31e dimanche du temps ordinaire – C

« Mais il me faut continuer ma route
aujourd’hui, demain et le jour suivant,
car il ne convient pas qu’un prophète périsse en dehors de Jérusalem. »

Luc 13, 33

> Averti qu’on cherche à le tuer, Jésus ne fuit pas, il continue sa mission parmi les gens, il la continue de la même façon que le jour précédent. Mais sa réponse à la menace, si elle prouve que Jésus est absolument conscient de sa mort prochaine et des circonstances de celle-ci, offre également une perspective politique.

En affirmant fermement qu’il mourra à Jérusalem, Jésus assume une appartenance à une histoire et à un peuple. C’est au milieu du monde qu’il mourra, là où il a annoncé la bonne nouvelle et qu’on a refusé de l’écouter.  Devant cette mise à mort publique, personne ne peut se défiler, personne ne peut dire que ça ne le concerne pas, qu’il ne savait pas.

Un prophète, comme un martyr, ne meurt pas caché. Le témoignage de sa vie et le témoignage de sa mort sont indissolubles et ils sont un pont vers le Royaume de Dieu, celui qui est commencé ici bas et s’achève dans la plénitude de Dieu. Jérusalem terrestre et Jérusalem céleste se font face…

Cette semaine nous pouvons réfléchir au témoignage de ta foi de manière politique, c’est à dire dans notre vie publique. La façon dont nous l’assumons ou parfois un peu moins…

Taggé , , , , .Mettre en favori le Permaliens.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *