6e dimanche de Pâques – B – 5 mai 2024

« Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous,
et que votre joie soit parfaite. »

Jean 15,11

> Au cœur de son testament, Jésus livre à ses amis le sens de la vie : demeurer dans son amour, nous y ancrer, nous y enraciner, et ainsi recevoir Sa joie pour nos vies.

La joie, c’est un fruit de l’Esprit, un accueil du OUI fondamental que Dieu prononce sur ma vie. Un accueil de son amour inconditionnel pour moi. Un accueil de son amour sur mes ténèbres personnelles.

Car cette joie, elle passe par les tourments et la détresse, elle passe par la croix, comme le dit le théologien protestant Dietrich Bonhoeffer, ce qui l’a rend encore plus puissante : « La joie de Dieu est passée par le dénuement de la crèche et la détresse de la croix : c’est pourquoi elle est invincible, irrésistible. Elle ne nie pas la détresse là où elle se trouve, mais au sein de cette détresse, en elle, elle trouve Dieu (…). C’est de cette joie victorieuse qu’il est question. A elle seule on peut se fier, elle seule aide et guérit. » (Dietrich Bonhoeffer, Si je n’ai pas l’amour. Labor et Fides, 1972)

Cette semaine nous sommes invités avec confiance à nous fier à cette joie, à la recevoir et à la cultiver dans notre vie. A s’ancrer dans l’amour de Dieu (à planter nos racines en lui), à chercher à y demeurer à tout prix, et à s’ouvrir à Sa joie.

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