3e dimanche du Temps Ordinaire – B

« Convertissez vous et croyez en l’Evangile » (Marc 1, 15)

> En cette semaine de prière pour l’unité des chrétiens, célébrons ce qui nous rassemble : ce même amour pour l’Evangile ! Les chrétiens ont cru au Christ et ses paroles les font encore vivre aujourd’hui. Cette injonction, c’est, aujourd’hui encore, à nous tous qu’elle est adressée, à chacune de nos Eglises ! Tous, nous avons infiniment besoin de conversion.

Cette semaine, prions avec ferveur pour que d’un seul cœur nous nous convertissions à cet Evangile que nous chérissons. Devenons-en les vivants témoins cohérents pour le monde.

Semaine de l’Unité – Dernier Jour

Témoigne avec tes frères et sœurs!

Beaucoup avaient cru en lui à cause de la parole de la femme qui attestait : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. ». (Jn 4,39)

> Le cœur transformé par cette rencontre, la femme samaritaine entre en mission, et témoigne. La rencontre avec le Christ nous invite nous aussi à changer de vie et à témoigner de cette bonne nouvelle. Témoigner de l’amour inconditionnel de Dieu pour moi dans toute mon imperfection, témoigner de cet amour qui transforme ma vie et la rend plus belle encore.

Témoigner, certes, mais pas tout seul. Entre chrétiens ! Car nous avons besoin les uns des autres pour témoigner ENSEMBLE, forts de nos richesses propres. Si nous, chrétiens de différentes confessions, ne sommes pas capables de nous aimer, de porter l’Evangile ensemble tout au long de l’année, si nous ne pouvons pas montrer un engagement commun, alors quelle pertinence peut avoir encore cette « bonne nouvelle » pour le monde ?

Alors en ce dernier jour de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, nous sommes invités à réfléchir à notre engagement et notre témoignage tout au long de l’année. Et si, en 2015, notre bonne résolution était de témoigner avec nos frères et sœurs chrétiens d’autres confessions ? Créons un projet de solidarité, lançons une action œcuménique concrète, prions avec nos frères et sœurs, témoignons de l’unité des chrétiens afin que le monde croie. Car c’est la prière du Christ lui-même : « que tous soient un comme toi, Père, tu es en moi et que je suis en toi, qu’ils soient en nous eux aussi, afin que le monde croie que tu m’as envoyé. » (Jn 17,21)

Semaine de l’Unité – Jour 7

Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : “Donne-moi à boire”, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. » – Jn 4, 10

> Et juste après, la Samaritaine l’interpelle d’un « Seigneur ! » Jésus est venu au-devant de son désir de croire, l’a incitée à être curieuse, à connaître celui qui se trouvait devant elle à ce moment-là.

« Si tu savais le don de Dieu »… Si nous le savions, nous aussi nous creuserions la relation avec Jésus si nous l’avions devant nous, là, maintenant ! Mais ne l’avons-nous pas devant nous, là, maintenant, Jésus ?… Le don de Dieu est immense, mais il a cette particularité de se cacher dans des lieux insignifiants au premier abord : une nouvelle rencontre, l’affection de nos proches, un phénomène naturel, le silence, une saveur, un regard, un livre, un morceau de musique, une promenade…

A nous aujourd’hui de décrypter ce don de Dieu dont nous ne soupçonnons pas toujours l’existence dans notre quotidien bien occupé. Ce don de Dieu qui nous mènera au Christ qui nous attend au bord du puits, et à la joie de puiser à sa source d’eau vive ! C’est énorme !

Semaine de l’Unité – Jour 6

« Mais qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif; l’eau que je lui donnerai deviendra en lui source d’eau jaillissant en vie éternelle. » (Jn 4, 14)

> Au début de la rencontre entre Jésus et la Samaritaine, c’est Jésus qui demandait de l’eau à la Samaritaine. Puis il y a une inversion des rôles: c’est Jésus qui se propose de donner à boire. Celui qui demande devient celui qui donne. Nous sommes également invités à vivre cette transition qui nous permet de passer de celui qui reçoit à celui qui donne. En effet, Jésus nous propose une eau vive qui devient à son tour source d’eau, source de vie appelée à se répandre.

Aujourd’hui nous pourrions réfléchir à comment nous recevons l’eau vive de Jésus. Est-ce que cette eau porte du fruit ? Comment est-ce qu’elle peut devenir en nous une source de vie qui abreuve ceux qui nous entourent ?

Semaine de l’Unité – Jour 5

Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive ? (Jean 4,11)

> Le Petit Prince disait que ce qui embellit le désert c’est qu’il cache un puits quelque part…

Ma source d’eau vive, personnellement, est dans le désert du silence dans lequel je retrouve Dieu.

Jésus lui aussi se retirait parfois dans des endroits déserts pour être en lien avec Dieu son Père.

Dans nos vies saturées de bruit, du mp3 à la TV en passant par les klaxons et les sirènes de la rue, essayons nous aussi de vivre des temps de silence dans notre journée d’aujourd’hui. N’ayons pas peur, le silence n’est pas angoissant, on y entend mieux la voix de notre cœur, et donc celle de Dieu.

Semaine de l’Unité – Jour 4

« La femme alors abandonna sa cruche… » (Jn 4, 28)

> Certaines rencontres avec ceux qui sont différents ou étrangers peuvent nous bouleverser, nous faire changer de regard sur notre vie et nous permettre d’abandonner nos anciens préjugés. Ces rencontres peuvent être porteuses de vie, pour autant qu’on ose aller plus loin que nos propres conceptions, qu’on ose la rencontre en profondeur dans tout ce qu’elle a de bouleversant. La rencontre entre Jésus et la Samaritaine est de ce genre-là. Si la femme avait suivi les règles dictées par la culture dont elle provient, elle se serait éloignée en voyant Jésus s’approcher du puits. Mais ce jour-là, elle ne respecte par les règles établies. Et abandonne sa cruche. Si elle fait cela, c’est qu’elle a reçu quelque chose de plus grand, de plus épanouissant, de plus désaltérant que ce qu’elle était venue chercher. Quelque chose qui va changer sa vie.

Dans les rencontres que nous vivons, nous avons parfois du mal à oser la rencontre en profondeur dans tout ce qu’elle a de bouleversant en reconnaissant la valeur, la bonté et même la sainteté de ce qui nous est étranger et appartient à un autre. En ce jour, si nous réfléchissions à nos cruches d’eau, nos préjugés et nos conceptions du monde ? Comment les abandonner pour reconnaître la valeur fondamentale de celui que nous rencontrons ? En ce jour, il nous est aussi proposé de prier pour que, sur le chemin de l’unité, les chrétiens de toutes confessions sachent abandonner leurs cruches pour, comme la Samaritaine, changer de vie… centrés sur le Christ !

Semaine de l’Unité – Jour 2

« Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source. C’était la sixième heure, environ midi. » – Jn 4, 6

> Quoi, Jésus fatigué ?! Comment est-ce possible ? Lui dont on se souvient plutôt de la parole « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. » (Mt 11, 28) Mais on voit aussi pourquoi il est si fatigué : il vient de traverser toute la Samarie pour rejoindre le puits de Jacob où il fera une rencontre importante. Une seule rencontre, vraiment ? Et s’il ne s’était pas mis en marche pour venir nous rencontrer, nous aussi ? S’il ne s’était pas fatigué exprès pour discuter un peu avec nous de ce qui nous préoccupe ?

Aujourd’hui (ou dimanche prochain…), nous pourrions faire aussi un pas en sa direction, vers un lieu où d’autres personnes que nous ne connaissons pas se réunissent pour lui parler, l’écouter, prier ensemble ? Les présupposés en matière de foi ont (hélas) la vie dure, et apprendre à se connaître contribue à faire tomber quelques barrières. Les efforts en ce sens valent largement le moment mis à part et la fatigue qui en résulte. Jésus se fatigue pour nous ! Et nous ? Sommes-nous prêt à nous fatiguer pour lui ?! Il est là, il nous attend !

Semaine de l’Unité – Jour 1

 » Or il lui fallait traverser la Samarie.  » (Jn 4, 4)

> Au début de ce passage, Jésus décide de quitter la Judée pour rentrer en Galilée. Ce qui est étonnant en Jn 4,4, c’est le verbe «devoir». On a l’impression que Jésus n’a pas d’autres choix pour aller en Galilée, que de passer par la Samarie. Or à cette époque, la Samarie avait mauvaise répétition auprès de juifs, notamment pour des raisons religieuses. Ainsi la plupart des juifs contournaient la Samarie. On peut donc se demander pourquoi Jésus doit traverser cette région, puisque géographiquement, il existe d’autres itinéraires. Ce verbe « devoir » sonne alors plus comme un choix, une urgence. Jésus doit se rendre auprès de Samaritains, car il est important pour lui de les rencontrer.

Aujourd’hui, réfléchissons aux étiquettes que nous donnons peut-être aux autres confessions chrétiennes ou aux différentes religions. Essayons d’identifier ce qui se cache derrière ces étiquettes : des peurs, une mauvaise connaissance,… Voyons-nous une piste qui se propose à nous pour dépasser ces impressions, pour traverser « nos Samaries » ?

Semaine de l’Unité – Message préalable

Bonjour à tous!

Aujourd’hui, vous ne trouverez pas la piste habituelle pour ce dimanche. Eh oui, la semaine qui vient est spéciale… du 18 au 25 janvier, c’est la semaine de prière pour l’Unité des Chrétiens. L’Evangile à l’Ecran étant justement le fruit d’une belle collaboration œcuménique, nous avons à cœur de nous joindre à ce qui va être vécu tout au long de cette semaine.

Au cours de ces 8 jours, les chrétiens des différentes confessions sont invités à méditer le texte de la Samaritaine en Jn 4. C’est ce que nous allons également faire avec toute l’équipe de l’Evangile à l’Ecran. Vous trouverez ainsi chaque jour, à partir du 18 et jusqu’au 25, une piste proposée autour du texte de la Samaritaine.

Bonne semaine de prière pour l’Unité des Chrétiens!