13e dimanche – C

Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, va annoncer le règne de Dieu. » Luc 9, 59-60

Pour aller de l’avant, pour s’épanouir, pour répondre à l’appel de Dieu, il faut lâcher ce qui nous entrave, ce qui nous empêche de répondre joyeusement à l’appel de Dieu.

Je vous propose cette semaine de réfléchir à ce qui vous pèse dans votre vie et qui vous empêche d’aller pleinement de l’avant. Et dans un second temps, de remettre tout ça à Dieu, pour transformer ces obstacles en chemin de vie.

12e dimanche – C

Jésus leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Luc 18, 20

> C’est à nous que Jésus pose cette question, qui est-il pour nous, aujourd’hui, dans notre vie ? Un ami ? Une vague connaissance ? Un Sauveur ? Un compagnon du quotidien ? Un roc sur lequel s’appuyer ? Un vaste mystère ?

Cette semaine c’est cette question que nous pouvons nous poser, tout simplement !

10e dimanche – C

Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on transportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme. En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne pleure pas. ». (Luc 7,12-13)

> Pour les juifs, la descendance était signe de prospérité et il n’y avait rien de pire que la lignée du sang se termine, car avec elle s’éteignait l’avenir de la famille. Ces deuils peuvent aussi nous toucher, deuils de projets ou de personnes, deuils immenses de vie inachevée, d’énergie vitale perdue, deuils qui nous donnent l’impression qu’il n’y a pas d’avenir.

Et si cette semaine, d’une part, nous repensions à ces deuils passés ou présents dans nos vies, si nous essayions d’entendre la parole de réconfort du Christ « ne pleure pas » ?

Et si cette semaine, d’autre part, nous étions présence et réconfort pour les endeuillés autour de nous en disant nous aussi « ne pleure pas » ?

Saint Sacrement – C

« Mais il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » (…) Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il les bénit, les rompit et les donna à ses disciples pour qu’ils distribuent à tout le monde. Tous mangèrent à leur faim, et l’on ramassa les morceaux qui restaient (…). » Luc 9, 13a.16-17

> Manger, c’est survivre. Corporellement, spirituellement. Mais comment faire lorsqu’on n’a pas assez pour tout le monde ? Jésus sollicite alors les disciples et les fait collaborateurs du miracle, du don du peu qu’il y a qui est en fait mystérieusement surabondant. Dieu donne, et ce que nous avons reçu, Il désire que nous le donnions à d’autres. Une foi qui reste enfermée est une foi qui s’étiole…

Et nous, qu’attendons-nous pour devenir l’auxiliaire du Christ dans la promulgation de cette Bonne Nouvelle qui nous fait vivre ? Prenons ce que nous avons reçu de lui en abondance et allons le confier à nos amis, car le surplus de ces bienfaits ne peut se garder pour soi tout seul…

Samedi Saint – C

« Elles trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau. Elles entrèrent, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. Elles ne savaient que penser (…).» (Lc 24, 2-4a)

> Temps de la séparation et du deuil.

Temps de la tristesse et du désespoir.

Temps arrêté, sans futur à l’horizon.

Temps sombre, sans lumière, comme un abandon.

« Elles ne savent que penser ».

Nous ne savons que penser.

Mais ! La pierre est roulée ! La faille ne s’est-elle pas ouverte ?! L’Ecriture ne s’est-elle pas accomplie ?

Oui, le Christ Ressuscité se tient sur le seuil de nos tombeaux et finit par les ouvrir ! Il est là pour nous accompagner dans les « petites morts » qui jalonnent notre vie.

Comment vivons-nous ce temps particulier de tous ces « Samedis Saints » de ta vie ? Puissions-nous nous souvenir que Samedi Saint, c’est non seulement le temps de la douleur et de la séparation, mais aussi la veille d’une immense promesse !

Dimanche des Rameaux – C

« Ils en arrivèrent à se quereller : lequel d’entre eux, à leur avis, était le plus grand ? Mais il leur dit : « Les rois des nations païennes leur commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs. Pour vous, rien de tel ! Au contraire, le plus grand d’entre vous doit prendre la place du plus jeune, et celui qui commande, la place de celui qui sert. Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. » (Lc, 22, 24-27)

> Au seuil de la Semaine Sainte, réfléchissons à comment servir les autres comme Jésus a servi ses disciples et les personnes qu’il a rencontrées sur son chemin. Qui a besoin de nous, en ce moment ? Nos enfants ? Nos frères et sœurs ? Un de nos amis ? Servir, ça peut vouloir dire écouter, aider, accompagner, échanger, aimer, rire ou pleurer avec… En un mot, être présent ici et maintenant.

3e dimanche de Carême – C

« Seigneur, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier, peut-être donnera-t-il du fruit. Sinon tu le couperas. » (Lc 13, 8-9)

> Même s’il nous arrive de perdre courage et que l’espérance vient à manquer, le Seigneur ne perd jamais foi en nous ! Alors cette semaine, essayons de ne pas perdre coeur devant ce qui apparaît comme cause perdue à nos humbles yeux. Avec un peu d’attention et beaucoup d’amour, rien ne peut être cause perdue ! Car rien n’est impossible à celui qui croit…

2e dimanche de Carême – C

« Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il alla sur la montagne pour prier. Pendant qu’il priait, son visage apparut tout autre, ses vêtements devinrent d’une blancheur éclatante. » (Lc 9 28-29)
 
> Parfois, la vie peut ressembler à une montagne à gravir avec des pentes bien ardues : souffrance, deuils, difficultés relationnelles. Et si pendant cette semaine de carême nous prenions du temps pour chercher à voir la lumière de Jésus dans les difficultés de notre vie en déposant cela dans la simplicité de la prière ? Et si, face à ta montagne, nous essayions de ne pas en faire une montagne, mais de voir la blancheur éclatante du Christ qui transfigure notre humanité ?