18e dimanche – C

« Tu es fou: cette nuit même, on te redemande ta vie. Et ce que tu auras mis de côté, qui l’aura? » (Luc 12,20)

> C’est aujourd’hui que nous avons à vivre notre vie pleinement pour la faire entrer dans l’éternité. Alors cette semaine nous pouvons nous demander si nous ne repoussons pas à plus tard l’essentiel… La vie n’attend pas, donnons-nous dès maintenant!

17e dimanche – C

« [Jésus leur dit : ] Eh bien, moi, je vous dis : Demandez, vous obtiendrez; cherchez, vous trouverez; frappez, la porte vous sera ouverte. » Luc 11,9

> Avec Foi, cette semaine, osons demander quelque chose de grand au Seigneur, osons chercher d’immenses choses, osons frapper à des portes qui nous semblent inaccessibles. C’est ainsi que les miracles se réalisent.

16e dimanche – C

« [Marthe] avait une sœur nommée Marie qui, se tenant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe était accaparée par les multiples occupations du service. » Luc 10,38b-39

> Il y a un temps pour tout, disait l’Ecclésiaste. L’été, on a l’impression que le temps se détend (dé-temps), mais pour nous, l’été est-il le temps de l’agitation inquiète de Marthe (planification, questionnements) …ou de la contemplation de Marie ? Est-il celui du service ou celui de l’écoute de la parole, de l’instant présent ?

En cette semaine estivale, nous sommes invités à prendre le temps. Prenons le temps de faire des choses que nous n’avons pas le temps de faire d’ordinaire : un geste envers des proches, une prière, une proposition, un service, un temps de silence, etc. Le temps nous est donné, alors profitons-en ! Hakuna Matata !

15e dimanche – C

« Mais un Samaritain, qui était en voyage, arriva près de lui; il le vit et fut saisi de pitié. » Luc 10, 33

> Dans l’attitude du Samaritain, comme souvent dans celle de Jésus, on peut remarquer qu’il commence par voir l’autre et que souvent ce regard remue l’être au plus profond de lui-même, conduisant à l’amour et à un geste d’aide.

Il nous est proposé cette semaine de faire particulièrement attention aux gens qui nous entourent ou que nous croisons, que ce soit pour les aider, pour échanger ou pour s’émerveiller.

14e dimanche – C

« Il [le Seigneur] leur dit : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. » – Luc 10,2

> L’été, c’est la saison des moissons. Le champ dont parle l’Evangile, c’est le Royaume de Dieu.

Et si, pendant nos vacances, nous prenions soin de ce champ-là? Prier, c’est bien, évidemment, mais agir, c’est mieux! Semer, voir grandir, ôter les mauvaises herbes pour enfin moissonner… Dieu nous fait la grâce de nous associer à son travail, chacune et chacun selon ses talents. Où que nous soyons, durant l’été, Dieu nous y a placés comme collaborateurs de l’annonce de sa Parole! Ecouter, aider, soutenir, admirer, méditer, prier, nous engager, témoigner… Nous verrons que ce petit “plus” changera la couleur de nos vacances! “La moisson est grande”…

13e dimanche – C

Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, va annoncer le règne de Dieu. » Luc 9, 59-60

Pour aller de l’avant, pour s’épanouir, pour répondre à l’appel de Dieu, il faut lâcher ce qui nous entrave, ce qui nous empêche de répondre joyeusement à l’appel de Dieu.

Je vous propose cette semaine de réfléchir à ce qui vous pèse dans votre vie et qui vous empêche d’aller pleinement de l’avant. Et dans un second temps, de remettre tout ça à Dieu, pour transformer ces obstacles en chemin de vie.

12e dimanche – C

Jésus leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Luc 18, 20

> C’est à nous que Jésus pose cette question, qui est-il pour nous, aujourd’hui, dans notre vie ? Un ami ? Une vague connaissance ? Un Sauveur ? Un compagnon du quotidien ? Un roc sur lequel s’appuyer ? Un vaste mystère ?

Cette semaine c’est cette question que nous pouvons nous poser, tout simplement !

10e dimanche – C

Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on transportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme. En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne pleure pas. ». (Luc 7,12-13)

> Pour les juifs, la descendance était signe de prospérité et il n’y avait rien de pire que la lignée du sang se termine, car avec elle s’éteignait l’avenir de la famille. Ces deuils peuvent aussi nous toucher, deuils de projets ou de personnes, deuils immenses de vie inachevée, d’énergie vitale perdue, deuils qui nous donnent l’impression qu’il n’y a pas d’avenir.

Et si cette semaine, d’une part, nous repensions à ces deuils passés ou présents dans nos vies, si nous essayions d’entendre la parole de réconfort du Christ « ne pleure pas » ?

Et si cette semaine, d’autre part, nous étions présence et réconfort pour les endeuillés autour de nous en disant nous aussi « ne pleure pas » ?

Saint Sacrement – C

« Mais il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » (…) Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il les bénit, les rompit et les donna à ses disciples pour qu’ils distribuent à tout le monde. Tous mangèrent à leur faim, et l’on ramassa les morceaux qui restaient (…). » Luc 9, 13a.16-17

> Manger, c’est survivre. Corporellement, spirituellement. Mais comment faire lorsqu’on n’a pas assez pour tout le monde ? Jésus sollicite alors les disciples et les fait collaborateurs du miracle, du don du peu qu’il y a qui est en fait mystérieusement surabondant. Dieu donne, et ce que nous avons reçu, Il désire que nous le donnions à d’autres. Une foi qui reste enfermée est une foi qui s’étiole…

Et nous, qu’attendons-nous pour devenir l’auxiliaire du Christ dans la promulgation de cette Bonne Nouvelle qui nous fait vivre ? Prenons ce que nous avons reçu de lui en abondance et allons le confier à nos amis, car le surplus de ces bienfaits ne peut se garder pour soi tout seul…