« Καὶ μακαρία ἡ πιστεύσασα, ὅτι ἔσται τελείωσις τοῖς λελαλημένοις αὐτῇ παρὰ κυρίου. » Luc 1,45 (voir traduction ci-dessous !)
> J’aime ce verset dont ambiguïté ouvre des perspectives vertigineuses. On peut en effet le traduire de deux manières différentes.
Soit, comme le font les plus sérieux, par : « Heureuse celle qui a cru, car ce qui lui a été dit de la part du Seigneur s’accomplira » ; Soit, comme le font les plus rêveurs, par : « Heureuse celle qui a cru que ce qui lui a été dit de la part du Seigneur s’accomplira ».
Qu’est-ce qui rend vraiment heureux ? De croire à l’impossible ou de voir l’impossible se réaliser ? Est-ce que le bonheur précède ou est-ce qu’il suit l’accomplissement ?
Je me garde de trancher, constatant simplement que quand Dieu parle et qu’on est attentif à sa voix, le bonheur, d’une manière ou d’une autre, est au bout du chemin.