30e dimanche du temps ordinaire – B – 24 octobre 2021

D’un côté … « beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire … ». Mais finalement… « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. »

(Marc 10, 48-49)

> Dans l’Évangile de ce dimanche, nous observons un étrange renversement de situation en ce qui concerne la foule qui entoure l’aveugle du récit. Alors que celui-ci appelle Jésus à l’aide, le texte nous dit d’abord que beaucoup essaient de le faire taire (v48), mais lorsque Jésus s’intéresse à lui, soudain le discours change et on lui demande de la confiance (v49)…
La confiance il l’a eue depuis le début et il ne s’est pas laissé démonter par ceux qui tentèrent de le convaincre de laisser tomber ! Au contraire il a persévéré et bien lui en a pris.

> Cette semaine, soyons fermes et convaincus dans nos demandes. N’attendons pas que la foule nous pousse et peut-être pourrons nous changer le regard des gens qui nous entourent pour les faire passer de « tais-toi ! » à « lève-toi ! ».

23e dimanche du temps ordinaire – B – 5 septembre 2021

« Ouvre-toi ! » 

Marc 7, 34

> L’évangile de cette semaine relate un miracle connu dans lequel Jésus guérit un sourd en lui rendant l’ouïe et par là aussi la possibilité de parler distinctement. En regardant de plus près le texte, Jésus ordonne au sourd de s’ouvrir ! Il ne parle pas de ses oreilles seulement, mais bien de la personne dans son entier.

D’ailleurs, Jésus lui-même fait preuve d’ouverture, Il est ici en milieu païen. Il a traversé des frontières pour se rendre là où il est pour effectuer ce miracle !

> Cette semaine, cherchons avec l’aide de Dieu ce qui nous ferme à sa Parole, ce qui nous replie sur nous-même et ouvrons la voie à l’Esprit qui fait grandir !

Dimanche 15 août 2021

(Assomption de la Vierge Marie pour les catholiques)

« Tandis que Jésus parlait ainsi, une femme, élevant la voix du milieu de la foule, lui dit : Heureux le sein qui t’a porté ! heureuses les mamelles qui t’ont allaité ! »

(Luc 11, 27)

GENRE ?
Deux mille ans après cet épisode de la vie de Jésus, dans une société qui se pose des questions de genre, il semble bien que la parole émise du milieu de la foule ne pût être prononcée que par une femme. Qui mieux qu’une femme connait le phénomène mystérieux de la gestation ? Aucune question ne peut être éludée, pas même celle du genre. Jésus ne l’esquiverait pas. Mais Jésus possède cet art suprême de replacer les choses dans le bon ordre. Ce qui importe par-dessus tout, c’est de se mettre à l’écoute de la Parole de Dieu et de la mettre en pratique. Sans doute, si je me mets à l’écoute de mon Sauveur, serais-je éclairé sur bien des questions qui me préoccupent, fussent-elles celles du genre !

17e dimanche du temps ordinaire – B – 25 juillet 2021

Une foule nombreuse venait à lui. « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? ».

Jean 6, 5

> Dans ce miracle connu de l’Évangile mettons-nous avec la majorité : dans la foule immense de plus de 5000 personnes qui suit Jésus. Si l’on se base que sur le texte personne ne se demande quand il y aura à manger et quoi. De deux choses l’une, soit les gens avaient confiance qu’ils seraient rassasiés, soit leur priorité était de suivre cet homme au vu « des signes qu’il accomplissait sur les malades », au détriment de leur confort. 

Ce qui est encore à noter dans ce passage c’est que Jésus non plus ne se pose pas la question, il sait ce qu’il va faire ! Pourtant il questionnera Philippe pour tester s’il avait confiance dans la créativité divine de Jésus. Son réflexe est humain : il réfléchira à des aspects d’ordres bien réels, pécuniaire et se sent limité, bloqué.

> Cette semaine tentons d’être dans une confiance aveugle envers Dieu face aux blocages de la réalité. Focalisons sur les signes que Dieu accomplit autour de nous. Soyez bénis et rassasiés !

Dimanche de la Trinité – B – 30 mai 2021

« Allez ! De toutes les nations faites des disciples : Baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ! ».

Matthieu 28, 19

Voici donc l’origine biblique de cette exhortation que l’on connaît bien et à laquelle nous répondons volontiers « Amen ! ». Ce verset clôture l’Évangile de Matthieu, c’est l’avant-dernier verset. Jésus ressuscité retrouve ses onze disciples sur la montagne et les envoie dans le monde ! Le chapitre termine sur une ouverture au monde, ce n’est pas la fin. Jésus demande d’aller baptiser, de faire des disciples. C’est également ce qui nous est demandé à chaque fin de célébration lorsque nous recevons la bénédiction au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Et ça marche ! C’est grâce au témoignage transmis depuis des générations que nous sommes aujourd’hui touché par la grâce du baptême. Cette semaine n’hésitons pas à parler de Lui et du lien qu’il désire crée avec nous !

En effet, par la trinité, Dieu est intrinsèquement relationnel, il nous cherche depuis l’aube de notre temps. « Adam, où es-tu ? ». C’est ça la bonne nouvelle que nous sommes appelés à proclamer : le Seigneur éternel tout-puissant, créateur du ciel et de la terre nous rejoint dans notre humanité. Dieu parmi nous, Emmanuel ! Il est 100% homme mais aussi 100% Dieu. Ce n’est pas explicable mathématiquement. Par sa résurrection il a anéanti la mort et nous donne son Esprit de consolation, de connaissance et de sagesse pour être « avec nous tous les jours et jusqu’à la fin des temps » comme le précise avec espoir le dernier verset du chapitre de Matthieu.

Ce beau mystère d’un Dieu unique en trois personne est fêté ce dimanche de la Sainte Trinité. Soyez trois fois bénis. Bon dimanche.

7e dimanche de Pâques – B – 16 mai 2021

« Père saint, garde mes disciples unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. »

Jn 17,11b

> Un des souhaits de Jésus est que le Père nous garde unis en un même nom. « Ton nom » dit Jésus. S’agit-il alors du mot « Père » ? Non puisqu’il reprend : « Le nom que tu m’as donné. » Le seul nom que le Père et le Fils ont en commun est Dieu. Et l’Amour puisque Dieu est Amour.
> Il s’agit donc, pour nous, d’être unis dans l’Amour, dans la charité mutuelle. Unis comme le Père et le Fils par l’Esprit, ce souffle d’Amour.
> Quelles que soient nos divisions, l’Amour souffle par-dessus, si nous le voulons bien. Et d’abord l’Amour de l’autre dans notre prière. Soyons donc, comme Chrétiens, des disciples de l’Amour entre nous et envers les autres. Cela commence par prier les uns pour les autres. On s’y remet ?

3e dimanche de Pâques – B – 18 avril 2021

Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! »

(Luc 24, 36)

> Remarquez donc ce qui se passe lorsque l’on parle du Christ : alors il est présent au milieu de nous ! Réellement, pas seulement en pensée, en théorie ou conceptuellement ! Le texte dit « en chair et en os », comprenons par-là de manière substantielle, palpable ; et qui apporte de surcroît la paix !

> Comment dès lors ne pas avoir envie de parler de Lui, de ce que nous ressentons en Sa présence ? Le texte de ce dimanche nous invite à être témoin (v.48) de la résurrection du Christ, de la vie plus forte que la mort !
Alors cette semaine, soyons confiants que chacun de nos témoignages apporte la paix du Christ qui est promise à toutes les nations ! Belle semaine, soyez bénis !

4ème dimanche de carême – B – 14 mars 2021

Ainsi faut-il que le Fils de l’Homme soit élevé…

Jean 3, 14

> Quiconque avait été mordu par un serpent, s’il regardait le serpent de bronze fabriqué par Moïse sur ordre du Seigneur, avait la vie sauve. Non en vertu de pouvoirs magiques, mais par la puissance de la Parole du Seigneur. C’est ainsi que le livre de la Sagesse relit cet épisode : « Ni herbe ni pommade ne vint les soulager, mais ta Parole, Seigneur, elle qui guérit tout » (Sg 16). C’est réduite au silence, dans le Fils de l’Homme élevé en croix, que cette Parole faite chair manifeste toute sa puissance de guérison et de salut.

Une sœur de Saint Maurice.

> Cette semaine, appelez Jésus à venir vous soulager des morsures de la vie !

3ème dimanche de carême – B – 7 mars 2021

Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple !

Jean 2, 15

> C’est toujours surprenant de tomber sur ce texte de l’Évangile où Jésus s’énerve au point de prendre le temps de fabriquer un fouet pour chasser avec force les vendeurs en tous genres qui prenaient toute la place dans le temple. On réfère souvent cet acte à une Sainte Colère ! Le fils de Dieu n’est pas un gentil mou qui accepte tout. Il y a des limites, des lois et elles sont connues et claires dès le début ! En effet, ce dimanche est proposé également le texte – mal nommé en français – des « dix commandements ». Bien que souvent vu comme des ordres avec de lourdes sanctions sur 3 à 4 générations pour ceux qui oseraient les enfreindre, il s’agit avant tout d’une liste de dix Paroles qui donnent la vie sur 1000 générations d’où son nom plus correct de « Décalogue ».

Quel rapport donc avec le temple me direz-vous ? Le Seigneur demande explicitement « Vous n’aurez pas d’autre Dieu que moi ! » (Ex. 20, 3) . Jésus aussi dira « Nul ne peut servir deux maîtres. […]. Dieu et L’argent. » (Mt 6, 24).

> Ce texte à une dimension encore plus profonde, qui préfigure la Pentecôte, l’Esprit-Saint envoyé en nous. Nous sommes le temple qui accueille Jésus (1 Co 3, 16) et il nous faut ainsi passer par la Sainte Colère de Dieu qui vient chasser en nous ce qui prend trop de place, qui n’est pas à son service. Profitons encore de cette période de Carême pour faire de la place dans notre cœur. Le jeûne n’est pas forcément celui de la nourriture, mais nous sommes appelés à laisser Jésus chasser les impuretés en nous et lui donner la place qu’Il mérite ! Soyez fortifiés et bénis ! Amen.

2ème dimanche de carême – B – 28 février 2021

La transfiguration.

Marc 9.2-10

> Cette semaine, nous sommes invités à mettre nos pas dans ceux du Christ : quels sont les étapes du chemin qu’il prend pour vivre cette expérience spirituelle de la transfiguration ?

  • Premièrement , partir à l’écart, gravir une montagne pour une halte bienfaisante.
  • Ensuite, être en lien avec ses Pères dans la Foi: ce contact avec Elie et Moïse lui permet sans doute de se ressourcer spirituellement en se reliant à eux pour mieux comprendre sa mission.
  • Et finalement, entendre tout à nouveau, comme lors de son baptême, la voix du Père qui descend du ciel pour réaffirmer son identité de Fils bien- aimé !

> Tu connais certainement l’expression « face de carême »? Comment lutter contre la grisaille de ce temps d’incertitude et remettre le sourire sur nos visages?
Jésus te montre la voie…pour laver ton visage durant ce temps de carême, t’entendre dire Fils bien aimé et Fille bien-aimée, et peut-être rayonner toi aussi ? Prends soin de ton sourire !