Sainte Trinité – C

« J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l’instant vous ne pouvez pas les porter. » (Jn 16,12)

> Ils me font toujours rire, les censeurs qui te balancent des phrases du type « Ce n’est pas dans la Bible ! » ou encore « Jésus n’a jamais dit que… »

Cette petite phrase de Jésus les terrasse : ce qu’il n’a pas exprimé, il ne l’a peut-être pas dit parce qu’on n’aurait pas eu la force de le recevoir en pleine poire.

Depuis, grâce à l’Esprit, il s’est trouvé d’autres prophètes, porte-paroles qui continuent de parler en son nom.

Et si nous aussi nous étions, chacune, chacun, un de ces porte-paroles ? Vous pensez que j’exagère ? Pourtant le baptême nous a fait « prêtre, prophète et roi » : prêtre parce qu’appelé à célébrer avec la communauté, roi parce qu’appelé à construire le Royaume de Dieu et à y vivre, PROPHETE parce que porte-paroles, nous aussi, de Jésus.

Alors, que dirons-nous, en son nom, cette semaine ?

Baptême du Seigneur – C

« Comme tout le peuple se faisait baptiser et qu’après avoir été baptisé lui aussi, Jésus priait, le ciel s’ouvrit. » (Lc 3,21)

> Le baptême du Christ, fêté ce week-end, vient à point nommé pour nous aider à réactiver notre propre baptême. En connaissons-nous seulement la date ? Si ce n’est pas le cas, voilà une bonne occasion de la chercher cette semaine, en lançant un coup de fil à notre paroisse de baptême. SI nous la connaissons, notons-la dans notre agenda histoire de fêter ce jour de notre naissance dans le coeur de Dieu.

Et si nous sommes Marraine ou Parrain, connaissons-nous la date de baptême de notre Filleul-e ? Voilà aussi une bonne occasion de la rechercher, de la noter et de fêter au jour-dit !

9e dimanche – B (Trinité)

« Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles :  » Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde.  » » – Mt 28, 18-20

> Communément appelé la « finale de Matthieu », ce passage est familier à nos oreilles. Rendons-le désormais familier à notre cœur en remarquant tout d’abord que Jésus s’approche des disciples – et de nous aussi – pour leur donner ses dernières recommandations. Nous voyons ici qu’envoi au-devant des autres et baptême sont liés, pour le Christ.

Plus concrètement, qu’est-ce que cela signifie pour nous aujourd’hui ? Comment pourrions-nous nous y prendre pour répondre à l’exhortation de Jésus ? Comment parler de lui dans notre cercle familial et amical ? Pas facile, semble-t-il… Cette semaine pourrait être l’occasion d’approcher au moins une personne de notre entourage pour lui dire quelle importance a notre relation avec Jésus, ce qu’elle nous apporte au quotidien, comment la foi nous a aidé(e) dans un moment difficile et comment, concrètement, c’est-à-dire ecclésialement, nous avons remercié Dieu d’être à nos côtés et comment nous nous sommes engagés encore plus fortement dans cette relation (demande du baptême, de la confirmation, engagement en catéchèse dans notre paroisse, etc.). Tout en nous souvenant qu’Il est toujours à nos côtés, particulièrement dans un tel moment de partage et d’ouverture du coeur… Allons !…

Baptême du Seigneur – B

« (…) en remontant de l’eau, il vit les cieux se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Il y eut une voix venant des cieux :  »Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. » » – Mc 1, 10-11

> A travers chaque baptême, Dieu dit combien Il aime le croyant et combien de joie Il trouve en lui. Frère ou sœur de Jésus, premier baptisé qui sera aussi premier né d’entre les morts, nous aussi nous sommes fils ou fille bien–aimé(e) de Dieu. Nous provenons d’un coup de cœur du Créateur qui nous désirait, nous connaissait et nous aimait déjà avant notre conception (cf. Jr 1,5). Quelle que soit l’histoire de notre venue au monde, quelle que soit ou fut notre relation avec nos parents, Dieu nous aime le premier ! N’est-ce pas là une bonne nouvelle ?!

Cette semaine, comment allons-nous répondre à ce don d’amour ? Comment allons-nous (re)dire « oui » à Dieu ? Comment allons-nous Lui (re)dire « merci » ? Comment allons-nous Lui (re)dire « moi aussi, je T’aime ! » ? Tout acte de foi sera cette réponse. Et ce qui est beau, c’est que tout est possible, ici et maintenant, en ce premier jour du reste de notre vie, pour nous tourner vers le Seigneur qui nous aime comme son fils ou sa fille, qui croit en nous et qui veut notre bien !

6e dimanche de Pâques – A

« L’Esprit de vérité : le monde est incapable de le recevoir, parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure auprès de vous, et qu’il est en vous. » (Jean 14,17)

> Ces paroles de Jésus sont fortes, à la fois dures pour le monde incapable d’accueillir l’Esprit, à la fois belles pour ceux qui ont reçu l’Esprit, en qui il demeure.

Avons-nous conscience que Jésus parle de nous ? Par notre baptême, nous avons reçu l’Esprit. Que faisons-nous de cette force extraordinaire qui demeure en nous ? Cette semaine, nous sommes invités à nous mettre à l’écoute de cet Esprit, à prendre conscience de sa présence dans notre cœur, et à le laisser nous guider pour commencer ou accomplir de grandes choses !

Baptême du Seigneur – A

« Jésus lui répondit : « Pour le moment, laisse faire ; c’est de cette façon que nous devons accomplir parfaitement ce qui est juste. » Alors Jean le laisse faire. Dès que Jésus fut baptisé, il sortit de l’eau ; voici que les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre sous la forme d’une colombe et venir sur lui.

Et des cieux, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j’ai mis tout mon amour. » – Mt 3, 15-16

> Jésus vient vers Jean pour se faire baptiser par lui, au grand étonnement de ce dernier ! « Laisse faire ! », lui dit Jésus. « Laisse faire ! »… Demander le baptême, se faire baptiser par son prochain, c’est laisser Dieu agir en soi par son Esprit, c’est suivre le Christ, c’est méditer les moments de sa vie, lui qui, comme nous, a expérimenté la joie, la tristesse, la peur et la colère.

Et nous, connaissons-nous la date de notre baptême ? Si nous étions bébés, nous a-t-on raconté comment s’est passée la cérémonie ? Savons-nous au moins le nom du pasteur ou du prêtre qui nous a baptisé et dans quel lieu cela s’est passé ? Notre baptême n’est pas un événement du passé, mais il est efficace et actif chaque jour ! Chaque jour il nous permet d’éveiller en nous la présence du Seigneur que nous sommes alors capables de reconnaître dans le visage des personnes que nous côtoyons. Avec qui, cette semaine, parlerons-nous de notre baptême ? A quel(s) moment(s) y penserons-nous particulièrement ?