18e dimanche du Temps ordinaire C – 31 juillet 2022

« Tu es fou : cette nuit même, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura ?’ Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu. »

Luc 12, 20-21

> La traduction de ce verset peut surprendre, mais la langue grecque originale de Luc est imparable : « riche en vue de Dieu, pour Dieu » dit le texte. On peut dès lors se poser la question : qu’est-ce que la richesse « en vue de Dieu » ?

> Pour ma part, il me semble nécessaire d’amasser paix, amour, bonheur, joie, charité, espérance en vue de Dieu. Et totalement inutile d’amasser des possessions matérielles. Les linceuls n’ont pas de poches !

> Et si nous commencions cette semaine à nous préoccuper d’amasser davantage de paix et d’amour (y compris envers nous-mêmes) plutôt que d’augmenter notre compte en banque ? Ce serait un beau chemin « en vue de Dieu »…

18e dimanche du temps ordinaire – C

« Mais Dieu lui dit : ‘Tu es fou : cette nuit même, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura ?’ Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu.» (Luc 12,20-21)

> Qu’est-ce que je veux pour ma vie ? Quel trésor je désire pour ma vie ? qu’est-ce que je veux accumuler et pour en faire quoi ?

Au fond, cette parabole sur l’argent nous pose ces questions avec acuité. Si la réponse est l’argent, alors bien sûr, nous faisons fausse route. L’argent peut s’envoler du jour au lendemain, comme l’ont montré les diverses crises boursières de l’histoire, dont celle des subprimes en 2008. Tout cela n’est que « vanité », dirait l’Ecclésiaste, n’est que buée qui disparaîtra.

Mais une autre réponse est possible : « être riche auprès de Dieu » ! Riche de l’amour de Dieu, de l’amour de son prochain, des gestes de solidarité et de partage. Le trésor, pour qu’il ne soit pas « vanité », doit être partagé. Car l’erreur de l’homme de la parabole n’est pas tant de vouloir un trésor, que de le vouloir « pour lui-même », dans une sorte de repli égocentrique sur ses besoins. A l’inverse, s’enrichir « auprès de Dieu » signifie gérer ses biens avec solidarité et amour du prochain.

Cette semaine, nous nous invitons donc à réfléchir au sens de notre vie, à nos richesses, à nos trésors et à notre façon de les gérer. A ce que tu désire pour ta vire, et à les remettre dans la prière. Et, bien sûr, à les partager !

28e dimanche du temps ordinaire – B

« Mais lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens. » Marc 10, 22

> Ce passage de l’évangile est très connu. Un homme riche vient voir Jésus et lui demande comment faire pour accéder à la vie éternelle. Jésus lui répond qu’il faut suivre les commandements. Celui-ci observe tout cela depuis sa jeunesse.

Jésus l’aima et lui dit de vendre tout ce qu’il avait et de le donner aux pauvres. Mais cette réponse ne lui plut pas et il s’en alla tout triste.

Nous sommes souvent dans cette situation où nous nous sentons appelés à faire quelque chose mais sur le moment c’est trop pour nous, l’effort nous est trop compliqué. Mais nous aimons à croire que cette homme n’est pas parti définitivement triste, et qu’il a su même s’il n’a pas tout donné se rapprocher des plus pauvres en faisant un pas. Ce pas qui entraînera surement un deuxième pour finir sur une grande marche qui nous fera accéder à la vie éternelle.