7e dimanche de Pâques – C

« Père Saint, je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi. » (Jn 17,20)

> Seigneur, aujourd’hui Tu pries pour nous, ceux qui croient en toi. Mais déjà tu ouvres tes portes et ton cœur à la multitude. Ta parole et ton message ont été entendus par tous ceux qui te suivaient mais également par de nombreux badauds de bord de routes ou de champs.

> Permets nous, Seigneur, d’avoir cette semaine une parole mais aussi un comportement qui donnent aux autres la possibilité de se questionner, de se demander ce qui nous rend si joyeux !

6e dimanche de Pâques – C

Jésus lui répondit:  » Si quelqu’un m’aime, il observera ma parole, et mon Père l’aimera; nous viendrons à lui et nous établirons chez lui notre demeure. (Jn 14, 23)

> Dans ce verset, Jésus donne une définition au verbe aimer : c’est observer sa parole. Plus loin, il dira que cette parole n’est pas de lui, mais qu’elle vient du Père. Ainsi, la parole du Père, n’est pas seulement une parole à lire et à intellectualiser, mais surtout une parole à incarner dans notre vie. Comme Jésus a incarné par sa vie la parole du Père, nous sommes invités à notre tour à la rendre pleinement vivante par notre vie. Aimer Jésus, ce n’est donc pas une parole en l’air, mais une parole méditée et incarnée dans notre vie. Et qui plus est, en faisant place à cette parole au cœur de notre vie de tous les jours, c’est à Jésus et à son Père qu’on fait une place.

> Nous nous proposons cette semaine d’être plus attentifs à la façon dont nous nous laissons habiter par la parole de Dieu. Pas d’actes extraordinaires, mais la joie de pouvoir être simplement un porteur de cette parole au cœur de ce monde.

21e dimanche – B

Voilà ce que Jésus a dit, alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm. Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent : « Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? » (Jn 6,59-60)

> Et nous… combien de fois nous disons-nous « C’est rude ! C’est dur ! Il n’a pas le droit de parler comme ça ! Cette parole me heurte ! Je suis blessé ! »…

Tout comme les paroles de Jésus ont heurté le peuple, jadis, alors qu’elles étaient bonnes, bien des paroles qui nous heurtent aujourd’hui sont en réalité de bonnes paroles pour nous. Si nous prenons le temps d’y réfléchir par la suite, nous y remarquons souvent un chemin de lumière, avec le temps.

Alors nous nous proposons, cette semaine, de réfléchir à la dernière parole qui nous a heurté-e. Peut-être y avait-il un peu de divin caché derrière, peut-être a-t-elle, aujourd’hui, quelque chose à nous apprendre, cette parole.

Avent 2014 – Jour 8

« Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi » (Mc 1,7).

> Sur notre route d’Avent, Jean-Baptiste se présente comme celui qui ne vit qu’en relation avec Celui qu’il annonce. Il est la « voix » au service de la « Parole ». Et nous, comment annonçons-nous la présence de Celui qui vient ? Comment laissons-nous toute la place dans notre vie à Celui que nous attendons ?

4e dimanche – C

« Alors Jésus se mit à leur dire : « Cette parole de l’Ecriture, que vous venez d’entendre, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit. » » (Lc 4,21)

> Et si, régulièrement cette semaine, vous preniez une Bible, vous l’ouvriez au hasard, et vous regardiez ce que la Parole de Dieu veut vous dire dans l’aujourd’hui de votre vie ?