34e dimanche – A – Christ-Roi

 » Alors les justes lui répondront: « Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé et de te nourrir, assoiffé et de te donner à boire ?  » Quand nous est-il arrivé de te voir étranger et de te recueillir, nu et de te vêtir ?  » Quand nous est-il arrivé de te voir malade ou en prison, et de venir à toi ?  »  » Et le roi leur répondra: « En vérité, je vous le déclare, chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits, qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait!  » (Mt 25, 37-40)

> Le chapitre 25 de Mathieu nous parle du jugement dernier. C’est l’histoire d’un roi qui sépare les justes des mauvais en fonction des actions que chacun a commises. Un premier étonnement vient du fait que ce roi s’identifie aux plus petits. Mais l’attitude des justes est également surprenante: elle est gratuite! Ils n’ont pas pris soin des plus petits pour obtenir une récompense, pour bien se faire voir du roi. Ils ont simplement agi ainsi parce que, pour eux, cela allait de soi!

Il nous est proposé cette semaine de nous laisser imprégner par la générosité gratuite de ces justes. De sourire aux personnes que nous croisons, de visiter une personne seule, de donner un coup de main à un voisin (et bien d’autres choses encore…); sans rien en attendre, ni remerciement, ni reconnaissance…

Avent 2013 – Jour 13

« Mais à qui vais-je comparer cette génération ? Elle ressemble à des gamins qui, assis sur les places, en interpellent d’autres, en disant : Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé ! Nous avons entonné un chant funèbre, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine ! » Matthieu 11,16-17

> Que c’est désagréable de se reconnaître lorsque Jésus se fait miroir ! Suis-je un gamin ? Suis-je celui qui joue de la flûte ? Suis-je celui qui ne réagit pas à l’air de flûte ?

Comment vais-je parvenir aujourd’hui à passer de l’humiliation qui m’éloigne de moi et de Jésus à l’humilité qui me rapproche de moi et m’inscrit en communion avec le Christ ?

Avent 2013 – Jour 3

« Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. » Luc 10,24

> Tendons l’oreille, écoutons… Encore… Autrement. Cherchons-Le du regard, attentifs ; laissons-Le transformer nos sens. Voir et entendre avec le cœur, c’est se savoir tout petit devant le Seigneur, mais Lui faire pleinement confiance et Le guetter en tout et en toute chose. « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! »

29e dimanche – C

Jésus dit une parabole pour montrer à ses disciples qu’il faut toujours prier sans se décourager :

« Il y avait dans une ville un juge qui ne respectait pas Dieu et se moquait des hommes.

Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : ‘Rends-moi justice contre mon adversaire.’ Longtemps il refusa ; puis il se dit : ‘Je ne respecte pas Dieu, et je me moque des hommes, mais cette femme commence à m’ennuyer : je vais lui rendre justice pour qu’elle ne vienne plus sans cesse me casser la tête.’ » (Lc 18,1-5)

> La petite veuve qui arrive à faire sauter les verrous du juge imposant ! On dirait une trame de film… Et c’est là qu’on voit que le message de l’Evangile est tellement actuel ! C’est dans les faibles, les humbles, les pauvres que le Royaume de Dieu se révèle parmi nous ! Les combats sociaux, politiques, économiques… Et même culturels, spirituels… Sans persévérance, pas de résultat… Sans espérance, pas de salut… Sans conviction, pas de courage…

Cette semaine, Dieu nous invite à être persévérant dans le dialogue avec Lui. Nous pensons qu’Il ne nous écoute pas ? Qu’Il est loin de nos préoccupations, de ceux que nous aimons ? Alors demandons-Lui chaque jour de nous aider à Le percevoir dans notre quotidien. Si un juge sans cœur peut finalement faire justice à une petite veuve, a fortiori Dieu, bon et aimant, contre toute évidence ne tardera pas ! Il nous entend, nous attend, nous comprend ! « Trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (v. 8)

27e dimanche – C

« La foi, si vous en aviez gros comme une graine de moutarde, vous diriez au grand arbre que voici : ‘Déracine-toi et va te planter dans la mer’, et il vous obéirait. (…) Quand vous aurez fait tout ce que Dieu vous a commandé, dites-vous : ‘Nous sommes des serviteurs quelconques : nous n’avons fait que notre devoir.’ » (Lc 17,6 et 10)

> Ça ne vous arrive jamais d’avoir envie avoir une foi plus solide ? Et pourtant Jésus nous dit que même si nous en avions un tout petit peu, cela peut suffire à faire bouger les choses ! Le peu que nous avons suffit. Et nous pousse à oser. Oser être des serviteurs de notre Seigneur comme nous sommes, humblement.

Alors cette semaine, sûrs de l’amour infini de Dieu pour nous, OSONS ! Osons nous mettre à son service par un geste tout simple: geste d’amour, de fraternité, de soutien, d’entraide, de réconciliation. Osons un geste posé comme un acte de foi, même fragile, que la puissance de Dieu prévaudra.

22e dimanche – C

« Quand tu es invité, va te mettre à la dernière place, afin qu’à son arrivée celui qui t’a invité te dise : “Mon ami, avance plus haut.” Alors ce sera pour toi un honneur devant tous ceux qui seront à table avec toi. Car tout homme qui s’élève sera abaissé et celui qui s’abaisse sera élevé. » (Lc 14,10-11)

> Dans notre société où l’on cherche toujours à être le premier, le meilleur, le plus beau, le plus swag, le Christ nous invite à être à contre-courant et à suivre son exemple, lui qui s’est abaissé pour être élevé ensuite à la résurrection.

Et si cette semaine nous cherchions nous aussi à vivre pleinement l’humilité, à donner la plus grande place aux autres, à nous placer en dernier, pour occuper la place du serviteur ? Ouvrons nos yeux et notre cœur à une démarche de service et pourquoi pas, nous pourrons concrètement rendre service à quelqu’un, que ce soit un service secret ou non…