« Jésus leur disait : “Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison.” » (Marc 6, 4)
> Les gestes posés par Jésus sont mal reçus chez lui. Il doit partir pour annoncer librement la Bonne Nouvelle.
Pourquoi ses proches voisins sont-ils si sceptiques face à lui ? Pourquoi a-t-on tant de mal à accepter la parole prophétique lorsqu’elle vient de chez nous ? C’est comme si en connaissant le père, la mère, cette familiarité rendait impossible l’extraordinaire. Comme si nous ne désirions surtout pas que notre prochain nous surpasse. Tenace orgueil. Pourtant, l’incarnation de Dieu est faite de la plus humble pâte humaine. Celui qui est comme nous vient nous annoncer ce qui nous dépasse.
Car l’inattendu peut surgir dans la plus grande habitude.
Toujours tellement valable. Faut pas vouloir faire diacre au milieu de sa vie!