14e dimanche – C

Les 72 disciples revinrent tout joyeux, en disant :
« Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom. »
Jésus leur dit : « […] Ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ;
mais réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. » (Lc 10,17.20)

> On se réjouit très souvent de nos actes, de nos résultats, du bilan d’une année scolaire – c’est d’actualité en ce début d’été. Les disciples sont dans ce « trip » : ils se réjouissent de ce qu’ils ont FAIT.

Jésus leur suggère plutôt de se réjouir parce qu’ils sont aimés de Dieu, pour ce qu’ils SONT pour Dieu qui les connaît par leur nom.

En ce temps estival, nous vous proposons de vous réjouir de qui vous êtes, de vous réjouir de vous savoir aimé(e) de Dieu, sans conditions, tel(le) que vous êtes.

7e dimanche de Pâques – C

« Père Saint, je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi. » (Jn 17,20)

> Seigneur, aujourd’hui Tu pries pour nous, ceux qui croient en toi. Mais déjà tu ouvres tes portes et ton cœur à la multitude. Ta parole et ton message ont été entendus par tous ceux qui te suivaient mais également par de nombreux badauds de bord de routes ou de champs.

> Permets nous, Seigneur, d’avoir cette semaine une parole mais aussi un comportement qui donnent aux autres la possibilité de se questionner, de se demander ce qui nous rend si joyeux !

Avent 2015 – Jour 24

Marie rendit grâce au Seigneur en disant : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. (Lc 1,46-48)

> Marie, c’est moi, c’est nous, c’est eux. Je me joins à cette joie de Marie, car c’est aussi à moi que l’annonce a été faite : « Dieu va s’enfanter en toi, prendre forme en toi ». Il va naître en chacun de nous, se lover dans cet espace en nous qui, depuis toujours, a été préparé pour Lui. Aujourd’hui, je me tourne vers cet espace en moi en forme de Dieu. Je prends le temps de le sentir physiquement. Avec Marie, je dis à Dieu ma joie de vivre ce mystère tant attendu.

Avent 2015 – Jour 13

A qui vais-je comparer cette génération? Elle ressemble à des gamins assis sur les places, qui en interpellent d’autres en disant: « Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine. » (Mt 11, 16-17)

> Quelle est notre véritable place en cette génération? Dansons-nous au son de la musique joyeuse et douce que joue le Christ qui vient nous rejoindre dans notre quotidien de mal et de fête? Ou pleurons-nous aux complaintes austères de Jean-Baptiste qui nous invite à une vie intérieure nouvelle? Qu’importe! La sagesse de Dieu nous justifie par les bons fruits qu’elle nous donne de porter.

Avent 2015 – Jour 3

« A l’heure même, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint » (Luc 10,21)

> Jésus nous invite à la joie. Certes, nous ne créons pas le bonheur sur commande. Mais qu’est-ce que la joie ? J’aime bien cette définition : la joie est la capacité de s’émerveiller. N’aurais-je pas, en ce jour, l’occasion de regarder différemment, avec bienveillance, une situation, une réalité ? Alors même si nous nous sentons tristes, la joie peut entrer en nous.

Avent 2014 – Jour 13

« Nous avons joué de la flûte et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations et vous ne vous êtes pas frappés la poitrine. » (Mt 11, 17)

> A l’approche des fêtes de fin d’année, joie et deuil se font ressentir plus intensément.

Ne restons pas centrés sur notre sentiment du jour. Laissons nos cœurs s’éveiller à « l’air » de celui que nous allons rencontrer. Laissons-nous « accorder » à lui pour vivre avec lui un moment de « communion ».

17e dimanche – A

« Le Royaume des cieux est comparable à un trésor caché dans un champ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ. »

> Quand on demande aux gens de raconter cette célèbre parabole, ils oublient presque toujours le même mot : la JOIE ! Ce qui pousse l’homme à vendre tous ses biens pour acheter le champ dans lequel il a enfoui son trésor, c’est la JOIE.

Nous sommes le trésor de Dieu. Il nous a enfouis dans le monde, et son fils a racheté le monde entier pour le trésor que nous sommes à ses yeux.

Et pour nous… quel est le trésor qui nous rend tout joyeux ? Que sommes-nous prêts à faire pour conserver ce trésor et le lieu dans lequel nous l’avons enfoui ? Cette semaine, veillons sur notre trésor, et surtout gardons notre JOIE !

2e dimanche de Carême – A

« Jésus fut transfiguré devant eux; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blanc comme la lumière. » (Matthieu 17,2)

> Dans son exhortation « La joie de l’Evangile », le Pape François avait cette terrible phrase : « Il y a des Chrétiens qui ont des têtes de Carême sans Pâques !« . Trop souvent les participants aux cultes ou aux messes font des têtes d’enterrement, y compris sur le parvis en sortant. Les jeunes le notent et fuient ces célébrations en recherchant la compagnie de Chrétiens enthousiastes.

Et si, cette semaine, nous essayions d’être des Chrétiens enthousiastes – ce qui devrait être un pléonasme ! – dans notre propre paroisse, sur le parvis de notre communauté ? Et si nous annoncions aux autres le Ressuscité, avec des visages transfigurés, plutôt que d’afficher le tombeau du vendredi saint sur nos faces de Carême ?

Avent 2013 – Jour 24

« Il est né pour vous aujourd’hui un Sauveur qui est le Christ Seigneur dans la ville de David. Et voici pour vous le signe : vous trouverez un bébé enveloppé de langes et couché dans une mangeoire. » Luc 2,11-12

> Tout a commencé par une décision politique de l’empereur Auguste (2,1) de qui fut annoncé à sa naissance : « le maître du monde est né ». Tout culmine dans la ville du roi David avec la naissance du Seigneur dont voici le signe: un bébé dans une mangeoire à animaux.

L’Evangile, source de grande joie (v.10), c’est la Puissance du Créateur qui se dévoile dans l’impuissance d’un bébé bien-aimé.

Tous nous cherchons des « signes » de la présence de Dieu. Voici la réponse de Noël: le Signe le plus significatif est caché dans l’insignifiance et ce sont les « insignifiants » -tel fut le statut des bergers- qui les premiers le signifient (v.17-19). Puissions-nous être à l’écoute des « bergers » que Dieu place sur nos routes.

Avent 2013 – Jour 18

« Quand Zacharie sortit, il ne pouvait pas leur parler, et ils comprirent qu’il avait eu une vision dans le sanctuaire. Il leur faisait des signes, car il demeurait muet. » (Luc 1,22)

> Le silence de Zacharie, preuve pour la foule (quelle sagesse !) qu’il a rencontré Dieu. Zacharie ne le dit pas en mots, mais en signes.

A l’inverse (quelle sottise !) je suis parfois tenté de penser que ceux qui connaissent Dieu sont ceux qui en parlent. Je me morfonds, du coup, sur un monde qui me semble perdre la foi. Beaucoup, cependant, font dans leur vie l’EXPERIENCE de Dieu, de sa Vie à l’œuvre, sans forcément vouloir en parler, sans forcément avoir les mots pour cela.

Réjouissons-nous, aujourd’hui, que Dieu visite chacune et chacun de nous, même si notre foi paraît muette, ou même si nous n’en parlons pas dans notre langage. Tentons, aujourd’hui, de reconnaître en quoi chacune et chacun est un signe de Dieu pour nous, bien au-delà des mots.