2e dimanche de l’Avent – B – 10 décembre 2023

« Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ;lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. »

Marc 1,8

> C’est Jean le Baptiste qui s’exprime ici, parlant de Jésus. Le Baptiste est l’une des figures du temps de l’Avent, préparant à sa manière le chemin de Celui qui va venir.

> Le baptême non seulement d’eau mais également d’Esprit est celui que nous recevons, comme Chrétiens. Une marque inaliénable, donnée une fois pour toute la vie. Mais qu’en faisons-nous ensuite ?

> Le baptême mérite d’être réactivé régulièrement, nourri, entretenu. Cela se fait par la prière, par la vie de foi, par la pratique en communauté, toutes choses qui sentent bon l’Avent tout autant que les parfums de mandarine et de bougie. Alors, on active ?

3e dimanche de l’Avent – C – 12 décembre 2021

« N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. »

(Luc 3,13)

> « Que devons-nous faire ? » La foule est en attente d’une réponse. En attente de sens. En attente d’un Sauveur. Lorsqu’ils sont dans l’attente, les humains ont le regard éveillé, le cœur disponible, les sens aiguisés. La parole de Jean-Baptiste retentit avec d’autant plus de profondeur qu’elle est universelle : les uns sont invités au partage, les autres (collecteurs d’impôts) sont invités à « ne rien n’exiger de plus que ce qui est fixé ».

> Et nous, dans notre situation sanitaire, dans notre attente, que devons-nous faire ? Avoir le regard éveillé, le cœur disponible, les sens aiguisés, pour guetter les signes de lumière de ce temps d’Avent. Et méditer nous aussi ces paroles de Jean-Baptiste invitant au partage et à la modestie. Ne rien exiger de plus que ce qui est fixé : et si la joie se logeait dans la simplicité de cette phrase ? Faire juste ce qui nous est demandé, pas plus, pas moins. Ne rien exiger des autres, mais aussi de moi-même, de plus que ce qui est fixé, permet finalement de me réjouir.

> Prendre un chemin d’humilité et de simplicité, de partage aussi, en voilà un beau et bon programme pour notre attente.

2e dimanche du TO – A


« Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde »

Jn 1, 29-34

> Le baptême de Jésus est le lieu d’une première annonce à tous de la mission et de la vocation du Christ. Cette annonce peut paraître encore voilée pour beaucoup, pourtant Jean-Baptiste le dit déjà : ce fils Bien-aimé de Dieu aura à vivre la passion et c’est par le sacrifice de la Croix qu’il sauvera le monde de son péché. Jean-Baptiste, disciple par excellence, désigne le Sauveur qu’il a annoncé et s’efface devant lui. 

Enlever le péché du monde, ce n’est pas aisé à entendre, à comprendre. Surtout quand on voit tout le péché qui habite encore notre monde. Et pourtant nous croyons que par la Croix Jésus nous en a délivrés. Notre horizon est celui de la sainteté de Dieu. Notre péché n’est plus une fatalité.

Cette agneau fait inévitablement écho à la pureté, à cette innocence qui seule peut vaincre le plus grand mal de manière très mystérieuse et pourtant très limpide en Dieu. 

Que cette fragilité et cette clarté de l’Agneau puissent nous éclairer pour que, à sa suite, nous nous défassions du péché qui nous encombre…

Nativité de St Jean Baptiste – B

Il (Zacharie) se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Son nom est Jean. » Et tout le monde en fut étonné. (Luc 1, 63)

> On dit parfois que la vie est réglée « comme du papier à musique ». Mais ce n’est pas toujours le cas ! Et spécialement dans les Evangiles… Après l’annonce de la venue du Fils de Dieu, tissé mystérieusement au plus intime d’une toute jeune fille, voilà que l’Evangile de Luc nous propose une autre figure de rupture : Jean-Baptiste naîtra de l’union d’un couple âgé, qui ne s’attendait plus à une naissance et de plus…il portera un nom totalement inattendu. Eh oui, il y a rupture avec un cadre prévu intégralement jusqu’à fixer la suite de l’existence en imposant un nom et du coup, une liberté surgit.  Le signe est simple, cela ne se passe pas comme prévu… Le nom qui fait rupture est  « Jean »; il s’appellera Jean et non Zacharie.

Pour moi, comme maman, le message est clair : « Laisse ton enfant prendre son envol. Sa vie, c’est sa vie, pas ta vie. Il la reçoit à sa manière. Réalise qu’il est, dans sa nouveauté, une bénédiction pour toi aussi. Ce qu’il fait, à sa manière, est un appel pour toi aussi à devenir, à redevenir… Sa vie est appel à vivre pour toi aussi. »

Cette semaine, nous proposons de redécouvrir notre propre chemin, de rejoindre nos propres rêves, nos aspirations uniques. Oui, nous aussi, vivons librement à l’appel d’un nouveau nom !

3e dimanche de l’Avent – B

« Il est venu comme témoin,
pour rendre témoignage à la Lumière,
afin que tous croient par lui.
Cet homme n’était pas la Lumière,
mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. » (Jean 1, 7-8)

Quelle belle description de Jean-Baptiste ! Est-ce qu’on n’aimerait pas être les mêmes témoins ? Être de ceux qui mènent à la lumière sans se prendre pour la lumière, sans essayer de l’occulter. C’est tentant parfois… Et tellement facile ! Comment marcher dans la trace du témoignage si pur de Jean-Baptiste qui ne cherche pas sa gloire mais mène au Christ ?

Cette semaine essayons de penser à toutes ces fois où nous avons la tentation de nous prendre pour « la lumière », toutes ces fois où nous ne rendons pas à Dieu ce qui lui appartient. Demandons-nous alors comment mettre dans ces moments là notre orgueil de côté pour vraiment témoigner de la lumière à ceux qui en ont le plus besoin.

2e dimanche de l’Avent – B

« Une voix crie dans le désert: Préparez le chemin du Seigneur, Rendez droits ses sentiers. » (Mc 1, 3)

> Ce qui nous a marqué dans le début de l’Evangile de Marc, c’est cette présence marquée du désert. Pourquoi est-ce que la voix crie dans le désert ? Pourquoi est-ce là que Jean le Baptiste propose le baptême de conversion ? On pourrait se dire qu’il aurait plus de succès au milieu de Jérusalem, et pourtant c’est au désert qu’il y attire les foules.

Le désert, c’est un grand espace qui permet l’accueil de tous. Le désert, c’est le silence qui permet l’écoute. Le désert, c’est un vide qui appelle à être rempli. Le désert, c’est l’écart et il implique qu’on se déplace pour y aller. Le désert, c’est un environnement inhospitalier, qui montre l’importance de la vie.

Nous sommes invités cette semaine à trouver notre désert et à nous y rendre. Que nous permet-il, ce désert ? Qu’y entendons-nous ? Comment y vivons-nous la rencontre ?

2e dimanche – A

« L’homme qui était derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était » Jn 1,30

> Jean-Baptiste qui était le précurseur avait des mots tout à fait mystérieux. En effet, c’est lui qui annonce la présence actuelle de l’Agneau de Dieu en nous disant qu’Il est arrivé « derrière lui » mais qu’en même temps Il « est passé devant lui » car Jean-Baptiste nous révèle qu’avant lui Il était. Un vrai mystère à s’arracher les cheveux !

Si nous décortiquons, ce verset est une nouvelle preuve de la Foi profonde et de l’humilité de Jean-Baptiste. Et bien qu’il fut envoyé pour baptiser dans l’eau, il laisse totalement la place à Celui qui est venu baptiser dans l’Esprit.

Nous venons de quitter Jésus petit enfant que les mages étaient venus adorer.
Continuons de lui laisser toute la place, de le mettre en premier dans nos vies afin que nous nous donnions pleinement aux autres !
Prions pour toutes les personnes qui nous aident à avancer sur ce chemin du don.

2e dimanche de l’Avent – A

« Lui, Jean, portait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins ; il avait pour nourriture des sauterelles et du miel sauvage. » (Mt 3, 4)

> Au début de cet Avent, la figure de Jean-Baptiste vient nous offrir l’image de la pauvreté et du dénuement. Il s’habille simplement, mange peu… Cette même pauvreté et ce même dénuement se retrouveront dans la crèche où Jésus va naître.

L’Avent est un temps de préparation, de marche vers Noël et de la lente maturation de l’amour. A la suite de Jean-Baptiste nous pouvons nous demander de quoi nous pouvons nous dépouiller en attendant la venue de celui qui vient. Qu’est-ce qui encombre notre cœur et nous empêche de laisser toute la place à celui qui s’est fait pauvre et petit ?

Avent 2014 – Jour 24

Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père. Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. ». On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » (Lc 1,59-61)

> Et si, nous aussi, nous osions sortir des sentiers battus, des classements, des jugements, pour continuer la révolution intérieure que Jean le Baptiste avait annoncé et Jésus accompli ? Et si nous nous libérions du regard superficiel de la société pour comprendre où est la vraie liberté mais aussi la Vérité ?

Pour cela nous devons parfois briser nos propres chaînes intérieures. La Naissance du Sauveur est une Bonne Nouvelle mais aussi une demande du Christ pour nous changer, pour changer le monde. Hors des sentiers battus.

Avent 2014 – Jour 15

« C’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale. » (Jean 1, 27)

> Jean-Baptiste, par son attitude humble et sa joie d’être serviteur, nous invite à nous effacer pour donner au Christ Jésus la première place, dans nos vies, nos relations et nos engagements. Préparons notre cœur avec humilité et annonçons sa venue avec joie et confiance pour que tous ceux qui nous entourent, puissent, eux aussi, tourner leurs yeux vers Jésus qui vient.