Vendredi 3 avril 2020

« Si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi ! »

(Jean 10, 38)

> Ce matin l’évangile nous raconte comment la mauvaise foi des juifs de l’époque les poussait à faire abstractions des miracles de Jésus pour se concentrer sur ce qui les dérange, à savoir que, selon eux, Jésus blasphémait en se faisant passer pour Dieu. Notez au passage que Jésus ne se dit pas Dieu, mais Fils de Dieu. Au-delà des considérations théologiques sur les bribes naissantes du concept de la trinité, ce qui est frappant, c’est que Jésus nous rappelle que ses œuvres sont inséparables de sa condition divine. Et ces œuvres sont la porte d’entrée pour croire en Lui.

> De même que nous pouvons trouver Dieu en observant la splendeur de la création en ce jour où le soleil brille et sublime la nature, de même nous sommes appelés à faire mémoire des œuvres de Jésus dans nos vies. Où est-ce que sa lumière est venu sublimer nos ténèbres ? Aujourd’hui, arrêtons-nous un instant, entre nos multiples vidéo-conférences et prenons un temps pour y réfléchir. Et à l’aube du week-end des Rameaux, laissons Jésus entrez dans nos cœurs et crions vers Lui « Hosanna ! »

Avent 2015 – Jour 5

« Il ne suffit pas de me dire : “Seigneur, Seigneur !” pour entrer dans le Royaume des cieux ; il faut faire la volonté de mon Père qui est aux cieux. (Mt 7,21)

> Avez vous remarqué que le Christ commence par affirmer que s’adresser à lui seul en lui disant Seigneur ne suffit pas ? Car cette reconnaissance verbale est vide si elle n’est pas accompagnée par une action pratique : faire la volonté du Père.

Ainsi il nous appartient de conjuguer nos propos et nos actions. Autrement dit notre faire devrait être la traduction de notre je crois.

Réfléchissons dès lors dans quelle mesure croyons-nous pouvoir faire ce que nous confessons croire lorsqu’il s’agit d’aimer son prochain?

18e dimanche – B

« Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » Jésus leur (aux gens) répond : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. » (Jean 6, 28-29)

> Après le miracle de la multiplication de pains et des poissons, la foule continue à chercher Jésus. Elle en veut plus, de ce ces « signes ». Mais Jésus les renvoie, simplement, à leur foi.

Dans notre quotidien, nous pouvons nous aussi nous poser cette question : que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? Tout de suite nous viennent des images aussi gigantesques que miraculeuses, comme « changer le monde » ou « apporter le Royaume de justice, de paix et d’amour » ! ☺ Pourtant, Jésus nous le rappelle, pas besoin d’être une superhéroïne de Dieu ou un « Miracleman » pour travailler aux œuvres de Dieu. Il suffit de… croire que Jésus est Christ, Seigneur et Sauveur, et qu’Il est le vrai pain de vie qui nous nourrit au-delà de ce que nous pouvons imaginer.

Alors cette semaine, nous vous proposons pour une fois… de ne rien FAIRE, mais de RECEVOIR la nourriture spirituelle du Christ au travers de sa Parole, de rencontres, de lectures, ou autre manifestations du Christ à notre égard. Recevoir ses signes pour fortifier notre foi que seul Jésus est le vrai pain de vie.

3e dimanche de Pâques B

Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? » Ils lui présentèrent une part de poisson grillé
qu’il prit et mangea devant eux.» (Luc 24, 41-43)

> Apparaissant à ses disciples, le Christ ressuscité enseigne puis devant leur difficulté à croire, partage simplement un repas avec eux.

Et si la résurrection était d’abord, non pas à comprendre, mais à vivre concrètement, par des gestes concrets ? Cette semaine, allons, nous aussi, partager un repas avec une personne inhabituelle que Dieu place sur ta route, une personne dans le doute, dans la souffrance, dans le deuil. Un repas pour prouver que la Vie est plus forte que la mort. Un repas en signe de résurrection.

Avent 2013 – Jour 15

« Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont rendus purs, les sourds entendent, les morts reviennent à la vie et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres. » Matthieu 11,5

> Jésus répond à la question « Es-tu le Messie ? » avec une liste de tout ce qu’il a fait de pratique. Le salut est annoncé par les œuvres et pas par la théorie ou la contemplation, la parole, le prêche. Nos actes sont l’évidence de notre identité comme chrétiens.

Et nous ? Que faisons-nous chaque jour de pratique pour manifester notre appartenance au Christ ?