14e dimanche du Temps ordinaire – A – 9 juillet 2023

« Et moi, je vous procurerai le repos »

Matthieu 11,28

> Le repos, celui dont parle notre monde, c’est celui de l’agitation de l’année, celui du travail et des occupations diverses de notre agenda, celui que nous pouvons trouver en vacances. A la mer. A la montagne. Dans des séjours « qui font du bien ». C’est cesser de faire.

> Le repos, celui dont parle Jésus, est autre. C’est celui, spirituel, qui décharge des fardeaux, des difficultés, des épreuves. C’est celui, existentiel, qui apaise les inquiétudes du lendemain, les angoisses d’un avenir incertain. Le repos en Christ, c’est la paix intérieure. C’est la sérénité face à l’avenir incertain. C’est le calme et la confiance de la foi. C’est laisser faire.

> Pour pouvoir bénéficier de ce repos, il s’agit simplement de venir au Christ. « Venez-à moi », dit Jésus, comme un appel à chaque personne à se tourner vers Lui. A sortir de son confort et à prendre le chemin à sa suite. Un appel, même, à lui confier notre vie. Rien que cela. S’abandonner en Lui. Cesser de faire pour Le laisser faire. Et ainsi, il nous procurera le repos.

16e dimanche du temps ordinaire – B – 18 juillet 2021

« Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. »

Mc 6, 31
15e dimanche du temps ordinaire – B – 11 juillet 2021

> Voilà qui est bon à entendre en ce mois de juillet. Laissons résonner et goûtons ces mots que Jésus adresse aux disciples que nous sommes. Il y est question de notre rapport à l’espace et au temps.

A l’espace, avec l’invitation redoublée à venir non seulement à l’écart mais dans un lieu désert – non pas nécessairement désertique mais inhabité, solitaire. Pour les Douze il s’agissait de s’éloigner du va-et-vient de la foule. Et moi, cet été, que suis-je appelé à mettre à distance ? 

Au temps, dans « reposez-vous un peu », on entend « posez-vous ». Pour se reposer, il faut se poser. Cesser de courir. Après l’invitation à rejoindre un espace désencombré, voici un appel à vivre un temps désencombré. Dans le mot « vacances », il y a « vacant », c’est-à-dire « vide ». Ne nous hâtons pas de remplir ce temps qui nous est offert. Renonçons à lire tous les livres accumulés au cours de l’année, à visionner les séries que nous n’avons pas pu voir. Redécouvrons les choses simples en prenant le temps de les vivre, faire le marché, flâner dans la campagne ou le long de la mer…

Et surtout apprivoisons les mille et une notes du silence : écouter la complainte du vent, le chant d’un oiseau, le murmure d’un ruisseau… « On va bien prendre des bains de soleil. Pourquoi y a-t-il si peu de gens qui aient l’idée de prendre des bains de silence ? (Paul Claudel)

Dans cet espace et ce temps vacants, demandons la grâce de percevoir la « voix de fin silence » (1 Rois 19, 12) de Celui qui nous dit « Je te conduirai au désert et je parlerai à ton cœur. » (Osée 2, 16)

14e dimanche du temps ordinaire – B – 4 juillet 2021

« Jésus partit de là, et se rendit dans sa patrie »

Marc 6, 1

Une question de patrie

> La consultation d’un dictionnaire nous apprend que “la patrie est la terre des ancêtres. Le mot patrie chez les anciens signifiait la terre des pères, terra patria. La patrie de chaque homme était la part de sol que sa religion avait sanctifiée”. Etrange n’est-ce pas d’évoquer la patrie de Celui qui n’avait pas où reposer sa tête ? (Matthieu 8, 20). Qu’espérait donc Jésus en se rendant dans son pays natal ? Il vient de guérir un démoniaque, une femme atteinte d’une perte de sang. Il a ressuscité la fille de Jaïrus et fait plusieurs autres miracles sans doute. Peut-être aspire-t-Il à trouver du repos, de la compréhension de la part des siens ? Mais, “un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents, et dans sa maison”.

Il en va de même pour nous ; nous pouvons être brinquebalés par les événements. Spontanément, nous cherchons alors du repos auprès des nôtres… Mais, voilà, la réponse n’est pas là. N’oublions pas que “notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ” (Philippiens 3, 20) et “qu’il est tel ami plus attaché qu’un frère”. (Proverbes 18, 24)

Quand notre cœur est lourd, cherchons en l’Ami suprême le secours et le repos tant attendus.

Avent 2015 – Jour 8

L’an quinze du règne de l’empereur Tibère, Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée, Hérode étant alors au pouvoir en Galilée, son frère Philippe dans le pays d’Iturée et de Traconitide, Lysanias en Abilène, les grands prêtres étant Hanne et Caïphe, la parole de Dieu fut adressée dans le désert à Jean, le fils de Zacharie. (Lc3, 1-2)

> Loin des feux de l’actualité politique, du show-business, des mondanités et des célébrités, Dieu nous parle dans le désert… En ce début d’Avent, sachons faire de la place autour de nous et en nous, pour que nous puissions recevoir la Bonne Nouvelle que Dieu nous adresse ! Sachons prendre un moment de recueillement, de lecture, de silence, de méditation, de prière, de balade dans la nature, de rien… Alors que le monde se tend, se stresse, s’agite, sachons nous faire silence et repos : Dieu guette notre désert pour y venir chuchoter.

14e dimanche – A

« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. » – Mt 11,28

> En ce début d’été nous avons sans doute plein de projets palpitants ! Pour nous détendre, nous changer les idées, voir du pays… N’oublions pas cependant que le mot « vacances » vient du latin, vacare, « être sans ». Sans travail soutenu, sans rendez-vous contraignant, sans course effrénée… Après ces derniers mois chargés, Jésus nous invite à déposer notre fardeau à ses pieds et à nous reposer auprès de lui. Qu’est-ce que cela veut dire ?

Par exemple, contempler, méditer. Laisser divaguer notre esprit après la lecture d’un passage biblique ou d’un texte spirituel. C’est fermer les yeux pour mieux voir, écouter ce que le silence a à nous dire, laisser nos sens s’ouvrir au Sens pour que résonne en nous ce qui nous rencontre au plus intime, avec émerveillement. Cet été, avançons le cœur et les yeux ouverts à la suite du Christ qui nous montre toujours le chemin vers nous-même et vers son Père, par la grâce de l’Esprit Saint. Bel été et bon ressourcement !