« Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe.»
(Mt 2,11)
> Les savants – qui étaient certes mages mais pas forcément rois, redisons-le… – viennent de partout se prosterner devant l’enfant de la crèche. L’universalité du salut offert en Christ est d’abord et avant tout le message de l’Épiphanie : il n’y a plus un peuple élu, tous sont associés au même héritage.On sait la symbolique des trois cadeaux : l’or pour le roi des rois, l’encens pour le Dieu, la myrrhe qui annonce déjà la mort de Jésus, mais aussi l’or pour la charité avec laquelle exercer toute royauté, l’encens – parfum qui monte comme la prière dit un psaume – pour la foi en Dieu, la myrrhe pour l’espérance en la vie éternelle.
> Mais derrière cette fête, la galette, la fève, la couronne, les cadeaux (qui devrait être échangé ce jour-là plutôt que le 25 décembre), laissons-nous toucher par ces mages qui ont tout quitté pour aller se prosterner devant l’enfant-Jésus. Qu’allons-nous quitter, cette semaine, pour lui donner la première place ?