« D’où m’est-il donné que la mère de mon Sauveur vienne jusqu’à moi ? Car lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli en moi. » (Luc 1, 43-44)
> Dans cette scène de retrouvailles, on touche du doigt l’indicible. Parce que l’enfant a tressailli en elle, Elisabeth a su que Marie portait le fils de Dieu! On admire la finesse et la délicatesse d’Elisabeth, capable de porter une telle attention au tressaillement de son enfant, de lui donner autant de valeur pour y lire la venue de son Dieu.
Elisabeth et Marie se communiquent l’une à l’autre dans cette rencontre par tout leur être, bien au-delà de leurs mots. Elles sont habitées et s’habitent elles-mêmes d’une telle façon qu’elles savent reconnaître en elles et près d’elles les manifestations d’un Dieu qui se fait tout proche, d’un Dieu qui se fait présent au plus près de nous, en nous.
En nous préparant à Noël sachons, comme Elisabeth, percevoir les signes que Dieu met sur notre route pour se manifester. Sachons également être comme Marie, accueillant si simplement ce Dieu qui l’habite…