10e dimanche – C

Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on transportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme. En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne pleure pas. ». (Luc 7,12-13)

> Pour les juifs, la descendance était signe de prospérité et il n’y avait rien de pire que la lignée du sang se termine, car avec elle s’éteignait l’avenir de la famille. Ces deuils peuvent aussi nous toucher, deuils de projets ou de personnes, deuils immenses de vie inachevée, d’énergie vitale perdue, deuils qui nous donnent l’impression qu’il n’y a pas d’avenir.

Et si cette semaine, d’une part, nous repensions à ces deuils passés ou présents dans nos vies, si nous essayions d’entendre la parole de réconfort du Christ « ne pleure pas » ?

Et si cette semaine, d’autre part, nous étions présence et réconfort pour les endeuillés autour de nous en disant nous aussi « ne pleure pas » ?