« Jésus partit de là, et se rendit dans sa patrie »
Marc 6, 1
Une question de patrie
> La consultation d’un dictionnaire nous apprend que “la patrie est la terre des ancêtres. Le mot patrie chez les anciens signifiait la terre des pères, terra patria. La patrie de chaque homme était la part de sol que sa religion avait sanctifiée”. Etrange n’est-ce pas d’évoquer la patrie de Celui qui n’avait pas où reposer sa tête ? (Matthieu 8, 20). Qu’espérait donc Jésus en se rendant dans son pays natal ? Il vient de guérir un démoniaque, une femme atteinte d’une perte de sang. Il a ressuscité la fille de Jaïrus et fait plusieurs autres miracles sans doute. Peut-être aspire-t-Il à trouver du repos, de la compréhension de la part des siens ? Mais, “un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents, et dans sa maison”.
Il en va de même pour nous ; nous pouvons être brinquebalés par les événements. Spontanément, nous cherchons alors du repos auprès des nôtres… Mais, voilà, la réponse n’est pas là. N’oublions pas que “notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ” (Philippiens 3, 20) et “qu’il est tel ami plus attaché qu’un frère”. (Proverbes 18, 24)
Quand notre cœur est lourd, cherchons en l’Ami suprême le secours et le repos tant attendus.