« J’ai soif. »
Jean 19,28
> Deux mots pour dire la souffrance extrême de la croix, la détresse du crucifié. La soif est en effet une des tortures de la croix par laquelle Jésus doit passer pour que les Écritures s’accomplissent. La soif de la croix.
> Deux mots pour dire aussi que l’entier de l’Evangile se construit dans le don. A chaque bout de son Evangile, Jean l’évangéliste présente un Jésus qui demande à boire. Au puits de Jacob déjà, en plein midi, fatigué du chemin, il osait s’adresser à la Samaritaine en ces termes : « Donne-moi à boire. » Car l’Evangile est dans le don.
> Et pour nous, comment résonne cette soif de la croix ? Soif d’amour, soif de paix, soif de justice, dans notre monde tourmenté par le mal. Soif du Dieu Vivant.
> Et pour nous, comment résonne l’Evangile comme don ? Don du Christ, pour nous, don de soi auquel nous sommes appelés dans nos vies à son service, don par amour, don pour la Vie.
> Méditer à la fois la soif de la croix et l’Evangile dans le don, voilà un chemin pour nous pour ce jour de Vendredi Saint.