4e dimanche de Pâques – 3 mai 2020

« Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. »

(Jean 10, 3)

> Il y a dans ce verset deux éléments forts.
D’abord, « appeler par son nom ». Par-là, Jésus nous donne une identité, créé un lien, il n’est pas un inconnu. « Donner un nom » a une signification profonde pour les juifs, ça permet d’exister, de sortir du lot, d’être mis à part. Ne dit-on pas « Baptiser » ?Puis, « faire sortir », pour nous mener vers de verts pâturages, comme le rappelle aussi le psaume 22/23. Ce n’est pas sans rappeler la sortie d’Egypte vers un lieu qui permet la vie et de grandir, manger et être abreuvé.Ce n’est pas juste « suivre comme DES moutons », comme une foule indéfinie, mais chacune et chacun appelé personnellement et se met à suivre volontairement avec la certitude que c’est une bonne chose.

> Cette semaine, tournons-nous vers Jésus. Demandons-lui encore et toujours de nous appeler. Mais pour entendre la voix de Celui qui appelle, faisons silence dans notre cœur, et passons par la seule porte qui mène vers la liberté et la vie.

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