
Prendre dans les bras ; recevoir un enfant ; bénir Dieu : des actions simples, pourtant pas toujours si simples dans ces temps covidés où l’on évite un maximum les contacts physiques. Pourtant l’Evangile de ce dimanche nous invite à nous réjouir pour la vie autour de nous, pour les vies des nouveau-nés, et en particulier pour la vie de cet enfant Jésus venu pour nous sauver ! Cette semaine, ouvrons nos yeux, comme Syméon, pour accueillir en cadeau les vies nouvelles autour de nous et tous les signes de vie qui les accompagnent. Et surtout, n’oublions pas… de bénir Dieu !
Bénis Dieu, mon âme !