Avent 2013 – Jour 4

« Je ne veux pas les renvoyer à jeun » (Matthieu 15,32)

> Jésus ne nous dit pas de nous goinfrer, mais il ne nous dit pas non plus de jeûner.

A travers les récits de miracle et notamment celui de la multiplication des pains, Jésus nous dit quelque chose d’essentiel au sujet de Dieu.

Dieu est un Dieu de vie et de générosité. Il ne veut pas nous laisser défaillir en route.

Marchons sur la route de notre vie en étant nous-mêmes, des témoins de vie et de générosité.

Avent 2013 – Jour 3

« Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. » Luc 10,24

> Tendons l’oreille, écoutons… Encore… Autrement. Cherchons-Le du regard, attentifs ; laissons-Le transformer nos sens. Voir et entendre avec le cœur, c’est se savoir tout petit devant le Seigneur, mais Lui faire pleinement confiance et Le guetter en tout et en toute chose. « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! »

Avent 2013 – Jour 2

« Mais le centurion reprit : “Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit ; dis seulement un mot et mon serviteur sera guéri“ » Matthieu 8,8

> J’aime ce centurion qui n’hésite pas à faire route pour dénicher celui qui saura guérir un subalterne. Quand, pour la dernière fois, ai-je remué ciel et terre pour un autre que moi ?

Il me rappelle aussi la proximité de la parole et du geste, la force créatrice des mots qui se font tantôt caresses tantôt soufflets. J’aurais tort de l’oublier quand je bénis ou quand je maudis…

Enfin, il m’invite à concevoir l’autorité comme l’acte qui autorise, qui vainc les résistances et rend possible l’impossible.

 

Avent 2013 – Jour 1

« Veillez donc, car vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra » (Matthieu 24,42)

> Et si nous nous souhaitions aujourd’hui « bonne année » ? Car tout est neuf en ce premier décembre, premier dimanche de l’Avent, premier jour de la série des méditations pour le premier anniversaire de «L’Évangile à l’Ecran»!

Une année liturgique nouvelle s’ouvre : veillons, prions, espérons ! Dans la confiance et l’abandon.

 

34e dimanche – C – Christ-Roi

Et il [l’un des malfaiteurs] disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne. » Jésus lui répondit : « Amen, je te le déclare : aujourd’hui, tu seras avec moi dans le Paradis. » – Lc 23, 42-43

> On sent ici l’insistance du condamné à mort à côté de Jésus. Qui l’interpelle d’ailleurs par son nom, ce qui dénote une certaine familiarité. Une proximité que Jésus, Emmanuel, « Dieu avec nous », lui promet : « aujourd’hui, tu seras avec moi ». Aujourd’hui… Oui, il n’y a pas à attendre, c’est aujourd’hui, le premier jour de la vie qui nous reste, que Jésus se fait proche.

Et nous, appellons-nous Jésus par son nom, ou par un titre (Messie, Sauveur, etc.) ? L’acceptons-nous comme compagnon pour le reste de notre vie et au-delà? Si nous hésitons ou si nous nous posons encore des questions, il nous reste un peu plus d’un mois pour nous préparer à sa venue. Que ce temps de l’Avent qui s’ouvre devant nous soit une occasion d’oser notre « oui » !

33e dimanche – C

Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom en disant : ‘C’est moi’, ou encore : ‘Le moment est tout proche.’ Ne marchez pas derrière eux ! » Lc 21, 8

> Nombreuses sont les images de Dieu attirantes au début puis finalement fausses et décevantes. Suivre Jésus n’est certainement pas de tout repos ni tout rose, le suivre c’est laisser place à l’inattendu, à la souffrance aussi, à tout ce qui fait une vie humaine telle qu’elle est…

Cette semaine, réfléchissons à toutes ces conceptions confortables que nous nous faisons de Dieu et prenons la résolution de nous en débarrasser. Laissons-nous surprendre, on n’enferme pas Dieu dans une boîte, même si c’est bien tentant parfois, ce serait tellement simple ! Décidons de le chercher sans cesse, nous n’aurons pas assez d’une vie pour le faire.

Souvenons-nous aussi cette semaine que chaque personne rencontrée, chaque moment vécu peut nous rapprocher de Lui car nous n’aurons jamais fini de le chercher…

32e dimanche – C

« Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants ; tous vivent en effet pour lui. » Lc 20,38

> Cette déclaration de Jésus conclut la discussion de la résurrection avec les sadducéens. Ceux-ci ne croient pas en la résurrection, car elle n’est pas inscrite dans la loi de Moïse. Ils se sont laissé enfermer par une loi qui était sensé les rendre libres, faire d’eux des vivants.

Nous sommes invités cette semaine à poser des actes qui donnent la vie. Que nos actions ne se résument pas à suivre des lois, des habitudes, des ordres. Mais prenons au contraire conscience de ce que nous faisons et de pourquoi nous le faisons. Que nos gestes et nos décisions soient des actes créateurs de vie pour nous et pour les autres !

31e dimanche – C

« Zachée cherchait à voir qui était Jésus mais il n’y arrivait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui devait passer par là. » (Luc 19,3-4)

> Qu’allons-nous faire, cette semaine, pour mieux découvrir qui est Jésus dans notre vie ?

Il y a plein de manière de grimper dans un arbre pour imiter Zachée aujourd’hui et chercher à connaître Jésus. Lire un livre qui parle de lui, rencontrer un prêtre pour discuter, aller à la messe (si, si, on y rencontre Jésus, je vous assure !)… quel est l’effort que nous allons faire pour le voir, quel sera notre arbre ?

Allons… grimpons, courage ! Il nous attend. Et si le résultat est semblable à ce qu’a vécu Zachée, elle va déménager, notre semaine !

30e dimanche – C

Le pharisien se tenait là et priait en lui-même : ‘Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes : voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.’ (Luc 18,11-12)

> Combien de fois jugeons-nous l’autre en nous croyant meilleur que lui ? C’est ce que fait ce Pharisien.

Cette semaine nous nous proposons de retenir notre langue avant de juger l’autre, de rendre notre cœur paisible plutôt que de nous croire meilleurs que notre prochain. Dieu aime l’autre autant qu’il nous aime nous, ni plus ni moins. Portons un regard d’amour sur nos frères et sœurs qui habitent la même planète que nous.

29e dimanche – C

Jésus dit une parabole pour montrer à ses disciples qu’il faut toujours prier sans se décourager :

« Il y avait dans une ville un juge qui ne respectait pas Dieu et se moquait des hommes.

Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : ‘Rends-moi justice contre mon adversaire.’ Longtemps il refusa ; puis il se dit : ‘Je ne respecte pas Dieu, et je me moque des hommes, mais cette femme commence à m’ennuyer : je vais lui rendre justice pour qu’elle ne vienne plus sans cesse me casser la tête.’ » (Lc 18,1-5)

> La petite veuve qui arrive à faire sauter les verrous du juge imposant ! On dirait une trame de film… Et c’est là qu’on voit que le message de l’Evangile est tellement actuel ! C’est dans les faibles, les humbles, les pauvres que le Royaume de Dieu se révèle parmi nous ! Les combats sociaux, politiques, économiques… Et même culturels, spirituels… Sans persévérance, pas de résultat… Sans espérance, pas de salut… Sans conviction, pas de courage…

Cette semaine, Dieu nous invite à être persévérant dans le dialogue avec Lui. Nous pensons qu’Il ne nous écoute pas ? Qu’Il est loin de nos préoccupations, de ceux que nous aimons ? Alors demandons-Lui chaque jour de nous aider à Le percevoir dans notre quotidien. Si un juge sans cœur peut finalement faire justice à une petite veuve, a fortiori Dieu, bon et aimant, contre toute évidence ne tardera pas ! Il nous entend, nous attend, nous comprend ! « Trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (v. 8)