5e dimanche du Temps ordinaire – B – 4 février 2024

« Jésus s’approcha, la saisit par la main, la fièvre la quitta. […] à l’aube, Jésus sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il pria »

Marc 1,29-39

> Le miracle de la belle-mère de Simon nous montre la puissance de Jésus et sa compassion pour les souffrants. D’un simple toucher, il guérit la malade et lui permet de retrouver sa vie quotidienne. Le soir venu, c’est une véritable cohue qui se presse à la porte de la maison : on lui amène tous ceux qui sont atteints d’un mal ou possédés par des démons. Jésus guérit et expulse les démons, manifestant l’amour et la puissance de Dieu. Mais le lendemain matin, contraste saisissant : Jésus se lève bien avant l’aube et se retire seul dans un endroit désert pour prier. Tandis que la nuit s’achève, laissant place à la lumière du jour, Jésus quitte le tumulte et la fatigue pour trouver la paix et la force dans la solitude auprès de son Père.

> Alors que le monde autour de nous peut être sombre et chaotique, n’oublions pas de nous retirer un temps dans ce face à face avec Dieu. Comme l’aube qui chasse la nuit, ces moments de recueillement nous permettent de renaître à la lumière et de trouver la force d’un nouveau départ et l’inspiration dont nous avons besoin pour être des porteurs d’espérance et de lumière pour tous.

18e dimanche du temps ordinaire – A – 2 août 2020

« Jésus se retira et partit en barque pour un endroit désert, à l’écart.»

Mt 14,13

> Jésus, lui aussi, sait prendre des temps de « vacance(s) », c’est-à-dire de retraite, loin de l’agitation et du travail quotidien. Ici, on nous dit même qu’il part en barque.

> Contrairement à nos limousines-break extensibles quasiment à l’infini grâce aux galeries et remorques qu’on leur adjoint parfois, une barque est un véhicule qui ne permet pas d’emporter beaucoup de matériel. Jésus n’a ni portable, ni chargeur de téléphone, ni cahiers de vacances avec lui. Il se retire et donc n’emporte pas ce qui fait son quotidien.

> Au milieu de cet été, puissions-nous laisser de côté de que nous avons malgré tout pris avec nous en vacances mais qui nous rappelle indûment notre quotidien. Que ce temps de vacance(s), pour celles et ceux qui ont la chance de le prendre, soit vraiment une mise à l’écart, au désert.

Bel été à tous !