2ème Dimanche de Pâques, 19 avril 2020

« Alors que les portes étaient verrouillées, Jésus était là au milieu d’eux. »

(Jean 20, 26)

> Par deux fois l’Évangile précise que les disciples avaient non seulement fermé leur porte mais ils l’ont carrément verrouillée, et ils restent là par crainte des juifs.
Et pourtant, par deux fois, alors même qu’ils sont enfermés ainsi chez eux, Jésus vient les rejoindre, au plus profond de cette crainte qui les immobilise.
Il vient calmer leur crainte et apporter sa paix. Il va souffler sur eux l’Esprit-Saint, prémices de la pentecôte et il les envoie ! Il les invite à sortir de leur immobilisme, à dépasser la crainte.

> On notera que pour les disciples il a dû venir deux fois, car une semaine après avoir vu Jésus, après avoir reçu sa paix, après avoir été remplis de joie, ils étaient à nouveau là, enfermés chez eux. Cette libération de la peur n’est pas simple, elle prend du temps, se fait par étapes. Ne nous décourageons pas si nous n’osons pas affronter les peurs qui nous bloquent et nous empêchent de nous mettre en route. Comme les disciples, nous sommes invités à déceler la présence de Jésus. Recevons la Paix de Jésus ressuscité !

20e dimanche du temps ordinaire – C

« Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? » Luc 12, 49-53

> Il est difficile d’entendre et de lire cet extrait d’évangile. Jésus dont sa naissance a été annoncée dans la joie du « paix sur la terre aux hommes » dit à ses disciples qu’il vient apporter la division.

Jésus rappelle à ses disciples qu’il vient apporter une paix plus grande, celle qui a traversé sa mort et a été débarrassée du péché. Mais que cette paix ne se fera pas sans division car elle demande une conversion totale ; elle n’admettra pas les tièdes. Et c’est pour cela que même au sein de la famille la division pourra régner. Il est difficile à chacun de se retirer dans sa chambre et de prier le Seigneur sans être jugé ou embêté par un membre de sa famille. Ceux qui croient mais à quoi bon aller à l’office ? à quoi bon jeûner lorsque cela est recommandé ?

Cette semaine pensons à nos propres divisions intérieures, entre la chair et l’esprit. Et gagnons des petites batailles du quotidien en consacrant régulièrement des petits moments à Dieu ! Par exemple en glorifiant le Seigneur devant la beauté d’un paysage…

14e dimanche du temps ordinaire – C

« La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. » Luc 10, 1-12

> Le seigneur Jésus envoie 72 disciples en mission dans les villages et villes alentours pour annoncer la paix sur chaque maison. Paix entièrement donnée si elle est acceptée sans condition.

Tous les cœurs sont prêts à recevoir la paix et l’amour du Seigneur, mais il faut des artisans et en nombre car la récolte s’annonce abondante !

Notre effort est simple pour cette semaine et il est demandé par le Christ lui-même ! Prions pour que nous ayons de nombreux ouvriers qui sèment et moissonnent abondamment !

Pentecôte – A

Jésus leur dit de nouveau :
« La paix soit avec vous !
De même que le Père m’a envoyé,
moi aussi, je vous envoie. » (Jean 20,21)

> Les disciples auxquels Jésus dit cela s’étaient enfermés, ils avaient peur.

Jésus vient nous rejoindre dans nos enfermements pour nous apporter la paix du coeur, pour nous offrir l’Esprit de Pentecôte, et nous envoyer porter la bonne nouvelle au monde.

OK, ça c’est pour les commentaires-bateaux de ce verset.

En s’arrêtant d’un peu plus près, on voit que les disciples qui ont peur ne peuvent pas aller dans le monde, ils sont enfermés. C’est la paix qui est primordiale, qui va chasser leurs peurs et leur permettre de devenir de bons ambassadeurs du Christ.

Aussi cette semaine, essayons – nous qui lisons et écrivons parfois sur Internet, nous qui réagissons en commentant telle ou telle nouvelle, nous qui partageons d’un clic telle ou telle info sans forcément toujours vérifier – selon les trois tamis de Socrate – si c’est vrai, si c’est bon et s’il est indispensable que tout le monde le sache – essayons d’attendre d’avoir le coeur apaisé avant de vouloir évangéliser, d’attendre une nuit avant de cliquer pour partager telle info indispensable, d’attendre, comme les disciples, que Jésus vienne habite nos peurs et les transforme en paix. Alors nous pourrons reprendre notre souris d’évangélisation…

6e dimanche de Pâques – A

« L’Esprit de vérité, lui que le monde ne peut recevoir, car il ne le voit pas et ne le connaît pas; vous, vous le connaissez car il demeure auprès de vous et il sera en vous. » (Jean 14,17)

> Avons-nous conscience que l’Esprit est auprès de toi ? Le voyons-nous dans chaque geste d’Amour, dans chaque effort vers la paix, dans chaque réconciliation, dans chaque geste de tendresse, dans chaque sourire que nous croisons ?

À nous de le répandre autour de nous cette semaine, pour qu’il demeure dans le monde, par un sourire, un geste tendre, une réconciliation, un effort de paix, un geste d’Amour.

4e dimanche de Pâques – A

« Moi, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé » (Jean 10, 7-9)

> En ce week-end d’élection pour les Français, et du même coup en cette période d’hystérie collective, les mots de Jésus viennent rappeler l’essentiel : c’est lui qui sauve. Personne d’autre. Alors pas la peine d’attendre un autre sauveur. Pas la peine de confondre le temporel et le spirituel, de placer notre espérance en des lieux peu à même de la combler. A nous chrétiens peut-être de montrer le chemin de la sérénité, car notre Sauveur nous le connaissons déjà et il nous a déjà sauvés. Plutôt que de jouer les angoissés, écoutons les mots de Jésus qui est la porte.

Cette semaine, il nous est donc proposé – pour commencer – de respirer un grand coup et de réfléchir en même temps à la personne en laquelle nous plaçons notre espérance. Nous pourrions ensuite essayer de ne pas nous emporter dans les jours qui viennent mais d’être une présence posée et apaisée au milieu du tumulte du monde puisque, nous, nous le connaissons déjà, notre Sauveur.

Dimanche de la Miséricorde – C

 » Le soir de ce même jour qui était le premier de la semaine, alors que, par crainte des autorités juives, les portes de la maison où se trouvaient les disciples étaient verrouillées, Jésus vint, il se tint au milieu d’eux et il leur dit : « La paix soit avec vous. » Tout en parlant, il leur montra ses mains et son côté. En voyant le Seigneur, les disciples furent tout à la joie.  » (Jn 20, 19-20)

> Au début du texte de ce dimanche, nous trouvons les disciples enfermés. Ils verrouillent les portes car ils ont peur des autorités juives qui ont mis à mort Jésus. Ils ont ainsi peur pour leur vie. Mais on peut également imaginer leur désarroi face à la mort de leur maître. Ils n’ont plus d’espoir, ne peuvent regarder vers l’avenir et n’osent plus sortir de chez eux et vivre. Ils sont ainsi à l’opposé de la résurrection, sur un chemin d’emprisonnement et de peur. Et voilà que Jésus débarque au milieu d’eux et il vient leur offrir la paix. Les disciples enfermés deviennent alors des disciples joyeux, rayonnants de vie et emplis d’espoir. Quels changements apporte cette présence de Jésus au milieu d’eux !

Pour ce dimanche de la Divine Miséricorde (et cette année de la miséricorde…) et durant cette semaine à venir, nous sommes invités à réfléchir sur ce que ces versets nous disent de la miséricorde de Dieu. Un Dieu présent au milieu de nous… Un Dieu de Vie… Un Dieu qui vient briser nos enfermements… Un Dieu qui vainc nos peur… Un Dieu de miséricorde !

4e dimanche – C

« Mais Jésus, passant au milieu d’eux, alla son chemin. » (Lc 4, 30)

> C’est le début du ministère de Jésus et sa renommée est déjà grande. Ainsi en retournant dans son village de Nazareth, ses actions sont connues et tous lui rendent témoignage. Mais cette foule qui l’acclame à la synagogue, va quelques minutes plus tard essayer de le tuer. Ce contraste n’est pas sans rappeler l’acclamation de Jésus par la foule aux Rameaux et sa mise à mort sur une croix quelques jours plus tard. Ces retournements de situations, ces moments périlleux remplissent la vie de Jésus. Pourtant, lui, il passe au milieu de la foule voulant le tuer et il va son chemin. Quelle paix intérieure, quelle liberté, quelle volonté ! L’Esprit du Seigneur est bien sur Lui ! (Lc 4, 18).

Cette semaine, nous invitons à prendre du temps pour nous poser en présence de l’Esprit du Seigneur. Que nous puissions trouver en lui la paix intérieure qui nous guide au milieu des passages mouvementées de notre vie !

Avent 2015 – Jour 12

Depuis les jours de Jean le Baptiste jusqu’à présent, le royaume des Cieux subit la violence, et des violents cherchent à s’en emparer. (Mt 11,12)

> Nous emparer par la violence du « Royaume de Dieu qui est justice et paix » (Rm 14,17) ? Oui, car pour ouvrir le chemin du Royaume, comme le Baptiste, il nous faut une réelle violence : celle contre nous-mêmes, et contre la violence qui nous habite, que nous reversons sur les autres. Ce n’est que par cette pratique non-violente de violence sur nous-mêmes que nous pourrons« guider nos pas sur le chemin de la paix » (Lc 1,79).

2e dimanche de Pâques – A

 » Les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient car ils avaient peur des chefs juifs. Jésus vint et leur dit : ‘La paix soit avec vous !’  » Jean 20,19

> Jésus nous rejoint jusque dans nos faiblesses, au profond de nos angoisses, jusque dans nos cœurs verrouillés par la peur. Et il nous apporte la paix.

Alors, dites-moi, et si nous nous laissions rejoindre par la paix de Jésus, qu’est-ce que ça donnerait ? Si nous le laissions habiter nos cœurs, entrer jusque dans nos peurs, nos angoisses, nos tristesses, nos deuils, nos difficultés ? Si nous le laissions prendre notre place sur les croix de notre vie pour nous laisser ressusciter avec lui ? Essayons, laissons-lui la place… c’est la paix que nous trouverons.