6e dimanche de Pâques – C – 22 mai 2022

« Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole. […] l’Esprit Saint […] vous enseignera tout »

(Jean 14, 23..26)

> La première affirmation de Jésus vaut pour toutes nos relations. C’est un constat : lorsque nous sommes bienveillants envers ceux qui nous entourent, alors nous sommes à l’écoute et leurs paroles peuvent trouver écho en nous. Si au contraire nous sommes empêtrés dans nos soucis, fermés à la relation, nous ne pouvons pas entendre et garder les paroles reçues.

Ce qui diffère potentiellement des relations humaines, c’est que la Parole de Jésus vient du Père : elle est forcément bonne et juste, et nous pouvons nous y fier pleinement. Pour mieux la comprendre, Jésus nous invite à recevoir l’Esprit-Saint qui nous guide.

> Cette semaine, soyons confortés dans notre foi : si nous désirons le Christ, Il demeure en nous et envoie son Esprit qui nous donne sa paix.

Baptême du Seigneur – C – 9 janvier 2022

« Le ciel s’ouvrit. L’Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe, descendit sur Jésus ».

(Luc 3, 21-22)

> J’aime bien ce texte qui déconstruit clairement l’image populaire d’un Dieu vieux et barbu qui resterait sur son nuage à observer le monde qu’il a créé.
Certes il a séparé « les eaux du bas et les eaux du haut » mais ça ne veut pas dire non plus qu’il y a une séparation infranchissable, sans communication, une perte de lien.
Le Christianisme insiste donc bien sur combien Dieu veut venir à notre rencontre. « Adam, où es-tu ? ». Et quand l’homme se construit une tour pour atteindre Dieu par lui-même en le cherchant dans le ciel, le projet risque fort bien de s’écrouler. Non, c’est Dieu qui descend sur terre et prends forme humaine. Et c’est l’Esprit Dieu qui descend sur nous par un ciel qui « s’ouvre ».

> Cette semaine, et en ce début d’année, rempli des souvenirs des festivités lumineuses de Noël, prenons conscience de combien Dieu est proche, comment il s’approche, me parle et me dit « Tu es mon fils ou ma fille bien aimée, en toi je trouve ma joie ! »

Mardi 19 mai 2020

« Pourtant, je vous dis la vérité : il vaut mieux pour vous que je m’en aille, car, si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai.»

Jean 16,7

> Les disciples ont peur de perdre Jésus. Sans lui, l’avenir devient incertain. Que vont-ils devenir ?

Pourtant, la mort de Jésus ne doit pas être comprise comme une perte, mais au contraire comme un gain. Car elle permet la venue du Défenseur, du Consolateur, de l’Intercesseur, en un mot de l’Esprit Saint !

Dans cette période post-confinement si incertaine où nous aussi nous pouvons nous poser la question « qu’allons-nous devenir ? », l’Evangile nous rappelle que nous ne sommes pas les premiers à être passés par là. Bien plus encore, il souligne la promesse de l’envoi de l’Esprit Saint qui se réalise à Pentecôte. Cette promesse est aussi valable pour nous !

Ainsi, Dieu ne nous abandonne pas. Il nous envoie son Esprit Saint pour prendre soin de nous. Pour nous consoler. Pour nous défendre. Cette semaine, faisons donc tout particulièrement une place à l’Esprit Saint. Mettons-nous à l’écoute. Laissons-nous guider. Abandonnons-nous en lui. Ainsi, nous pourrons faire face à cet avenir incertain. Avec confiance.

Dimanche de Pentecôte — C

« Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous. » Jean 14, 16
> Ce dimanche nous fêtons la pentecôte : 50 jours après Pâques. Le Père par le Fils nous fait le don de l’Esprit Saint. Reçu lors de notre baptême nous nous rappelons qu’après le sacrifice ultime de Jésus sur la Croix, Dieu le Père continue de se révéler à nous par son Esprit. Pour toujours Il habite en nous et l’Évangile de ce jour nous rassure : il est notre défenseur, intercesseur, et consolateur !
 
Et comment agit-il pour nous défendre ? Il nous rappelle, parfois avec douceur, parfois avec force, les enseignements et les commandements du Christ.
« Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole » lit-on aussi. Ce n’est pas une condition à l’amour de Dieu, mais à recevoir comme « puisque vous m’aimez, vous aurez envie de me suivre ». C’est un rappel de ce qu’ont vécu les Israélites dans le désert alors que Dieu se présente à eux sous la forme de la nuée à suivre.
 
> Cette semaine faisons mémoire de notre baptême et redisons au Christ que nous l’accueillons dans notre temple, notre coeur. Arrêtons-nous un instant pour trouver le chemin que nous indique la nuée de l’Esprit, et suivons-le, c’est un chemin de Vie.

21e dimanche du temps ordinaire – B

« C’est l’Esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. Mais il en est parmi vous qui ne croient pas. » Jn 6, 63-64

> Des paroles dures, difficiles à entendre peut-être. Nous qui, depuis notre naissance, sommes notre propre point de référence. Nous qui vivons à partir de ce que nous sommes capables de développer comme compétences, à partir de nos capacités, à partir de notre combat pour survivre. A tel point que nous confondons parfois la réalité avec ce que nous en percevons, et oublions que le monde n’est pas issu de nous-mêmes.

Ce qui donne la vie vient de plus loin, de l’extérieur de nous, d’ailleurs. C’est l’Esprit. Si nous croyons vivre seulement à partir de nous-mêmes, nous demeurons dans l’illusion: celle que la vie serait ce que nous percevons. Le Christ nous invite à sortir de nous-mêmes, renoncer à nous poser comme référence et accepter de se recevoir d’ailleurs, se recevoir de l’Esprit.

> La vie en vérité passe par une dépossession et un renoncement. Pour non plus se raconter à partir de soi, mais se laisser raconter par un Autre. Pour sortir de l’illusion du soi et se découvrir habité par l’Esprit qui unifie toute réalité. « Celui qui aime sa vie la perd, et celui qui cesse de s’y attacher en ce monde la gardera pour la vie éternelle. »

Pentecôte – B

« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quand viendra le Défenseur, que je vous enverrai d’auprès du Père, lui, l’Esprit de vérité qui procède du Père, il rendra témoignage en ma faveur. » (Jean 15, 26)

> Esprit Saint qui vient du Père
Donné pour tous, pour nos sœurs et nos frères
Pour témoigner au monde
Que l’amour de ce Dieu trinitaire féconde.

Esprit défenseur
Lui le consolateur
Qui vient nous porter dans nos épreuves
Et nous offrir la tendresse de ce Dieu qui abreuve.

Esprit de vérité
Qui nous aide à avancer, en toute honnêteté
Qui nous conduit toujours plus en avant, même fragiles
Dans la compréhension de cette bonne nouvelle pour nous qu’est l’Evangile.

Esprit de liberté
Qui souffle là où il veut, en rien limité,
Qui ouvre le champs des possibles de demain et d’aujourd’hui
Qui nous invite, avec confiance, à nous abandonner à lui.

Esprit de simplicité,
Qui nous aide à prier, au cœur de notre vulnérabilité
Comme avec ces mots si simples, presque nus,
De Frère Roger, ancien prieur de cette communauté de Taizé bien connue :

« Esprit Saint,
mystère d’une présence
à chacun de nous tu dis :
pourquoi t’inquiéter ?
Une seule chose est nécessaire :
un cœur à l’écoute
pour comprendre
que Dieu t’aime
et toujours te pardonne. »

L’Epiphanie du Seigneur – B – la visite des Mages

« Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » » (Matthieu 2, 1-2)

>La dimension spirituelle nous pousse sans cesse à interpréter plutôt qu’à seulement observer le monde, ce qui s’y produit pour nous et ceux que l’on aime. Le meilleur exemple biblique de cet élan de vie est le récit de l’Epiphanie. Les mages, qui étaient visiblement de grands scientifiques de leur époque, observent une étoile nouvelle dans le ciel : un constat, un fait. Mais ils interprètent ce signe et c’est ce qui les pousse à se mettre en route pour Bethléem.

Et puis, en chemin, ils débarquent tout d’abord à la cour d’Hérode: croyez-nous, ils auraient pu se fourvoyer… Se laisser mettre de la poudre aux yeux par ce roi puissant avec toute sa clique de prêtres et de scribes qui en savent un bon bout et qui parlent le même langage savant qu’eux. Ils auraient pu échanger pendant longtemps avec ces gens qui leur ressemblent intellectuellement! Mais non, ils repartent et… suivent l’étoile.

Cette semaine, nous nous proposons de ne pas nous laisser aveugler par le savoir ou les préjugés, mais de rester disponible à l’interprétation et au souffle de Dieu dans ta vie!! Quel lâcher prise cela nous demande… comme pour ces grands savants qui venaient de loin!

6e dimanche de Pâques – A

« L’Esprit de vérité, lui que le monde ne peut recevoir, car il ne le voit pas et ne le connaît pas; vous, vous le connaissez car il demeure auprès de vous et il sera en vous. » (Jean 14,17)

> Avons-nous conscience que l’Esprit est auprès de toi ? Le voyons-nous dans chaque geste d’Amour, dans chaque effort vers la paix, dans chaque réconciliation, dans chaque geste de tendresse, dans chaque sourire que nous croisons ?

À nous de le répandre autour de nous cette semaine, pour qu’il demeure dans le monde, par un sourire, un geste tendre, une réconciliation, un effort de paix, un geste d’Amour.

Pentecôte – A

Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Jn 20, 21

> Partez ! Peut-être pas au bout du monde, peut-être même pas très loin, mais écoutez cet appel du Christ qui envoie en mission aujourd’hui pour témoigner des merveilles de Dieu avec la force reçue de l’Esprit Saint !

 

Sainte Trinité – C

« L’Esprit de vérité me glorifiera, car il reprendra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. » Jean 16, 14

> L’une des missions de l’Esprit de vérité, c’est de faire connaître, d’éclairer, d’ouvrir l’intelligence. Nous vous proposons, avec l’aide de l’Esprit, de relire ce que vous avez vécu ces derniers mois pour y déceler les traces de Dieu dans votre vie et rendre gloire pour cette présence de Dieu au cœur du monde et au cœur de votre vie.