« Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume »
Luc 23,42
> En disant ces quelques mots, le second malfaiteur se révèle doublement. D’une part, malgré son statut peu enviable, il se positionne en tant que croyant, le premier qui confesse que ce Jésus sur la croix va devenir le Christ. D’autre part, il ne demande pas de le sauver, mais de ne pas l’oublier. Avec humilité, il dit ainsi la prière du pauvre, qui dans ses souffrances, demande au Seigneur de ne pas l’oublier dans son Royaume.
> Nous aussi, chaque fois que nous nous sentons seuls, dans la souffrance ou l’injustice, face au non-sens des croix du monde, nous pouvons dire : « souviens-toi de nous », rappelant le Christ crucifié à nos côtés. En méditant ainsi ce verset, par exemple avec son chant de Taizé (https://www.youtube.com/watch?v=D3AhrNBpWDY), nous pouvons nous aussi placer devant les croix du monde, ou nos croix personnelles, l’espérance en Christ.