7e dimanche – A

« Vous avez appris qu’il a été dit: Œil pour œil, dent pour dent. Eh bien moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant; mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre. » (Mt 5, 38-39)

> Dans ces versets et ceux qui suivent, il y a un va-et-vient régulier entre les « Vous avez appris » et les « Eh bien moi, je vous dis ». Avec le Christ, nous entrons dans une autre logique, qui n’est pas celle du calcul mathématique, mais celle de l’amour, qui nous invite à sortir de nous-mêmes pour aller vers l’autre.

Cette semaine, quand nous vivons une situation difficile, blessante ou de colère, prenons du temps avant de répondre et ainsi demander au Christ de nous montrer les chemins qui peuvent s’ouvrir à nous, dans sa logique de vie.

6e dimanche – A

« Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande sur l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande. » – Mt 5, 23-24

> Ce passage du Sermon sur la Montagne est bien connu et nous rappelle les bienfaits du pardon et de la réconciliation avec notre prochain. Louable attitude que de reconnaître sa faute, de demander pardon et d’aller se réconcilier avec son « frère ». Mais lisons attentivement : ici il ne s’agit pas de sa propre faute, mais de la faute de son frère à son égard !

Cette semaine, essayons (ce n’est pas facile, mais essayons !) d’aller vers quelqu’un qui est fâché contre nous, qui nous en veut ou qui nous a fait du mal. Accordons-lui notre pardon, discutons ensemble et réconcilions-nous ! N’est-il pas en effet plus facile de demander pardon que de l’accorder d’emblée ? Le pardon n’est pas un but en soi, mais un chemin (parfois coûteux et difficile) de libération vers Celui qui le premier nous a pardonné : le Christ en Croix !

5e dimanche – A

« Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. » (Matthieu 5,15)

> La lumière de ma vie c’est le Christ et son message d’Amour. Vous aussi ? Alors pourquoi cacher cette lumière ?? Pour tant de jeunes, Dieu est une lumière dans leur vie mais ils n’osent pas le dire. Pourtant, rien de moins ringard que la Foi puisque justement ça détonne de s’avouer croyant aujourd’hui, c’est plutôt singulier !

Je vous propose, cette semaine, de rendre visible cette lumière que vous avez dans le coeur. Osons un signe visible, une croix, une participation publique à un rassemblement de chrétiens, un vote qui défende nos idées chrétiennes. Nous avons de la lumière dans le coeur ? Montrons-la !

Présentation du Seigneur

« Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. » Luc, 2, 29

> Comment ne pas s’arrêter longuement sur cette phrase pour la contempler simplement ? Syméon semble si serein au soir de sa vie. Et ce coeur à coeur avec Dieu, cette profonde confiance en Lui donnent à réfléchir.

A notre tour de nous demander, particulièrement cette semaine, comment tendre vers cette paix de l’âme? Et si la vie nous était reprise demain…? Que faisons-nous pour conquérir cette paix du coeur de celui qui a vécu aussi pleinement qu’il aura pu, cherchant Dieu avec la simplicité de l’enfant, sans crainte du magnifique face à face qui nous attend ?

3e dimanche – A

Comme il marchait au bord du lac de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans le lac : c’étaient des pêcheurs. Jésus leur dit : « Venez derrière moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. » Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.» (Mt 4,18-20)

> Ce texte m’interpelle chaque fois : aurais-je fait comme Simon et André ? Aurais-je tout quitté pour aussitôt suivre Jésus ? Pas sûr. Mais la question m’est reposée, chaque matin, par Jésus : « veux-tu me suivre ? »

Je suis… qui ? Oui, je veux suivre Jésus, avec mes forces et mes qualités, avec mes fragilités et mes défauts, avec tout mon être, et sur ce chemin j’apprendrai aussi à me connaître… Alors cette semaine, pour signifier notre engagement à la suite du Christ, je nous invite à nous laisser bousculer par ce qui va arriver dans notre vie, et oser aussitôt écouter l’élan de notre cœur pour suivre la voie que Jésus nous indique.

2e dimanche – A

« Oui, j’ai vu, et je rends ce témoignage: c’est lui le Fils de Dieu. » Jn 1, 34

Jean-Baptiste déclare que c’est parce qu’il a vu, qu’il rend témoignage. Dans les versets qui précèdent, il est beaucoup question de « voir », mais également de « connaître ». En effet, par deux fois, Jean-Baptiste dit qu’il ne connaissait pas Jésus, mais en voyant Jésus et en voyant l’Esprit, cela le mène à la connaissance et au témoignage.

Je nous invite à prendre du temps chaque soir de cette semaine, pour relire ce qui s’est passé dans notre journée pour y « voir » les traces de Dieu et ainsi faire toujours un peu plus connaissance avec le Père, le Fils de Dieu et l’Esprit.

Baptême du Seigneur – A

« Jésus lui répondit : « Pour le moment, laisse faire ; c’est de cette façon que nous devons accomplir parfaitement ce qui est juste. » Alors Jean le laisse faire. Dès que Jésus fut baptisé, il sortit de l’eau ; voici que les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre sous la forme d’une colombe et venir sur lui.

Et des cieux, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j’ai mis tout mon amour. » – Mt 3, 15-16

> Jésus vient vers Jean pour se faire baptiser par lui, au grand étonnement de ce dernier ! « Laisse faire ! », lui dit Jésus. « Laisse faire ! »… Demander le baptême, se faire baptiser par son prochain, c’est laisser Dieu agir en soi par son Esprit, c’est suivre le Christ, c’est méditer les moments de sa vie, lui qui, comme nous, a expérimenté la joie, la tristesse, la peur et la colère.

Et nous, connaissons-nous la date de notre baptême ? Si nous étions bébés, nous a-t-on raconté comment s’est passée la cérémonie ? Savons-nous au moins le nom du pasteur ou du prêtre qui nous a baptisé et dans quel lieu cela s’est passé ? Notre baptême n’est pas un événement du passé, mais il est efficace et actif chaque jour ! Chaque jour il nous permet d’éveiller en nous la présence du Seigneur que nous sommes alors capables de reconnaître dans le visage des personnes que nous côtoyons. Avec qui, cette semaine, parlerons-nous de notre baptême ? A quel(s) moment(s) y penserons-nous particulièrement ?

Epiphanie – A

« En entrant dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie, sa mère; et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. » Matthieu 2,11a

> Au temps de Noël, on écrit des voeux, on téléphone, on envoie des SMS et des mails si pratiques pour atteindre plusieurs personnes à la fois. Du coup, c’est une des périodes où l’on offre le moins d’attention à UNE personne à la fois.

Un temps d’écoute personnel et face à face vaut mille SMS, mille cartes de voeux, mille messages, mille coups de téléphone. Qui irons-nous visiter cette semaine ? 

Sainte Famille – A

« Il se retira dans la région de Galilée et vint s’établir dans une ville appelée Nazareth. » Mt 2,22-23

> Nazareth, voilà le petit village où Joseph décide de se retirer pour y vivre avec sa sainte famille, et c’est là que Jésus vivra ses 30 années de vie « cachée ».

A l’image de la sainte famille, et au moment des fêtes de fin d’année, nous pouvons nous demander si nous nous retirons suffisamment du brouhaha de notre vie quotidienne et des choses peut-être pas toujours essentielles pour prendre soin nous aussi de notre famille…

Noël 2013

« Il était dans le monde, lui par qui le monde s’était fait, mais le monde ne l’a pas reconnu. (…) Mais tous ceux qui l’ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu. » (Jean 1,10.12)

> J’espère que nous ne sommes pas trop habitués à fêter Noël : cette fête devrait toujours nous surprendre. Mais qu’est-ce qui est le plus étonnant ? Que le créateur vienne dans le monde (et comment !), ou qu’il veuille faire partager sa vie à des enfants adoptifs ? Deux faces du même abîme de stupéfaction : Dieu descend jusqu’à nous pour nous élever à lui.