4e dimanche – B

« On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. » (Mc 1, 22)

>On imagine bien la scène… Jésus entrant dans la synagogue, imposant silence et respect dans l’assemblée alors qu’il enseigne. Cette autorité qui nous paraît évidente pour Jésus, c’est de sa vie tout entière qu’il la tire, de la cohérence de ses actes avec ses paroles, quitte à choquer souvent comme à la fin de cet évangile de dimanche. La véritable autorité n’est pas un dû qui découlerait d’une certaine position, elle est vertu à acquérir, attitude de vie à avoir. L’autorité ne peut s’obtenir sans exemplarité où alors d’où tirerait-elle sa légitmité ?

Cette semaine nous pouvons réfléchir à ces endroits où nous avons une position d’autorité : si nous avons des petits frères et sœurs par exemple ou une responsabilité au sein d’un groupe, d’une classe, si nous sommes parent, grand-parent… Toutes ces fois où tu devons avoir une position d’autorité, est-ce que nous faisons d’abord en sorte d’être un exemple ? Est-ce que nous avons conscience que l’influence que nous pouvons avoir est une lourde responsabilité et qu’il nous revient de travailler sans cesse à nous rendre meilleur pour que ton autorité soit juste ?

Baptême du Seigneur – B

« (…) en remontant de l’eau, il vit les cieux se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Il y eut une voix venant des cieux :  »Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. » » – Mc 1, 10-11

> A travers chaque baptême, Dieu dit combien Il aime le croyant et combien de joie Il trouve en lui. Frère ou sœur de Jésus, premier baptisé qui sera aussi premier né d’entre les morts, nous aussi nous sommes fils ou fille bien–aimé(e) de Dieu. Nous provenons d’un coup de cœur du Créateur qui nous désirait, nous connaissait et nous aimait déjà avant notre conception (cf. Jr 1,5). Quelle que soit l’histoire de notre venue au monde, quelle que soit ou fut notre relation avec nos parents, Dieu nous aime le premier ! N’est-ce pas là une bonne nouvelle ?!

Cette semaine, comment allons-nous répondre à ce don d’amour ? Comment allons-nous (re)dire « oui » à Dieu ? Comment allons-nous Lui (re)dire « merci » ? Comment allons-nous Lui (re)dire « moi aussi, je T’aime ! » ? Tout acte de foi sera cette réponse. Et ce qui est beau, c’est que tout est possible, ici et maintenant, en ce premier jour du reste de notre vie, pour nous tourner vers le Seigneur qui nous aime comme son fils ou sa fille, qui croit en nous et qui veut notre bien !

Avent 2014 – Jour 1

« Ce que je vous dis là, je le dis à tous : veillez ! » (Mc 13,37)

> Veiller c’est attendre quelqu’un qu’on aime.
Veiller ce n’est ni surveiller ni épier ni prolonger indûment sa journée.
Veiller c’est répéter souvent : « Viens, Seigneur Jésus ».
Veiller c’est aussi s’endormir en sachant que le cœur ne dort jamais : « Je dors, mais mon cœur veille… » Ct 5,2

Puissions-nous au cours de notre journée ne pas sur-veiller mais veiller-sur les autres.
Puissions-nous décider de veiller cinq minutes en silence, pour le Seigneur lui-même.

33e dimanche – B

« Quant au jour et à l’heure, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père. » Marc 13,32

-> Même Jésus ne connaît pas la date de la fin du monde… Pourquoi vous prendre la tête avec des choses dont vous ne savez même pas si elles vous arriveront un jour ? Vivez le moment présent, cette semaine, pleinement !