Pentecôte – C – 5 juin 2022

« Et moi, je prierai le Père, et Il vous donnera un autre consolateur… »

(Jean 14, 16)

UN AUTRE …

> Les paroles de Jésus sont précises et choisies avec soin. Aucune d’entre elles ne peut être éludées. Pourtant, bien souvent, croyant connaître le texte -de l’avoir entendu à maintes reprises-, nous esquivons des mots. Aujourd’hui, c’est « autre » qui se manifeste. Son rôle est de distinguer, de différencier, par rapport à une première partie donnée ou connue. Il y aurait donc un premier consolateur (Parakletos) ? L’apôtre Jean résout cette énigme dans une de ses épîtres : le même mot -Parakletos-est traduit par avocat et il désigne Notre Seigneur : nous avons un avocat (parakletos) auprès du Père, Jésus-Christ le juste. (1 Jean 2, 1). Nous voici aux bons soins de deux consolateurs, l’Esprit Saint et Jésus Christ. Ces deux-là ne doivent pas nous faire oublier un troisième. Le prophète Esaïe l’évoque : C’est moi, c’est moi qui vous console. (Esaïe 51, 12). Et c’est l’Eternel lui-même qui prononce ses paroles.

> En ce septième dimanche après Pâques, nous commémorons la descente du Saint-Esprit sur les Apôtres. Ces trois consolateurs sont en parfaite harmonie : l’un monte auprès du Père permettant qu’un autre descende d’auprès du Père. Avec l’apôtre Paul, bénissons Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes l’objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction ! Laissons-nous conduire par l’Esprit vers celles et ceux qui souffrent.