4e dimanche de Carême – A

Ils ripostèrent:  » Tu n’es que péché depuis ta naissance et tu viens nous faire la leçon! « ; et ils le jetèrent dehors. (Jn 9, 34)

> Dans ce récit, Jésus guérit un aveugle de naissance. S’ensuit pour celui-ci plusieurs épreuves : les voisins n’arrivent pas à croire que c’est bien lui et qu’il a été guéri, les pharisiens l’interrogent à deux reprises au sujet de Jésus, ainsi que ses parents. Lui se contente d’exposer les faits, sans jugement, mais il subit les accusations. Et quand il affirme que si Jésus ne venait pas de Dieu, il n’aurait pas pu le guérir, les pharisiens le jettent dehors en affirmant qu’il n’est que péché depuis sa naissance. Quelle épreuve de plus !

Cet homme, aveugle de naissance, est enfermé par tous ceux qu’il rencontre dans sa maladie. Puisqu’il est aveugle, c’est qu’il est pécheur, cela va de soi. Et bien qu’il soit interrogé par les pharisiens, ceux-ci ne cherchent pas à entendre son avis, mais seulement à condamner Jésus. A cause d’un handicap, cet homme est rejeté. Et Jésus, bien plus que le guérir, lui redonne sa liberté : cet homme n’est pas aveugle parce que lui ou ses parents ont péché. Ainsi, contrairement à tous les autres acteurs du récit, Jésus redonne à cet homme sa dignité.

> Nous nous proposons cette semaine, de faire particulièrement attention au regard que nous portons sur les personnes qui nous entourent : est-ce un regard qui considère la personne dans toute sa dignité ou qui l’enferme dans des préjugés ou des mauvaises expériences que vous avez pu partager ? Que nous puissions à la suite du Christ poser des regards qui envisagent et qui libèrent !

Taggé , , , , .Mettre en favori le Permaliens.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *