13e dimanche – B

« Tandis que Jésus parlait ainsi, des messagers vinrent de la maison du chef de la synagogue et lui dirent : « Ta fille est morte. Pourquoi déranger encore le Maître ? » Mais Jésus ne prêta aucune attention à leurs paroles et dit à Jaïrus : « N’aie pas peur, crois seulement. » » (Marc 5, 34-35)

> Devant nos morts, nos deuils, nos angoisses, Jésus a cette parole si simple, si pure, si puissante : « N’aie pas peur, crois seulement. » La puissance de la foi peut faire bouger des montagnes qui semblent infranchissables, peut redonner vie à ce qui semblait mort, peut remettre debout même la fille de Jaïrus. Garder l’espérance et la confiance. Garder foi dans la Vie. Quoi qu’il arrive.

L’été, ce temps de vide, de « vacances », arrive et il nous permet de faire le point sur notre vie. Prendre du recul et pour certains, faire nos choix pour l’an à venir, pour d’autres déménager, pour d’autres encore changer d’orientation ou débuter un engagement. Pour d’autres enfin continuer le chemin bon gré mal gré, avec ses joies et ses peines. A chacune, à chacun, Jésus répète ces mots : « N’aie pas peur, crois seulement. » Sa puissance est plus forte que la mort, son espérance plus forte que toutes les stérilités, la confiance qui vient de lui plus forte que toutes les peurs.

Cette semaine, il nous est proposé de réfléchir à nos peurs, pour notre vie, à nos stérilités, à nos deuils, à nos craintes pour la suite. Et face à eux, recevons cette parole d’espérance : « N’aie pas peur, crois seulement. » Cette semaine, essayons de nous abandonner en Dieu qui, lui seul, peut tout pour nous.

2e dimanche de Pâques – B

Alors Thomas dit à Jésus : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jn 20,28)

> Thomas a enfin ouvert les yeux, reconnu le Christ, il a cessé d’être incrédule et est devenu croyant.

Et nous, cette semaine, admettrons-nous que Dieu se trouve bien souvent là où nous ne l’attendions pas, là où nous n’y aurions jamais cru ? Ces prochains jours, en qui reconnaîtrons-nous notre Seigneur et notre Dieu ? Derrière quel visage ? Derrière quelle rencontre ? Derrière quel événement ?

Baptême du Seigneur – B

« (…) en remontant de l’eau, il vit les cieux se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Il y eut une voix venant des cieux :  »Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. » » – Mc 1, 10-11

> A travers chaque baptême, Dieu dit combien Il aime le croyant et combien de joie Il trouve en lui. Frère ou sœur de Jésus, premier baptisé qui sera aussi premier né d’entre les morts, nous aussi nous sommes fils ou fille bien–aimé(e) de Dieu. Nous provenons d’un coup de cœur du Créateur qui nous désirait, nous connaissait et nous aimait déjà avant notre conception (cf. Jr 1,5). Quelle que soit l’histoire de notre venue au monde, quelle que soit ou fut notre relation avec nos parents, Dieu nous aime le premier ! N’est-ce pas là une bonne nouvelle ?!

Cette semaine, comment allons-nous répondre à ce don d’amour ? Comment allons-nous (re)dire « oui » à Dieu ? Comment allons-nous Lui (re)dire « merci » ? Comment allons-nous Lui (re)dire « moi aussi, je T’aime ! » ? Tout acte de foi sera cette réponse. Et ce qui est beau, c’est que tout est possible, ici et maintenant, en ce premier jour du reste de notre vie, pour nous tourner vers le Seigneur qui nous aime comme son fils ou sa fille, qui croit en nous et qui veut notre bien !

27e dimanche – A

Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : ‘La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre angulaire. C’est là l’œuvre du Seigneur, une merveille sous nos yeux !’  » – Mt 21, 42

> Ce passage célèbre de la parabole des vignerons meurtriers nous rappelle que suivre Jésus n’est pas toujours une affaire joyeuse et facile. Parfois nous faisons la douloureuse expérience d’être rejetés pour notre foi en Christ, plus ou moins violemment si l’on pense aux minorités chrétiennes orientales actuellement persécutées. Ce dont nous assure Jésus, c’est qu’en dépit de toutes ces critiques, si nous bâtissons sur lui et à partir de lui tout en allant vers lui, c’est là une « merveille » ! Une merveille si éclatante que les bâtisseurs-critiques sont éblouis et incapables de la voir sans cligner des yeux!

Et si cette semaine, fort de la présence de Jésus à nos côtés, nous osions manifester la merveille de notre foi en lui, d’une manière particulière ou à quelqu’un à qui nous n’en avons encore jamais parlé ? Si nous devenions « passeurs » de la Bonne Nouvelle ? Peut-être qu’une seule personne sur notre chemin se laissera émerveiller et ouvrira petit à petit les yeux. Et ce sera assurément là « l’oeuvre du Seigneur » !

20e dimanche – A

Jésus répondit : « Femme, ta foi est grande, que tout se fasse pour toi comme tu veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.

> Une fois encore, Jésus ne fait aucun geste « miraculeux » mais indique simplement que c’est la foi qui produit le miracle.

Et nous, est-ce que nous demandons un miracle tout en nous disant, intérieurement : « Non, mais Seigneur, je ne veux pas vous déranger, il y a sûrement plus important » ou encore « De toutes façons c’est impossible que ça marche, ce serait trop miraculeux » ?

Demandons l’impossible, cette semaine ! Les miracles existent ! Et ils semblent dépendre de notre foi, du fait qu’on y croit vraiment…

5e dimanche de Carême – A

Jésus lui dit [à Marthe] : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » (Jn 11, 25-26)

> En ces temps de carême, cette question nous est posée aussi à chacun de nous : crois-tu cela ? La résurrection, c’est littéralement in-croyable, pourtant Jésus nous invite au saut de la foi, de la confiance en lui et en Sa vie qui dépasse toute mort.

Alors, nous aussi, soyons porteur ou porteuse d’espérance ! Au milieu des ténèbres de la souffrance, du déchirement ou du deuil qui entourent nos proches, soyons lumière réconfortante d’espérance pour ceux-ci ! Cette semaine, il nous est proposé donc de faire un geste concret pour signifier cette espérance à quelqu’un autour de nous qui, comme la famille de Lazare, souffre. Un geste d’espérance, comme une lueur au cœur des ténèbres.

27e dimanche – C

« La foi, si vous en aviez gros comme une graine de moutarde, vous diriez au grand arbre que voici : ‘Déracine-toi et va te planter dans la mer’, et il vous obéirait. (…) Quand vous aurez fait tout ce que Dieu vous a commandé, dites-vous : ‘Nous sommes des serviteurs quelconques : nous n’avons fait que notre devoir.’ » (Lc 17,6 et 10)

> Ça ne vous arrive jamais d’avoir envie avoir une foi plus solide ? Et pourtant Jésus nous dit que même si nous en avions un tout petit peu, cela peut suffire à faire bouger les choses ! Le peu que nous avons suffit. Et nous pousse à oser. Oser être des serviteurs de notre Seigneur comme nous sommes, humblement.

Alors cette semaine, sûrs de l’amour infini de Dieu pour nous, OSONS ! Osons nous mettre à son service par un geste tout simple: geste d’amour, de fraternité, de soutien, d’entraide, de réconciliation. Osons un geste posé comme un acte de foi, même fragile, que la puissance de Dieu prévaudra.

Pâques – C

« C’est alors que l’autre disciple, celui qui était arrivé le premier, entra à son tour dans le tombeau ; il vit et il crut. En effet, ils n’avaient pas encore compris l’Ecriture selon laquelle Jésus devait se relever d’entre les morts. Après quoi, les disciples s’en retournèrent chez eux. » (Jn 20,8-10)

> Face à cette nouvelle in-croyable, les disciples restent interloqués, ne pensant même pas à la résurrection ni à l’Ecriture. En ce jour de fête et de joie, ne restons pas interloqués et osons croire en la résurrection ! Chez nous, partageons avec nos proches la joie pascale par l’humour, par des gestes d’amour et de fraternité, des paroles joyeuses, comme ce répons:

– Christ est ressuscité !

– Il est vraiment ressuscité !