22e dimanche du temps ordinaire – B

« Vous aussi, vous laissez de côté le commandement de Dieu,
pour vous attacher à la tradition des hommes. » Marc 7, 8

> Dans cet Évangile, Jésus se fait interroger par les Pharisiens qui lui demandent pourquoi ses disciples ne suivent pas les traditions des Anciens. Jésus leur dit qu’ils sont hypocrites comme l’avait prophétisé Isaïe.

Nous nous attachons souvent à de petites choses qui nous semblent être au centre de notre foi et qui par conséquent nous semble être essentiel pour la foi des autres ! Quitte à leur imposer et même les juger s’ils ne font pas comme nous.

Nous nous comportons souvent comme des Pharisiens alors tâchons d’aimer Dieu avant d’aimer nos traditions tant humaine ! Tâchons de nous sentir chrétien avant de nous sentir catholique, protestant ou bien évangélique ! Vivons en chrétien en aimant notre prochain comme Dieu nous a aimé.

6ème Dimanche de Pâques — B

« Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. » Jean 15,14
> Qu’est-ce que c’est encore que ce chantage ? « Obéis-moi et on sera ami ! » c’est pas loin de « Fait pas ci ! Fait pas ça ! (sinon t’ira en enfer !) »
Ce sont là les travers qui sont souvent reprochés au chrétiens. « Peuple de moutons ! » C’est sûr, si je prends les commandements du Christ comme un ingérence dans ma vie, alors ce n’est plus un ami ! Mais si je reconnais cette loi comme venant d’un Père aimant qui me veut comme fille et fils de Dieu, si cette loi je la fais mienne et qu’elle vient de l’intérieur, alors je participe à la lumière de Christ, je la reconnais comme une sagesse qui intervient en moi et qui me permet de grandir et vivre.
 
>Cette semaine, regardons de plus près, ce qu’Il nous commande : s’aimer les uns les autres ! Jésus dira même « comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. » Alors donner sa vie il faut reconnaître que c’est pas évident mais ça peut commencer petit. Renoncer à avoir le dernier mot (même si j’ai raison !). Encourager au lieu de rabaisser! Donner un peu de ma vie à la vie de l’autre ! (Et parfois… l’autre, c’est nous !). Amen.

30e dimanche – A

Jésus lui déclara:  » Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le grand, le premier commandement. Un second est aussi important: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Mt 22, 34-40)

> On aurait pu s’attendre à ce que l’amour de Dieu soit le commandement le plus important. Il est vrai que c’est le commandement que Jésus cite en premier. Mais cet amour de Dieu est appelé à rejaillir auprès des personnes que l’on côtoie, comme l’indique le second commandement que Jésus place sur le même niveau d’importance que le premier. Ce qui est également intéressant dans ce deuxième commandement, c’est que l’amour de son prochain se base sur la mesure de l’amour que l’on a pour soi-même. Le premier commandement serait ainsi d’aimer Dieu, son prochain et soi-même. Ces trois amours se nourrissant mutuellement.

> Nous sommes invités cette semaine à vivre ces trois amours : à aimer Dieu, à aimer ceux qui se font proche de nous et à nous aimer nous-mêmes sous le regard de Dieu.

5e dimanche de Pâques – C

Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. – Jn 13, 34-35

> Dans ces quelques phrases se trouve la clef de tout le message de l’Evangile : l’amour. Mais pas n’importe lequel. Celui dont Jésus nous a aimés le premier. Pour le comprendre, il faut se demander d’abord comment il nous a aimés. Cet amour-là n’est pas sentimental, ce n’est pas celui qu’on se porte les uns au autres en tombant amoureux, par exemple. C’est un amour qui implique une action envers l’autre et qui procède donc d’un choix. Dans l’évangile, Jésus lave les pieds de ses disciples par amour, par exemple. Il a choisi de le faire parce qu’il les aime.

Le mot couramment traduit par « commandement » dans nos bibles n’est pas juste. Il conviendrait de le traduire plutôt par « recommandation », ou « invitation ». Jésus nous invite à nous aimer les uns les autres. Ce qui sous-entend un choix. Le choix d’aimer ou de détester. Le choix d’ouvrir son cœur ou de le laisser gonfler d’orgueil et de rancœur. Le choix de se convertir (c’est-à-dire de se « retourner », de « changer son regard ») et de suivre Jésus ou de stagner sur place les yeux figés sur ses a priori.

C’est un programme difficile, certes ! Posons-nous d’abord la question de savoir si nous sommes – ou si nous voulons être – un disciple de Jésus. Si oui, eh bien il va falloir apprendre à aimer ! A aimer comme Jésus, c’est-à-dire en nous tournant vers l’autre. D’ailleurs ce peut être même apprendre à aimer… celui que nous croyons aimer déjà ! Notre conjoint, nos parents, nos frères et sœurs, nos amis… Mais oui ! Nous les aimons d’un amour qui va de soi, puisque nous n’avons pas décidé de les aimer, ils nous ont en quelque sorte été imposés par la vie. Mais les aimons-nous de cet amour-agapé dont parle Jésus ?! Celui qui inonde le Royaume ? Celui dont nous pouvons déjà rayonner ici-bas ? Un petit coup de main aux tâches ménagères, un service rendu, une aide aux devoirs… Il y a tant de « kaïroi » (« moments opportuns ») pour aimer, à notre époque chahutée… Et cela commence à la maison.

6e dimanche de Pâques – B

Mon commandement, le voici: aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. (Jn 15,12-13)

> Magnifiques versets, cœur de notre foi, sommet de la charité.

Au moment de cette déclaration, Jésus n’a pas encore vécu sa passion, et pourtant déjà il appelle à aimer comme il nous a aimés.

Il ne nous demande pas d’aller à l’autre bout du monde ou de souffrir un martyr sanglant pour le suivre. Ce qu’il nous demande c’est de donner notre vie pour ceux qu’on aime. C’est un commandement pour la maman, pour l’ami, pour l’enfant, pour l’amant, pour le consacré, pour chaque homme, chaque femme qui prend soin de ceux qui lui sont confiés. Trier les chaussettes qui se démultiplient, couper en morceaux le repas du petit frère qui en met partout, aider sa vieille sœur à monter les escaliers tout doucement, écouter les soucis de chaque paroissien, et puis recommencer, tous les jours, toute la vie. L’humble sainteté du quotidien, la façon extraordinaire de donner sa vie pour ceux qu’on aime dans l’ordinaire.

Jésus nous aide sur ce chemin d’une vie d’apprentissage pour aimer vraiment : il nous a montré la voie et il nous amène au Père.

Et nous, pour nous, c’est quoi donner notre vie pour ceux que nous aimons? Et si cette semaine, nous réfléchissions à tous ces gestes que ceux qui nous aiment font pour nous? A tous ceux que nous faisons et à tous ceux que nous aimerions faire un peu plus, un peu mieux pour ceux à qui nous donnons notre vie?