Il y avait, au temps d’Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre du groupe d’Abia, nommé Zacharie. Sa femme aussi était descendante d’Aaron ; elle s’appelait Élisabeth.
Ils étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur de façon irréprochable.
Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge(…) L’ange du Seigneur lui apparut, et lui dit : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée : ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. (Lc 1, 5-7 et 12)
> En voilà une famille à première vue parfaite ! Ascendance impeccable, statut social supérieur, avec en plus, un certificat de bonne moralité et de pratique religieuse « irréprochable », selon le narrateur. Tout bon, tout juste, tout pour être envié. Mais, comme c’est le cas pour toutes les familles qui vivent les pieds sur terre, il y a un « mais ». Une petite conjonction de coordination qui fait toute la différence.
Pas une famille, pas un être n’a pu éviter l’expérience du « mais » à un moment ou a un autre de son existence. Ici il est question d’un couple qui, en bout de course fait le constat d’une vie s’achevant dans la stérilité. Mais là aussi il y aura un « mais ». Au temps où s’égrènent les minutes de l’avent bientôt écoulées, à l’heure de faire nos bilans de fin d’année, considérons que pour ce couple comme pour nous, une naissance miraculeuse au creux de nos humanités peut tout changer. Un autre « mais » qui va assurément illuminer le cours de notre destinée.