« Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent. »
(Matthieu 25, 8)
> Cinq jeunes filles se sont préparées aux noces en prévoyant de prendre de l’huile pour leur lampes afin de durer dans la nuit en attendant l’époux alors que les cinq autres sont venues sans réserve. Le moment venu elles se sont retrouvées dépourvues. Le texte de ce dimanche interroge. Pourquoi donc les jeunes filles qui étaient préparées n’ont pas voulu prêter un peu d’huile au lieu de tout garder pour elles ? Où est la solidarité que l’on pourrait attendre du Christianisme ?
Si l’époux représente le retour du Christ, alors l’analogie du texte nous dit que nous sommes dans la nuit. Une lampe permet de nous éclairer. L’huile est ce qui permet à la flamme de continuer à brûler. Il y a des choses qui ne peuvent pas se donner ni être fait à la place des autres. On ne peut pas manger pour un autre, on ne peut pas dormir pour un autre, de même, remplir la lampe de notre foi avec l’huile de l’Esprit Saint ne peut se faire que personnellement.
Ce qu’auraient pu faire les jeunes filles prévoyantes en revanche, c’est aider les autres filles en amont, leur proposer de se préparer, de puiser à la Source.
> Cette semaine, comme le dit la chanson « Mettons de l’huile » dans nos lampes afin que notre foi puisse nous éclairer dans les temps sombres que nous vivons. Et soyons témoins, allons inciter les autres à s’équiper pour se préparer aux festivités de l’avènement du Christ et soyons dans l’allégresse, le monde à besoin de nos lumières. Amen !