1er dimanche de Carême – B

« Durant quarante jours, au désert, Jésus fut tenté par Satan. Il était avec les bêtes sauvages et les anges le servaient. » (Mc 1,13)

> Dans l’évangile de Marc, Jésus est poussé dans le désert par l’Esprit immédiatement après son baptême. La vie publique de Jésus, sa mission, ne commencera par contre qu’après ces quarante jours de désert. Cette étape du désert est ainsi comme un sas entre le baptême et la mission. On pourrait se dire que Jésus a besoin d’être seul pour bien réfléchir à son appel, mais finalement il n’est pas seul du tout, puisqu’il y a Satan, ainsi que des bêtes sauvages et des anges. Pour confirmer son appel, Jésus a besoin de se retirer, mais également de confronter voir tester son appel face à d’autres « individus ».

Nous sommes invités, pour ce premier dimanche de carême, à prendre du temps pour nous poser et pour nous questionner sur notre mission, notre vocation. Quelles sont les appels que nous avons reçus, quelle est notre mission, notre vocation ? Comment est-ce que ces appels résonnent en nous ? Quelles résistances, voir tentations s’opposent à cet appel ? Et comment est-ce que nos choix sont confirmés par Dieu, par notre entourage, par la communauté ?

6e dimanche – B

« Avec fermeté, Jésus le renvoya aussitôt en lui disant : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre, et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi : cela sera pour les gens un témoignage. » » – Mc 1, 43-44

> Jésus qui se fâche, qui s’énerve et qui demande qu’on ne parle surtout pas de ce qui vient de se passer ! Eh oui ça arrive ! Il n’a pas toujours l’étiquette de l’homme joyeux et gentil dont on l’affuble trop souvent en évitant soigneusement les passages moins lisses des évangiles. Ici, Jésus guérit un lépreux, un malade mis au ban de la société. Miracle. Certes. Mais pas seulement. Les miracles de Jésus ne sont pas des actes magiques appelant à faire de lui un prophète parmi d’autres. Ses miracles sont des manières de conduire à Dieu son Père. Sinon le geste est vain.

En enjoignant le lépreux à garder le silence et à aller voir le prêtre, Jésus désire qu’il intériorise ce qui vient de se passer, qu’il le médite et qu’il reconnaisse que cela vient de Dieu. Ainsi pourra-t-il aller accomplir son offrande au temple comme la Loi le prescrivait. Mais le lépreux ne peut garder tout ça pour lui, et on le comprend… Les conséquences font que c’est Jésus lui-même, « victime de son succès », qui sera mis au ban des villes trop pleines de monde pour qu’il puisse y entrer…

Cette histoire enseigne deux choses : lorsque tu vis un exaucement (après avoir longtemps prié ou galéré dans une situation particulière qui enfin se décante), avant de le clamer haut et fort, remercie le Seigneur pour ses bienfaits et pour sa fidélité envers toi. Deuxièmement, essaie de discerner en quoi ta nouvelle situation t’appelle à changer quelque chose dans ta vie pour te rapprocher un peu plus du Dieu de Jésus Christ et lui être fidèle. Ce pourrait être l’un de tes objectifs pour le Carême qui commence cette semaine !

5e dimanche – B

Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait. (Mc 1,35)

> A plusieurs reprises dans l’Evangile, on voit que Jésus se retire pour prier, il recherche le calme, la solitude pour entrer en prière.

Et nous, cette semaine, si nous essayions de trouver un temps de calme, de désert intérieur ou extérieur, de silence, afin de prier ?

4e dimanche – B

« On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. » (Mc 1, 22)

>On imagine bien la scène… Jésus entrant dans la synagogue, imposant silence et respect dans l’assemblée alors qu’il enseigne. Cette autorité qui nous paraît évidente pour Jésus, c’est de sa vie tout entière qu’il la tire, de la cohérence de ses actes avec ses paroles, quitte à choquer souvent comme à la fin de cet évangile de dimanche. La véritable autorité n’est pas un dû qui découlerait d’une certaine position, elle est vertu à acquérir, attitude de vie à avoir. L’autorité ne peut s’obtenir sans exemplarité où alors d’où tirerait-elle sa légitmité ?

Cette semaine nous pouvons réfléchir à ces endroits où nous avons une position d’autorité : si nous avons des petits frères et sœurs par exemple ou une responsabilité au sein d’un groupe, d’une classe, si nous sommes parent, grand-parent… Toutes ces fois où tu devons avoir une position d’autorité, est-ce que nous faisons d’abord en sorte d’être un exemple ? Est-ce que nous avons conscience que l’influence que nous pouvons avoir est une lourde responsabilité et qu’il nous revient de travailler sans cesse à nous rendre meilleur pour que ton autorité soit juste ?

Baptême du Seigneur – B

« (…) en remontant de l’eau, il vit les cieux se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Il y eut une voix venant des cieux :  »Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. » » – Mc 1, 10-11

> A travers chaque baptême, Dieu dit combien Il aime le croyant et combien de joie Il trouve en lui. Frère ou sœur de Jésus, premier baptisé qui sera aussi premier né d’entre les morts, nous aussi nous sommes fils ou fille bien–aimé(e) de Dieu. Nous provenons d’un coup de cœur du Créateur qui nous désirait, nous connaissait et nous aimait déjà avant notre conception (cf. Jr 1,5). Quelle que soit l’histoire de notre venue au monde, quelle que soit ou fut notre relation avec nos parents, Dieu nous aime le premier ! N’est-ce pas là une bonne nouvelle ?!

Cette semaine, comment allons-nous répondre à ce don d’amour ? Comment allons-nous (re)dire « oui » à Dieu ? Comment allons-nous Lui (re)dire « merci » ? Comment allons-nous Lui (re)dire « moi aussi, je T’aime ! » ? Tout acte de foi sera cette réponse. Et ce qui est beau, c’est que tout est possible, ici et maintenant, en ce premier jour du reste de notre vie, pour nous tourner vers le Seigneur qui nous aime comme son fils ou sa fille, qui croit en nous et qui veut notre bien !

Avent 2014 – Jour 1

« Ce que je vous dis là, je le dis à tous : veillez ! » (Mc 13,37)

> Veiller c’est attendre quelqu’un qu’on aime.
Veiller ce n’est ni surveiller ni épier ni prolonger indûment sa journée.
Veiller c’est répéter souvent : « Viens, Seigneur Jésus ».
Veiller c’est aussi s’endormir en sachant que le cœur ne dort jamais : « Je dors, mais mon cœur veille… » Ct 5,2

Puissions-nous au cours de notre journée ne pas sur-veiller mais veiller-sur les autres.
Puissions-nous décider de veiller cinq minutes en silence, pour le Seigneur lui-même.

33e dimanche – B

« Quant au jour et à l’heure, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père. » Marc 13,32

-> Même Jésus ne connaît pas la date de la fin du monde… Pourquoi vous prendre la tête avec des choses dont vous ne savez même pas si elles vous arriveront un jour ? Vivez le moment présent, cette semaine, pleinement !