6 janvier 2019 – L’Épiphanie du Seigneur – C

« Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant. » (Mt 2, 9)

> L’épiphanie est une célébration chrétienne, qui signifie l’apparition ou l’avènement – Dieu se donne à voir.

Mais alors pourquoi on la fête après Noël ? Pour les Chrétiens d’orient, il s’agit de la date d’anniversaire du baptême du Christ. En effet chez les juifs – oui Jésus était juif – le baptême avait lieu 8 jours après la naissance. Les adeptes de math diront que 8 jours après Noël ça ne donne pas le 6 janvier et ça tombe bien car les adeptes d’histoire diront qu’il n’est pas né exactement le 25 décembre… Au fond, il ne s’agit pas de donner raison à l’un ou à l’autre, mais de regarder ce que ce texte de l’Évangile peut nous dire encore aujourd’hui.

> Melchior, Gaspard, Balthazar et pis Fanny.

Toute une tradition entoure cette fête, et pourtant le texte biblique ne parle ni de rois, ni de trois, ni de galettes. Par contre, ce que le texte de ce dimanche mentionne quatre fois et qui traverse comme un guide toute la structure du texte, c’est l’étoile. Une présence de lumière dans l’obscurité du ciel. Une présence et une signe du temps qui demande que l’on s’y attarde pour la déceler, au risque de ne pas la voir.

> Quand nous couperons un morceau de galette et que nous tomberons sur la fève – que nous aurons tout juste manqué de fendre en deux – alors nous serons établis roi ou reine du jour, ou du moins jusqu’à la galette suivante. Mais oserons-nous déclarer vouloir suivre la lumière de l’étoile qui traverse le texte de ce dimanche ? Cette semaine, prenons le temps de réfléchir à qui est notre roi ? À qui permettons nous de régner sur nos vies ? Donnons au Christ sa place et remercions le d’être venu à notre rencontre dans une douceur inégalée et insoupçonnée. Finalement, notre confiance en lui renouvelée, laissons sa fidèle lumière discrète nous montrer le chemin pour le rejoindre.


Au nom de l’équipe de rédaction des billets de l’Évangile à l’écran,
nous vous souhaitons une heureuse année 2019 sous le regard aimant du Père !
Soyez abondamment bénis !

L’Epiphanie du Seigneur – B – la visite des Mages

« Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » » (Matthieu 2, 1-2)

>La dimension spirituelle nous pousse sans cesse à interpréter plutôt qu’à seulement observer le monde, ce qui s’y produit pour nous et ceux que l’on aime. Le meilleur exemple biblique de cet élan de vie est le récit de l’Epiphanie. Les mages, qui étaient visiblement de grands scientifiques de leur époque, observent une étoile nouvelle dans le ciel : un constat, un fait. Mais ils interprètent ce signe et c’est ce qui les pousse à se mettre en route pour Bethléem.

Et puis, en chemin, ils débarquent tout d’abord à la cour d’Hérode: croyez-nous, ils auraient pu se fourvoyer… Se laisser mettre de la poudre aux yeux par ce roi puissant avec toute sa clique de prêtres et de scribes qui en savent un bon bout et qui parlent le même langage savant qu’eux. Ils auraient pu échanger pendant longtemps avec ces gens qui leur ressemblent intellectuellement! Mais non, ils repartent et… suivent l’étoile.

Cette semaine, nous nous proposons de ne pas nous laisser aveugler par le savoir ou les préjugés, mais de rester disponible à l’interprétation et au souffle de Dieu dans ta vie!! Quel lâcher prise cela nous demande… comme pour ces grands savants qui venaient de loin!

Epiphanie du Seigneur

« En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé et tout Jérusalem avec lui » (Mt 2, 3).

> Les mages cherchent Jésus et demandent à Hérode où il se trouve. Bien loin de ne pas croire, Hérode prend très au sérieux cette annonce et rassemble les plus grands spécialistes afin de comprendre ce qu’il se passe. La Bible nous dit qu’il est « bouleversé ». C’est ici qu’un choix s’offre à lui qui n’est pas celui de croire ou non que l’enfant-né est venu pour nous tous, mais celui d’y adhérer ou non. Est-ce que ce qui l’a bouleversé est un appel à la vie et à l’humilité ou une crainte de voir son pouvoir s’affaiblir ? C’est finalement pour la deuxième solution qu’il opte mais comment savoir ce qui se passe dans le cœur d’un homme au moment d’un grand choix ?

Et nous ? Est-ce que nous nous laissons bouleverser par cette annonce de la naissance du Christ ? Est-ce que cette annonce nous met en mouvement, comme les mages, pour aller l’adorer, ou suscite-t-elle plutôt indifférence voire crainte ? Même si nous croyons, nous laissons-nous profondément bouleverser par la naissance de celui qui vient nous sauver ?

Epiphanie – B

« Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie » Mt 2, 10

> Et nous, est-ce que nous nous mettrons à la suite de l’étoile, cette année, qui nous guide à Jésus ?

Pour suivre l’étoile, les mages ont eu foi en ceux qui les ont précédés et en les Ecritures. Puis ils se sont mis en route. Et leur confiance est telle que lorsqu’ils la voient, ils se réjouissent d’une très grande joie, ils savent où elle les mène.

Et nous, est-ce que nous aurons foi en ceux qui nous précèdent pour nous mettre en route ? Pour ce début d’année il nous est proposé de réfléchir à ces personnes ou ces lieux qui sont un soutien et même un moteur pour nous. Ces personnes qui nous encouragent à partir à la suite de l’étoile pour entamer à notre tour le périple qui mène à Jésus. Qu’elles puissent être pour nous des guides et que nous puissions leur accorder suffisamment de confiance pour connaître à notre tour cette grande joie confiante qu’ont connue les mages.

Epiphanie – A

« En entrant dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie, sa mère; et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. » Matthieu 2,11a

> Au temps de Noël, on écrit des voeux, on téléphone, on envoie des SMS et des mails si pratiques pour atteindre plusieurs personnes à la fois. Du coup, c’est une des périodes où l’on offre le moins d’attention à UNE personne à la fois.

Un temps d’écoute personnel et face à face vaut mille SMS, mille cartes de voeux, mille messages, mille coups de téléphone. Qui irons-nous visiter cette semaine ? 

Épiphanie – C

« Quand ils (les mages) virent l’étoile, ils éprouvèrent une très grande joie » (Mt 2, 10)

> Les mages sont en recherche et leur quête les emmène bien loin. Mais quand ils trouvent, leur cœur est rempli d’une très grande joie. Sachons, à leur exemple, être des chercheurs de Dieu et que cette rencontre puisse faire de nous des témoins de cette joie! Que cette nouvelle année soit une année de la joie reçue, témoignée et partagée!