5e dimanche de Carême – A

Jésus lui dit [à Marthe] : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » (Jn 11, 25-26)

> En ces temps de carême, cette question nous est posée aussi à chacun de nous : crois-tu cela ? La résurrection, c’est littéralement in-croyable, pourtant Jésus nous invite au saut de la foi, de la confiance en lui et en Sa vie qui dépasse toute mort.

Alors, nous aussi, soyons porteur ou porteuse d’espérance ! Au milieu des ténèbres de la souffrance, du déchirement ou du deuil qui entourent nos proches, soyons lumière réconfortante d’espérance pour ceux-ci ! Cette semaine, il nous est proposé donc de faire un geste concret pour signifier cette espérance à quelqu’un autour de nous qui, comme la famille de Lazare, souffre. Un geste d’espérance, comme une lueur au cœur des ténèbres.

4e dimanche de Carême – A

Jésus vint trouver l’aveugle et lui dit: « Crois-tu au Fils de l’homme? » Il répondit: « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui? » Jésus lui dit: « Tu le vois, et c’est lui qui te parle. » Il dit: « Je crois, Seigneur », et il se prosterna devant lui. (Jean 9, 35-38)

> Comme souvent dans les évangiles, l’aveugle n’est pas celui qu’on croit. Dans ce passage, l’aveugle de naissance est le seul à voir qui est réellement Jésus. Cependant cette connaissance est progressive. Au début de l’histoire, Jésus est d’abord pour l’aveugle un prophète, puis Dieu, puis le Fils de l’homme. L’aveugle ne reste ainsi pas à la connaissance de Jésus comme étant celui qui l’a guéri, mais cherche à le connaître plus en profondeur.

Le carême est un temps propice pour se tourner vers Dieu, donc également pour mieux le connaître. Il nous est proposé cette semaine de réfléchir à ce que nous pourrions mettre sur pied ces prochains mois pour approfondir toujours plus notre connaissance de Dieu (lire la Bible régulièrement, suivre une formation, participer à la vie de la paroisse, prendre part à des groupes de partages, etc.)

3e dimanche de Carême – A

« Si tu savais le don de Dieu ! » – Jn 4, 10a

> En adressant cette phrase à la Samaritaine au bord du puits de Jacob, Jésus lui parle en fait de la grâce de Dieu dispensée à chacun d’entre nous. La grâce, un mot dont on ne saisit plus bien le sens ni la portée pour nos existences. La grâce, c’est un don, un cadeau. Un cadeau dont nous n’avons pas besoin pour vivre biologiquement, pour respirer ou manger, mais qui nous est absolument nécessaire pour vivre avec Dieu. Sauf que nous n’en mesurons pas toujours la portée! « Si tu savais le don de Dieu!… » Si tu savais quel cadeau Il te fait à toi chaque jour qui te permet de te (re)lever chaque matin et de continuer à avancer! Oui, Dieu se tient discrètement au creux de ta vie, dans ce regard ou ce sourire qui t’est adressé par un inconnu, dans ce qui fait pétiller ta vie, dans la nature qui t’entoure, dans l’affection de tes proches, dans les talents qui dorment en toi et qui ne demandent qu’à être réveillés… Dieu nous a librement créés à son image. Librement nous pouvons L’accueillir et accueillir Sa grâce en nous qui nous transforme et nous aide à porter Dieu aux autres.

Cette semaine, comment allons-nous accueillir le cadeau que Dieu nous fait gratuitement juste parce qu’Il nous aime? Comment allons-nous le transformer pour les autres? Qu’allons-nous en faire?

2e dimanche – A

« Oui, j’ai vu, et je rends ce témoignage: c’est lui le Fils de Dieu. » Jn 1, 34

Jean-Baptiste déclare que c’est parce qu’il a vu, qu’il rend témoignage. Dans les versets qui précèdent, il est beaucoup question de « voir », mais également de « connaître ». En effet, par deux fois, Jean-Baptiste dit qu’il ne connaissait pas Jésus, mais en voyant Jésus et en voyant l’Esprit, cela le mène à la connaissance et au témoignage.

Je nous invite à prendre du temps chaque soir de cette semaine, pour relire ce qui s’est passé dans notre journée pour y « voir » les traces de Dieu et ainsi faire toujours un peu plus connaissance avec le Père, le Fils de Dieu et l’Esprit.

Noël 2013

« Il était dans le monde, lui par qui le monde s’était fait, mais le monde ne l’a pas reconnu. (…) Mais tous ceux qui l’ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu. » (Jean 1,10.12)

> J’espère que nous ne sommes pas trop habitués à fêter Noël : cette fête devrait toujours nous surprendre. Mais qu’est-ce qui est le plus étonnant ? Que le créateur vienne dans le monde (et comment !), ou qu’il veuille faire partager sa vie à des enfants adoptifs ? Deux faces du même abîme de stupéfaction : Dieu descend jusqu’à nous pour nous élever à lui.

 

Sainte Trinité – C

« L’Esprit de vérité me glorifiera, car il reprendra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. » Jean 16, 14

> L’une des missions de l’Esprit de vérité, c’est de faire connaître, d’éclairer, d’ouvrir l’intelligence. Nous vous proposons, avec l’aide de l’Esprit, de relire ce que vous avez vécu ces derniers mois pour y déceler les traces de Dieu dans votre vie et rendre gloire pour cette présence de Dieu au cœur du monde et au cœur de votre vie.

7e dimanche de Pâques – C

« Que leur unité soit parfaite ; ainsi, le monde saura que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé ». (Jn 17, 23)

> C’est à notre unité que nous transparaissons l’amour de Dieu!

Alors cette semaine, regardons autour de nous toutes les personnes qui nous sont confiées et tentons de désamorcer conflits ou tensions qui pourraient mettre en péril cette unité.

Et puis, si nous prêtions une attention particulière à l’œcuménisme?

6e dimanche de Pâques – C

« Le Paraclet, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous fera ressouvenir de tout ce que je vous ai dit. Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur cesse de se troubler et de craindre. » (Jn 14,26-27)

> Jésus nous promet l’Esprit Saint, et en attendant la Pentecôte, il nous donne Sa paix qui apaise notre cœur troublé. Cette semaine, nous vous proposons de remettre au Christ une crainte, un trouble, une angoisse de votre cœur. Et il vous donnera la paix promise… mais peut-être pas de la manière attendue (car ce n’est pas à la manière du monde qu’Il nous la donne) !

5e dimanche de Pâques – C

« Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c’est l’amour que vous aurez les uns pour les autres. » (Jn 13,35)

> Etre témoin et disciple du Christ, c’est aimer comme lui nous aime. Librement. Aimer, cela signifie connaître [par choix] (en hébreu, c’est le même mot, « yada »). Dieu ne nous oblige jamais, nous avons toujours le choix !

Et nous, voulons-nous aussi montrer à tous que nous sommes disciples de Jésus ? Alors allons vers les autres et prenons le temps de les connaître !