24e dimanche du Temps ordinaire – C – 11 septembre 2022

« C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel
pour un seul pécheur qui se convertit,
plus que pour 99 justes
qui n’ont pas besoin de conversion. » 

Lc 15,7

> Voilà une phrase de Jésus qui peut nous sembler surprenante à priori. Ainsi, si l’on est juste, on procure moins de joie dans le ciel que si l’on est pécheur et que l’on se convertit. Pas facile à entendre… si l’on se croit juste, évidemment.

> Mais si l’on a conscience d’être pécheur, alors quelle joie en nous, déjà, de savoir que Jésus vient nous rechercher, comme il le fait pour la brebis égarée dans les versets qui précèdent. Et si l’on accepte de se retourner vers lui, de se convertir, alors nous créons de la joie au ciel, quel bonheur !

> Reste à prendre conscience que c’est là un travail de chaque jour. Nous avons besoin de conversion tout au long de notre vie. Et c’est fabuleux de penser combien de joie créent, dans le ciel, toutes nos petites conversions quotidiennes ! Quelle sera la prochaine de nos conversions ? Qui sera le premier à créer de la joie là-haut, en cette journée ? Au boulot !

30e dimanche du temps ordinaire – C

« Le publicain, lui, se tenait à distance
et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ;
mais il se frappait la poitrine, en disant :
‘Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !’ » (Luc 18,13)

> Le publicain, ou collecteur d’impôts, est la figure par excellence de la personne mal vue dans la société juive de l’époque. Et pourtant, celui-ci garde une attitude humble, il se frappe même la poitrine, en geste d’humble repentir. Et il s’en remet simplement au Seigneur, en se reconnaissant comme pécheur.

L’Evangile est là, dans cette simplicité : dans cet accueil inconditionnel de celui qui se reconnaît comme pécheur, sauvé par grâce. Mais il est surtout dans la démarche de cet homme, rejeté de sa société, qui ose dans un cheminement d’introspection, regarder en face ses propres failles, ses péchés et qui finalement se tourne vers Dieu pour déposer cela à ses pieds.

Pour nous aussi, l’Evangile est là, dans cette simplicité : dans cet accueil inconditionnel de chacun de nous qui se reconnaît comme pécheur, sauvé par grâce. Mais il est surtout dans notre démarche d’introspection, d’oser regarder en face nos failles, nos péchés, pour nous tourner ensuite vers Dieu pour déposer cela à ses pieds.

Cette semaine, c’est cela que nous proposons. Une démarche concrète de reconnaître, en vérité, ses péchés, des failles, et de demander ensuite à Dieu : ‘Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !’