Dimanche 10 janvier 2021 – B – Baptême du Seigneur

« Tu es mon Fils bien-aimé, en toi je trouve ma joie ! »

Mc 1,11

> Tels sont les mots prononcés par la voix du Père au moment où Jésus remonte des eaux du baptême. Avons-nous conscience qu’à notre propre baptême, le Père nous a dit, à nous aussi, « Tu es mon fils / ma fille bien-aimé/e, en toi je trouve ma joie ? »

Nos Bibles traduisent la deuxième partie de la phrase par des expressions ampoulées du style « je me suis complu » ou « il m’a plus de te choisir » ou encore « tu as toute ma faveur ». J’aime beaucoup cette traduction toute simple de la Bible liturgique : « Je trouve ma joie », qui fait droit, d’ailleurs, au mot grec d’origine dans lequel se trouve une notion de joie, de plaisir.

Dieu met sa joie en chacun de nous. Je souhaite que cette joie soit contagieuse bien plus que le CoVid, que jamais on ne trouve de vaccin contre elle, et qu’on puisse la répandre largement autour de nous cette semaine !

10e dimanche du temps ordinaire – 7 juin 2020 – Trinité

« Dieu a tellement aimé le monde…»

Jn 3, 16

> L’amour de Dieu pour le monde est sans limite. Son amour se donne sans limite, avec ce don total de son Fils, jusqu’au bout. Il se partage sans limite, entre frères et sœurs d’un même Père, offrant une voie de salut dans monde gangréné par la haine et la peur. Oui cet amour est toujours à recevoir, d’abord, puis à partager.

En ce temps de déconfinement dans lequel nous vivons avec prudence mais surtout avec joie les retrouvailles, partageons cet amour sans limite de notre Créateur, partageons-le avec joie ! Oui l’amour de Dieu est grand comme ça, comme le dit cette chanson pour enfants, une bonne nouvelle à partager largement autour de nous !

L’amour de Dieu est grand comme ça (3x)
Il est pour toi, il est pour moi
Alléluia !

Baptême du Seigneur – A

« Laisse faire pour le moment, car il convient que nous accomplissions ainsi toute justice. »

Matthieu 3,15

> Jean refuse d’abord de baptiser Jésus, mais ce dernier lui demande de « laisser faire », car il convient d’accomplir toute justice. C’est le sens même du baptême chez Matthieu que Jésus souligne ici avec cette phrase. En effet, pour l’évangéliste, cette expression traduit l’idée selon laquelle Jésus se soumet à la volonté de Dieu et qu’il est solidaire, par son baptême, du péché de son peuple. « Accomplir toute justice » signifie donc de mettre dans la situation de ceux qui ont besoin du baptême de repentance.

Ainsi par le baptême, Jésus se solidarise de nous tous. Jésus partage pleinement notre condition humaine. Il se fait proche de nous et de notre besoin de repentance. Quelle bonne nouvelle !

En ce début d’année, faisons donc mémoire de notre baptême. D’une part, réjouissons-nous pour cette bonne nouvelle de ce Dieu si proche qu’il vient partager notre condition humaine. Et d’autre part, faisons acte de repentance, en venant déposer à lui nos péchés et nos poids, car nous avons besoin de lui et de son pardon.

2e dimanche de Pâques – C

« Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » (Jn 20, 19-31)

> Et bien nous en sommes là. Nous n’avons jamais vu Jésus en chair et en os et pourtant nous croyons. Alors sommes-nous heureux ? Nous rendons nous compte de la joie qui nous habite ?

L’octave de Pâques va se finir en ce dimanche et avons-nous profiter à fond de cette joie pascale ? La liturgie nous invite à vivre chaque jour la résurrection durant l’Octave. Y avons-nous goûté ? Où le lundi de Pâques étant passé nous sommes retournés à nos occupations et hop maintenant le carême est fini et je peux manger ce que je veux et ne plus faire d’efforts ?

Le carême est un temps de conversion. C’est-à dire un temps où nous devons ouvrir notre cœur. Mais c’est un temps qui doit nous mettre en chemin pour vivre l’année pleines de résolutions que nous avons pu éprouver durant ces 40 jours.

Alors : haut les coeurs et vivons en femmes et hommes nouveaux !

Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur

« Alors que déjà Jésus approchait de la descente du mont des Oliviers, toute la foule des disciples, remplie de joie, se mit à louer Dieu à pleine voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus. » (Luc 19, 37)

> Jésus s’approche de Jérusalem et du mont des Oliviers, lieu de sa Passion. Jésus se prépare à souffrir, mais les disciples, tous, sont là, et n’imaginent pas ce qui va se passer. Ils sont simplement dans la joie, et louent Dieu pour tous les actes de puissance dont ils avaient été témoins.

La Croix de Vendredi Saint, avec ses souffrances et ses vertiges de malheur, est à l’horizon. Mais aujourd’hui, tout en étant conscient que nous allons bientôt devoir l’affronter, nous vous proposons d’être simplement dans la joie. Ce qui n’est pas si simple, justement. Etre dans la joie. Et si nous essayions?

Cette semaine, quel événement, quelle parole, quelle personne a été pour vous source de louange ? Dieu est à l’œuvre dans nos vies, louons-le pour cela ! Le mal viendra bien assez tôt, pour l’instant restons dans la joie. Louons-le !

« Béni soit celui qui vient,
le Roi,
au nom du Seigneur !
Paix dans le ciel
et gloire au plus haut des cieux »

6e dimanche du temps ordinaire – C

« Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez. » (Luc 6,21)
> Autant être franc, au départ je me sentais mal à l’aise avec ce texte, et ne savais pas quel verset de l’Évangile de ce dimanche choisir. Je ne voulais pas voir dans ce texte une invitation au dolorisme, une incessante incitation masochiste à choisir d’être humilié, froissé, pauvre afin de pouvoir recevoir part à la grâce et se laisser combler par le Seigneur. Et puis j’y ai repensé, plusieurs fois. Après tout, il ne s’agit pas d’un contrat du type « vous devez d’abord pleurer pour pouvoir rire ensuite ». Ce serait ingrat et faire fi de ce que nous avons appris de Jésus lors des passages précédents alors qu’Il a pris soin de guérir tant de malades. Non, cet enseignement que Jésus fait à une grande foule est une promesse faites à celles et ceux qui aujourd’hui sons affligés : cela ne va pas durer ! Le Christ comble au-delà de ce que les humains ne pourront jamais faire. C’est pour cela que l’inverse est vrai aussi : parce que justement nous ne sommes pas éternellement fiables, celles et ceux qui rient aujourd’hui parce que reconnus et « riches » risquent un jour de passer par des déceptions et tomber de haut.
 
> Cette semaine, soyons reconnaissants et louons le Seigneur pour ses bienfaits et prions qu’il vienne rejoindre les personnes qui ont besoin d’être consolés afin qu’ils puissent tenir bon dans l’espérance. Cela passe par nous aussi, soyons attentif à celles et ceux qui autour de nous pourraient bénéficier de nos sourires, mains qui relèvent et regards qui aiment.

Dimanche du baptême du Seigneur – C

« Tu es mon fils bien-aimé ; c’est en toi que j’ai pris plaisir » (Luc 3.22)

> Il y a des matins où pour chacun de nous aussi le ciel se déchire comme pour le baptême du Christ… Pouvons-nous alors entendre que Dieu prend plaisir à nous voir exister, nous réjouir et aussi lutter au quotidien? Car au beau milieu de ce récit de baptême, l’Evangile n’occulte pas l’emprisonnement de Jean le Baptiste…

Plaisir et peines de Dieu s’entremêlent comme dans ta vie peut-être ?

Aujourd’hui pourtant regardons avec discernement l’une de nos qualités et disons-nous que Dieu en éprouve lui aussi de la Joie!

Et que 2019 nous réserve une pleine escarcelle de ces moments de grâce !

4e dimanche de l’Avent – C

« D’où m’est-il donné que la mère de mon Sauveur vienne jusqu’à moi ? Car lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli en moi. » (Luc 1, 43-44)

> Dans cette scène de retrouvailles, on touche du doigt l’indicible. Parce que l’enfant a tressailli en elle, Elisabeth a su que Marie portait le fils de Dieu! On admire la finesse et la délicatesse d’Elisabeth, capable de porter une telle attention au tressaillement de son enfant, de lui donner autant de valeur pour y lire la venue de son Dieu.

Elisabeth et Marie se communiquent l’une à l’autre dans cette rencontre par tout leur être, bien au-delà de leurs mots. Elles sont habitées et s’habitent elles-mêmes d’une telle façon qu’elles savent reconnaître en elles et près d’elles les manifestations d’un Dieu qui se fait tout proche, d’un Dieu qui se fait présent au plus près de nous, en nous.

En nous préparant à Noël sachons, comme Elisabeth, percevoir les signes que Dieu met sur notre route pour se manifester. Sachons également être comme Marie, accueillant si simplement ce Dieu qui l’habite…

4e dimanche de l’Avent – B

« Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils. » (Luc 1, 31)

> L’ange vient voir Marie dans sa simplicité de femme. Elle qui n’a pas connu d’homme va enfanter un fils et quel fils ! Le fils de Dieu !

Le temps de l’Avent qui prend fin ce dimanche est un temps où nous devons prendre le temps de nous laisser visiter par Dieu, où nous devons mûrir notre relation avec Lui afin qu’Il agisse en nous et nous donne la volonté de l’accueillir comme nous accueillons un nouveau né dans une famille.

Apprenons des touts petits enfants et de leurs parents qui se laissent chambouler par une nouvelle vie dans leur foyer, qui se mettent au rythme de l’enfant et redécouvrons la joie de cette nouvelle vie qui arrive !

14e dimanche – C

Les 72 disciples revinrent tout joyeux, en disant :
« Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom. »
Jésus leur dit : « […] Ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ;
mais réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. » (Lc 10,17.20)

> On se réjouit très souvent de nos actes, de nos résultats, du bilan d’une année scolaire – c’est d’actualité en ce début d’été. Les disciples sont dans ce « trip » : ils se réjouissent de ce qu’ils ont FAIT.

Jésus leur suggère plutôt de se réjouir parce qu’ils sont aimés de Dieu, pour ce qu’ils SONT pour Dieu qui les connaît par leur nom.

En ce temps estival, nous vous proposons de vous réjouir de qui vous êtes, de vous réjouir de vous savoir aimé(e) de Dieu, sans conditions, tel(le) que vous êtes.