28e dimanche – C

« L’un d’eux, se voyant guéri, revint sur ses pas, glorifiant Dieu à haute voix. » Luc, 17, 15

> Il n’y en a qu’un sur les dix qui est revenu pour glorifier Dieu une fois guéri… Est-ce que nous n’avons pas tendance nous aussi à oublier de revenir sur nos pas régulièrement pour rendre grâce pour nos guérisons ?

Cette semaine nous pourrions apprendre à dire merci un peu plus souvent. Merci pour toutes les guérisons, toutes les éclaircies, toutes ces joies qui nous emportent dans leur tourbillon sans qu’on prenne le temps de remercier autant qu’on avait supplié !

27e dimanche – C

« La foi, si vous en aviez gros comme une graine de moutarde, vous diriez au grand arbre que voici : ‘Déracine-toi et va te planter dans la mer’, et il vous obéirait. (…) Quand vous aurez fait tout ce que Dieu vous a commandé, dites-vous : ‘Nous sommes des serviteurs quelconques : nous n’avons fait que notre devoir.’ » (Lc 17,6 et 10)

> Ça ne vous arrive jamais d’avoir envie avoir une foi plus solide ? Et pourtant Jésus nous dit que même si nous en avions un tout petit peu, cela peut suffire à faire bouger les choses ! Le peu que nous avons suffit. Et nous pousse à oser. Oser être des serviteurs de notre Seigneur comme nous sommes, humblement.

Alors cette semaine, sûrs de l’amour infini de Dieu pour nous, OSONS ! Osons nous mettre à son service par un geste tout simple: geste d’amour, de fraternité, de soutien, d’entraide, de réconciliation. Osons un geste posé comme un acte de foi, même fragile, que la puissance de Dieu prévaudra.

26e dimanche – C

« Au séjour des morts, il (le riche) était en proie à la torture; il leva les yeux et vit de loin Abraham avec Lazare tout près de lui. » Lc 16, 23

> C’est l’histoire du riche qui mène un train de vie somptueux et du pauvre Lazare couché devant le portail. Durant toute sa vie luxueuse, le riche ne voit pas ou ne veut pas voir le pauvre Lazare devant sa porte. C’est seulement à sa mort qu’il monte le regard vers lui et c’est trop tard…

Nous sommes invités cette semaine à avoir une attention spéciale pour ceux qui nous entourent et qui auraient besoin d’un peu d’attention, d’un peu d’écoute. Spécialement ceux qu’on croise souvent et qu’à force d’habitude, on aurait peut-être tendance à moins faire attention à comment ils vont.

25e dimanche – C

« Celui qui est digne de confiance dans une toute petite affaire est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est trompeur dans une petite affaire est trompeur aussi dans une grande. » Luc 16,10

> Les rapports humains sont impossibles sans la confiance. Quelles que soient les affaires qui nous sont confiées, petites ou grandes, montrons-nous toujours dignes de confiance. Mais sachons accorder nous aussi notre confiance aux autres.

Cette semaine, il nous est ainsi proposé, à notre tour, de donner notre confiance, et de le montrer. Faisons confiance à notre prochain, et à Dieu, et montrons-nous dignes de leur confiance, en retour.

24e dimanche – C

« Si l’un de vous a cent brebis et en perd une, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve?

Quand il l’a retrouvée, tout joyeux, il la prend sur ses épaules, et, de retour chez lui, il réunit ses amis et ses voisins ; il leur dit : ‘’Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !’’ » – Lc 15,4-6

> Il arrive qu’on se sente comme la brebis perdue qui s’est éloignée du troupeau. On fait toujours partie du peuple des croyants, mais on a pris de la distance. Pour diverses raisons. Parfois, nous nous sentons si indignes d’être avec Dieu qu’on préfère fuir et se cacher. Ou bien c’est notre vie si pleine de choses à faire qui nous empêche de nous relier à Lui, et nous faisons route tout seuls. Mais Dieu part à notre recherche ! Toujours ! Car Il sait ce qui est bon pour nous. Seulement, est-ce qu’on accepte de se laisser (re)trouver par Lui ? Comment se laisse-t-on trouver par Dieu ? Est-ce qu’on accepte facilement qu’Il nous retrouve ?

Avons-nous envie d’oser nous laisser retrouver par Dieu ? De goûter à Sa joie et à celle de nos amis ? Rien de terrible ne nous arrivera… aucune punition, aucun reproche… Car Dieu nous aime comme nous sommes. Alors aidons-Le un peu, sortons de notre cachette, allons au-devant de Lui ! Soyons attentifs à travers quoi ou qui Il nous retrouve et nous ramène dans le troupeau pour cheminer avec nous. Et réjouissons-nous avec Lui de ces retrouvailles pleines de promesses, de joie et de plénitude !

23e dimanche – C

« Et quel est le roi qui part en guerre contre un autre roi, et qui ne commence pas par s’asseoir pour voir s’il peut, avec dix mille hommes, affronter l’autre qui vient l’attaquer avec vingt mille ?

S’il ne le peut pas, il envoie, pendant que l’autre est encore loin, une délégation pour demander la paix. » Luc 14, 31-32

A petite comme à grande échelle, la paix est à construire urgemment ! Cette semaine nous nous proposons d’unir de toutes tes forces notre prière à celle de tous ceux à travers le monde qui cherchent la paix en ces temps troublés.

Mais voilà, s’asseoir pour réfléchir afin de trouver la paix et éviter la guerre c’est valable pour nous aussi. Que l’actualité brûlante nous rappelle nos devoirs particuliers : lutter de tout cœur pour la paix à chaque instant, à chaque rencontre, à chaque mot prononcé… C’est par là que nous évitons les conflits !

22e dimanche – C

« Quand tu es invité, va te mettre à la dernière place, afin qu’à son arrivée celui qui t’a invité te dise : “Mon ami, avance plus haut.” Alors ce sera pour toi un honneur devant tous ceux qui seront à table avec toi. Car tout homme qui s’élève sera abaissé et celui qui s’abaisse sera élevé. » (Lc 14,10-11)

> Dans notre société où l’on cherche toujours à être le premier, le meilleur, le plus beau, le plus swag, le Christ nous invite à être à contre-courant et à suivre son exemple, lui qui s’est abaissé pour être élevé ensuite à la résurrection.

Et si cette semaine nous cherchions nous aussi à vivre pleinement l’humilité, à donner la plus grande place aux autres, à nous placer en dernier, pour occuper la place du serviteur ? Ouvrons nos yeux et notre cœur à une démarche de service et pourquoi pas, nous pourrons concrètement rendre service à quelqu’un, que ce soit un service secret ou non…

 

21e dimanche – C

Alors vous vous mettrez à dire : « Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné sur nos places. »

Il vous répondra : « Je ne sais pas d’où vous êtes. Éloignez-vous de moi, vous tous qui faites le mal. » (Lc 13, 26-27)

> Dans sa route vers Jérusalem, Jésus rencontre des juifs, qui parce qu’ils font partie du peuple élu, du peuple de l’alliance, pensent qu’ils seront sauvés d’office. Jésus répond en parlant de la porte étroite et précise que cela ne suffit pas de l’avoir fréquenté pour se croire assuré du royaume de Dieu. C’est un appel à une conversion de tous les jours. Etre croyant doit impliquer quelque chose dans nos vies.

Il nous est proposé cette semaine de réfléchir à ce que signifie pour nous être chrétien. Qu’est-ce que le fait d’être chrétien implique dans notre vie? Vers quelles attitudes, quels choix de vie, cela nous conduit?

20e dimanche – C

Jésus disait à ses disciples : « Je suis venu apporter un FEU sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! » Luc 12,49

> Et nous, est-ce que nous BRÛLONS vraiment de l’Amour de Dieu, ou est-ce que notre Foi est plutôt de l’ordre de la petite étincelle qui vacille sous le vent ? Cette semaine soyons de véritables incendiaires, soyons des pyromanes de Dieu, allumons des feux dans le coeur des gens que nous croiserons !

19e dimanche – C

« (…) gardez vos lampes allumées ! Soyez comme des gens qui attendent leur maître au retour d’un mariage.

(…) Si le maître revient à minuit, ou plus tard encore, et s’il trouve ses serviteurs éveillés, alors ils sont heureux !(…) soyez prêts. En effet, le Fils de l’homme viendra, mais vous ne savez pas à quel moment. » (Lc 12, 35b-36a; 38; 40)

> Garder sa lampe allumée, c’est être ouvert, curieux, attentif, réceptif… C’est chercher toujours le Christ, c’est désirer et attendre la rencontre avec lui. C’est accepter d’être travaillé par cette attente, c’est accepter qu’elle ne survienne pas comme on se l’était imaginé. C’est refuser de se laisser submerger par la déprime, le doute, la peur et l’angoisse.

Nous aussi, gardons notre lampe allumée, ouvrons nos coeurs à la venue du Christ, laissons-nous travailler par cette attente, soyons attentifs aux rencontres qui peuvent nous mener à lui et nous ouvrir à de nouvelles opportunités. Souvenons-nous qu’en chaque instant brillent des étincelles de Dieu même quand tout paraît bouché! Laissons-nous surprendre et émerveillons-nous!